Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'Avènement du Grand Monarque

L'Avènement du Grand Monarque

Révéler la Mission divine et royale de la France à travers les textes anciens.

Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #MAISONS NOBLES DE LORRAINE

QUATRIEME EXTRAIT.

 

545px-Blason fam fr Rohan-Soubise.guemene

 

L'EXCOMMUNICATION DE L'ÉVÊQUE BRENDEL

PAR LE CARDINAL DE ROHAN (1)

 

L'exécution du décret sur le clergé fut assurément une des causes les plus directes de l'agitation qui régna en Alsace et particulièrement à Strasbourg vers les journées de Septembre 1792 et pendant l'époque sanglante de la Terreur. Dans l'introduction d'un clergé constitutionnel, les fidèles catholiques durent voir une atteinte flagrante portée à la liberté de conscience et à des droits séculairement consacrés. «De ce moment, la position d'un maire de Strasbourg; chargé de faire exécuter les décrets contre les prêtres réfractaires, aimés de leurs ouailles, approuvés en Cour de Rome, devenait difficile; elle l'était d'autant plus que ce magistrat appartenait à un culte dissident.

« Les instructions et les mandements (23 et 28 Novembre) de l'évêque de Strasbourg appelaient ouvertement le clergé et les fidèles à résister au décret du 12 Juillet 1790; il n'y avait plus à hésiter; la municipalité, à moins de quitter la place, se vit obligée de défendre la lecture de la circulaire épiscopale dans les églises; le directoire du département, qui renfermait plus d'éléments aristocratiques, hésita un instant, puis il suivit cet exemple.

 

(1) L SPACH. Frédéric de Dietrich - Revue d'Alsace, 1856.

Une surveillance active fut exercée sur les bords du Rhin pour empêcher l'introduction des brochures qui venaient d'Ettenheim ; mais ces mesures ne prévinrent pas toute espèce de démonstration; lorsque dans les premiers jours de Janvier 179I on se préoccupait de transporter aux archives départementales les documents provenant du chapitre de Saint-Pierre-le-Vieux, une résistance assez vive fut opposée à cet acte dans l'église même; la garde nationale dut intervenir pour opérer ce transfèrement (sic). Quelques jours plus tard (le 10 Janvier) il y eut un mouvement dans la cathédrale à l'occasion de la clôture du choeur; un club catholique se réunit sous le patronage du professeur Dietrich dans le séminaire et protesta contre l'exécution des décrets. Il fallut en venir à la clôture de cette réunion.

Les paysans des villages catholiques aux environs de Strasbourg étaient vivement agités, tandis que les villages protestants des anciens bailliages de la ville offraient d'accourir au secours de la municipalité. Le 23 Janvier était fixé pour la prestation du serment du clergé; une petite minorité fit cet acte de soumission. La situation parut assez grave à l'Assemblée constituante de Paris, pour envoyer des commissaires royaux (Mathieu Dumas, Hérault de Seichelles et Foissey) qui approuvèrent, au surplus, la mesure adoptée par le maire et prononcèrent la révocation du directoire du département, dont le dévouement à la cause constitutionnelle n'était pas suffisamment avéré. M. de Dietrich fit des tentatives de conciliation auprès du cardinal de Rohan lui-même, mais cet échange de lettres devait ne pas aboutir à un résultat satisfaisant; le cardinal-évêque persévérait dans sa manière de voir et se félicita de ce que la majeure partie du clergé était restée fidèle à son devoir.

« Le 6 Mars était le grand jour fixé pour l'élection de l'évêque constitutionnel; M. de Schwendt avait discuté, dans une correspondance confidentielle avec M. de Dietrich, le choix d'un candidat et conseillé de jeter les yeux sur l'abbé de Marmoutier ou Ebermunster. On ne tint point compte de cet avis. Quatre cents électeurs procédèrent à l'acte inusité qui devait produire au sein du corps clérical et des croyants une exaspération indicible.

« L'abbé Brendel, qui avait prêté le serment voulu par la loi, fut nommé évêque de Strasbourg. On assure, quelque incroyable que paraisse le fait, que des électeurs protestants furent trouvés au nombre des votants! C'était plus qu'il n'en fallait pour imprimer au nouveau prélat un stigmate indélébile; il était décrié, avant son entrée en fonctions, comme évêque luthérien et matériellement menacé.

Les commissaires du roi se virent obligés de le couvrir de leur protection et de l'abriter dans leur hôtel. Dans la cathédrale même, il fut gravement insulté par l'ancien curé de Saint-Laurent, lorsqu'il se préparait à officier pour la première fois. A Strasbourg, la vigilance du maire prévint de plus grands troubles; mais à la campagne, où l'action de l'autorité ne pouvait se multiplier, l'installation des curés constitutionnels donna lieu à des désordres qui dégénérèrent quelques mois plus tard à Obernai en véritable émeute, que la garde nationale de Strasbourg comprima violemment et non sans commettre des excès répréhensibles.

« Les esprits honnêtes et modérés gémirent de ces tristes incidents; ils devaient peut-être, dès ce moment, perdre confiance dans le succès absolu de l'Assemblée nationale, puisqu'elle ne reculait pas devant les moyens de rigueur sur le domaine inviolable de la conscience. Le maire de Strasbourg, qui avait inscrit sur sa bannière officielle et au fond de son coeur les principes de la tolérance, fut, sans aucun doute, profondément ému et affligé: mais il subissait ici la loi de sa position.

« Cependant, il ménage autant que possible de justes susceptibilités; il se retranche derrière les commissaires du roi qui, dans une proclamation adressée, le 18 Mars 179l, aux Français habitant le département du Bas-Rhin, font un peu de théologie déclamatoire pour défendre l'élection de l'évêque Brendel, « de ce pasteur digne des premiers siècles du christianisme par ses vertus et des beaux jours de l'Eglise par ses lumières; nouvel Ambroise qui, de mandé à la fois par deux religions, comme le citoyen le plus désirable pour la tranquillité commune, a paru confondre un instant tous les cultes dans des acclamations universelles ..... .

« Nourri par une longue étude de la saine et antique doctrine, il vous dira que, si l'on conteste au peuple le fait d'avoir jamais nommé les évêques, c'est une erreur contre laquelle déposent tous les monuments de l'histoire ...., il vous dira que l'excommunication ne peut être « lancée par un évêque· déchu de sa juridiction; il vous  dira enfin, que les censures civiques ne lient point devant Dieu et que, suivant la pensée des Pères de l'Eglise, celui-là se retranche lui-même de la communion qui en retranche injustement ses frères. (1)

Frédéric Dietrich dut se voiler la tête en face de maux auxquels il n'y avait pas de remède. (2)

 

LES CHANSONS ET LES CARICATURES

CONTRE LE CARDINAL ET CONSORTS

 

Au mois de Mars 179l, le poste de la garde nationale de Strasbourg détaché au pont du Rhin, fit une capture importante. La femme d'un des sacristains de la cathédrale, signalée pour faire les commissions du cardinal de Rohan, réfugié alors à Ettenheim, fut fouillée par le factionnaire, et on trouva sur elle un grand nombre d'exemplaires du Monitoire que le prélat lançait contre le soi-disant évêque élu du département du Bas-Rhin, le citoyen Brendel.

 

(1) Lettre 75 de saint Firmilien à saint Cyprien.

(2) L. SPACH. Frédéric de Dietrich, etc. - Revue d'Alsace, 1856, p. 541 et suiv.

 

La saisie du mandement épiscopal et la capture de la pauvre Strasbourgeoise causèrent en ville une joie profonde, et un rimailleur inconnu crut devoir chanter l'événement.

En 1791, le Conseil général de Strasbourg prit un arrêté déclarant rebelle à la loi 1 e sieur Jaeglé, curé ; et criminel de lèse-nation le cardinal de Rohan, au sujet de la publication clandestine d'un imprimé «séditieux » (Monition canonique et ordonnance) et d'un « attroupement scandaleux à l'encontre de M. l'évêque (Brendel) », etc.

A l'occasion de l'événement ci-dessus relaté, un libelle contre le prélat fut imprimé et distribué: «cette pièce libre et satyrique renferme des allusions historiques curieuses » et se compose de huit pages in-4°. Elle porte pour titre :

Lettre à Louis-René-Edouard de Rohan, etc., qui a été évêque de Strasbourg, qui enrage de ne l'être plus et qui ne le redeviendra jamais, quoi qu'il fasse, proviseur de Sorbonne, puisque la Sorbonne avilie y consent, etc. Avril I79I.

La Monition canonique du cardinal de Rohan provoqua différents libelles et satyres mordants et obscènes. L'une de ces pièces plutôt comiques que violentes, aujourd'hui très rares, porte pour titre: L'Excommunication trouvée sous la jupe d'une femme, anecdote strasbourgeoise. Poésie.

Un certain Engelbert Bosselmann fit paraître en 1792, a Paris, un volume in- 1-2 avec le titre de: La nouvelle Satyre Menippée sur la Révolution de France, où se trouve le fin morceau de l'EXCOMMUNICATION DÉCOUVERTE.

L'EXCOMMUNICATION TROUVEE

SOUS LES JUPES D'UNE FEMME

 

(Anecdote strasbourgeoise)

 

AIR : Du Mirliton, Mirliton, etc.

Dans ses goûts pleins de constance,

Notre galant cardinal

A, des foudres qu'il nous lance,

Placé le saint arsenal

Dans un mirliton, etc.

 

Admirons de sa sagesse

Cette heureuse invention l

On connait dès sa jeunesse

Sa tendre dévotion

Pour le mirliton, etc.

 

Mais dans sa douce espérance,

Il s'est encore vu trompé,

Hélas, son destin en France

Est d'être toujours dupé

Par un mirliton, etc.

 

Une dévote matrone,

Digne apôtre de Satan,

Portait, en fière amazone,

Les foudres du Vatican

Sur son mirliton, etc.

 

Notre garde vigilante

Fouilla ce réduit banal;

Car cette troupe vaillante,

Aussi bien qu’un cardinal,

Trousse un mirliton, etc.

 

Nous ajouterons ici quelques-unes des autres pièces dont nous avons parlé plus haut:

 

MARCHE DES TROUPES ARISTOCRATES

AIR : Des petits Savoyards - Une petite fillette, etc.

 

On dit que d'Artois arrive

Accompagné des prélats,

Cette troupe fugitive

Vers nous avance il grands pas

Bombes, canons et bataillons, boulets, canons

Rien ne les arrête.

Ces braves Césars calotins

Ont tous des crucifix en mains.

Ils ont juré par leurs rabats

De renverser le Tiers-Etat,

De reprendre l'Episcopat.

Sur le front de la colonne

Marche notre CARDINAL;

On dirait Mars en personne,

C'est un nouveau LOEWENDAL,

Frappant, taillant, battant, criant, jurant,

V'là comme il arrive

Oui, j'aurai mon Episcopat,

Car je suis sûr de mes soldats.

Allons; marchons, doublons le pas,

Frappant, coupons, taillons des bras

Oui, j'aurai mon Episcopat (bis).

 

CONDÉ semant l'épouvante

Marche à la tête des siens,

Qui sont, dit-on, cent quarante,

Mais lurons à toutes mains.

Héros Troyens, Grecs et Romains, François, Prussiens.

Rien ne les égale

Ils vont battre la Nation,

Et plus de Constitution,

Point de quartier, chers compagnons,

Allons, courage et massacrons,

Faisons trembler la Nation (bis).

 

Déjà de la Germanie

Ils atteignent les confins,

Toute la troupe ennemie

Campe sur les bords du Rhin.

Condé, d'Artois, abbés, prélats, chefs et soldats,

Tous perdent courage;

Aucun d'eux ne sait nager,

Et pas un ne veut s'exposer,

Jurant contre le Tiers-Etat.

Ils s'en retournent sur leurs pas,

En pleurant leur Episcopat (bis).

 

LA PRISE DE STRASBOURG PAR

L'EX-CHEVALIER DE BONNARD 

(Juin 1792)

 

Ecoutez, petits et grands!

Nous avons la guerre,

Près de trois mille Allemands

Viennent nous la faire.

Notre pieux cardinal

Est devenu général.

La bonne aventure, oh 'gué !

La bonne aventure.

 

Voyez-vous le beau prélat

Vêtu d'écarlate,

Près de lui le potentat

Mirabeau cravate

Et le pauvre d'Eymar

Portant le saint étendard.

La bonne aventure, etc

 

Vittersbach, Laserre et Mensk

Dirigent la troupe,

Monsieur Roth, plus fier que Trenk

A La Motte en croupe,

Et maître Zaiquelius

Dit le Fratres oremus.

La bonne aventure, etc.

 

En passant par Offenbourg

Ils vont à l'office;

Les grands comtes de Strasbourg

En font le service.

Au lutrin sont quatre enfants,

Trois gueulards et deux serpents.

La bonne aventure, etc.

 

Mais déjà vient s'avançant,

La fière cohorte.

A l'évêque conquérant,

Kehl ouvre la porte,

Et surtout monsieur Lautrec

Lui présente son respect.

La bonne aventure, etc.

 

Ils rencontrent sur le pont

Nos aristocrates,

Et déjà nos héros font

Peur aux démocrates.

Tout se soumet au prélat;

Rohan a sauvé l'Etat.

La bonne aventure, oh gué!

La bonne aventure! (1)

 

De Saverne, le 1er Octobre 1792, on écrit au Courrier de Strasbourg: « C'est un plaisir bien doux de voir, depuis la révolution du 10 Août, comment le patriotisme s'est propagé, dans les villes mêmes les plus aristocrates, ou plutôt comment le patriotisme, consterné jusqu'à cette époque sous le joug insolent du stupide feuillant, maintenant lève la tête avec la dignité qui lui convient.

Saverne, autrefois le repaire du druide Rohan et de ses vils complices en soutane, Saverne étoit aristocratique, parce que plusieurs familles de cette ville vivoient des débauches de cette horde de prêtres. A peine osoit-on y passer avec une cocarde patriotique; et deux ou trois excellens citoyens qui y avoient fondé une espèce de Société patriotique, n'osoient se trouver dans les rues après le coucher du soleil, sans risquer d'être assassinés. Aujourd'hui, cette société a pris de la consistance et de l'énergie, et quoique la moitié de la ville regrette encore le noble plaisir d'être gouvernée par les caprices d'un ivrogne, sous l'influence d'un prêtre escroc, les bons patriotes n'en vont pas moins leur train, et saisissent toutes les occasions de faire éclater leur zèle.

 

1 L'Express, de Mulhouse, 16 Avril 1880.

Le dimanche 28 Septembre, la fête civique pour le succès des armes francoises en Savoie a été célébrée avec pompe.

Les amis de la liberté et de l'égalité se sont réunis au commissaire, faisant les fonctions de maire, et au Conseil général de la commune, pour donner à cette fête tout l'intérêt d'une fête vraiment patriotique et républicaine.

Un grand nombre de citoyens ont assisté à une séance, tenue à cet effet, et ont demandé non seulement à prêter avec les membres le serment de défendre la République, mais même de signer le procès-verbal. Une citoyenne, Christine Thiebault, s'est écriée en signant: Non seulement je signe ce serment, mais je voudrais pouvoir le sceller de mon sang. Quelques aristocrates que la curiosité avoit attirés dans la salle, ont pâli de rage et de fureur; mais il a fallu se contenir, parce qu'on n'avoit plus là Monseigneur le cardinal, ni l'ancien Directoire du département du Bas-Rhin, qui ne valoit guère mieux. A l'issue de la séance, le commissaire et le Conseil général de la commune, accompagnés par la garnison et des gardes nationales et suivis des citoyennes, se sont rendus sur la place de la Révolution, où l'on a chanté l'hymne des Marseillois. Après la cérémonie, les Jacobins ont placé sur le fauteuil du cardinal l'effigie de Louis XVI, et l'ont promenée dans toutes les rues de la ville, au grand déplaisir des aristocrates, qui avoient soigneusement fermé leurs fenêtres et qui sans doute faisoient de ferventes prières pour la délivrance des prisonniers du Temple. Le soir, la ville a été illuminée, et il y a eu des danses et des festins. »

Il existe un gros petit livre en deux tomes avec ce titre singulier : « Contes et Poésies du C. Collier) commandant général des Croisades du Bas-Rhin. A Saverne, 1792. » Avec deux ravissantes vignettes. Ces Contes et Poésies du C. Collier ne sont pas, on le conçoit, de la première décence; on en peut juger par quelques intitulés: Le Mari désossé. - Le Lendemain, action de grâces à Vénus. - L'Amour, la liqueur vermeille. - La Culotte de Saint Raimond de Penna fort. - Le Mari pacifique. -

La Confession révélée. - L'Ane franciscain. J'en passe, et des meilleurs.

Le premier volume s'ouvre par un Avis de l'éditeur) qui promet énormément; le voici dans toute son intégrité:

« Nous offrons au public la collection de Contes du C. Collier, dont les expéditions variées de sa vie romanesque préparent les matériaux nécessaires pour l'histoire de ce prélat célèbre. Tout le monde connoît le talent politique de ce C., trop fameux pour manier les affaires les plus cachées en France et en Allemagne. Sa vie apostolique l'avoit élevé au siège, que la vertu et l'exemple de ses actions n'ont jamais occupé; la grâce de Louis XV (qui n'étoit pas divine) transforma le mousqueton en crosse, pour faire voir aux races futures que l'on sait faire des miracles à la Cour de France, quand le destiné à porter des pareils fardeaux est un nobilissime bandit. Le génie guerrier et militaire de notre C. le fit occuper un jour (moi présent) le siège éminemment élevé de sa voiture et courir en postillon plus ferme et adroit que ceux qui composoient la meute des grandes et petites écuries, amenant les Belles qu'il avoit amusé par ses contes; et entrant sans rougir dans son palais, m'ordonna de répéter la lecture de ses poésies, qui sont les suivantes.

« Je suis, Messieurs,

« Votre très dévoué serviteur.

« B. »

 

Ce n'est pas fort comme idées et comme littérature, j'en conviens: mais il faut juger l'intention qui est plus mauvaise encore que l'esprit et la prose, et c'est à ce titre que nous ne devions pas oublier de mentionner ce livre rarissime qui a été composé en l'honneur du fameux prélat.

Parmi les cent pièces qui composent ce recueil, la seule que nous puissions rapporter ici est la suivante :

 

SUR LE PLAISIR

 

Vous demandez qu'est-ce que le plaisir?

Vous qui le faites toujours naître!

Il est pénible à définir

Et doux à faire connaître :

Toujours sur les pas du désir

Il suit le tendre amour, son maître;

L'enjouement, la variété,

Captivent son humeur volage,

Il fuit la triste austérité

Et le tumulte et le tapage;

Il sourit à la liberté

Et se plaît au simple langage

De la naïve vérité.

On dit qu'il ne vit qu'au village;

C'est une insigne fausseté :

L'aimable et riant assemblage

Des grâces, de l'aménité

Auront en tout temps l'avantage

De fixer la légèreté,

Et toujours sur son passage

Volant avec rapidité,

Vif et décent, badin et sage,

Il fera briller la gaîté.

 

GRAVURES RÉVOLUTIONNAIRES

Défaite des Contre-Révolutionnaires comande par le petit Condé

 

(Pendant)

 

l. Le grand sabreur colonel de royal antropophage.

2. L'abbé d'Eymar traînant les débris de l'oriflamme épiscopale.

3. Le chevall de bois, ex-commandant du siège du pont neuf, aide major de l'armée.

4. Le nain des princes, porte étendart du général.

5. Deux capucins sauvage, sapeur de l'avant garde.

6. Le général d'Autichamp présentant au petit (Condé la cruche) à l'eau.

7. Necker, baron de la resource et autres lieux, entrepreneur des vivres.

8. Antoine Seguier, bruIe bon sens regréttan son requisitoire.

9. Le petit Condé acceptant de M. d'Antichamp la cruche.

10. Dernière chute de Mme de la Motte.

l l. L'ancien archevêque de Paris, aumônier de l'armée.

l2. Son impuissance l'évêque de Spire s'efforçant de relever Mme de la Motte.

 

La Contre-Révolution

(Pendant colorié)

 

1. Son Altesse contre Revolutionnaire. Le petit Condé venant de reconnoître le fort de la Constitution, commande halte.

2. Le général d'Antichamp proposant la retraite.

3. Antoine Scguier portant le requisitoire contre la nation.

4. Calonne portant le coffret du trésor de l'armée.

S. Le cardinal Collier, tambour major précédé de sa petite famille, la musique du grand chapitre.

6. L'abbé d'Eymar portant l'oriflamme épiscopale.

7. Mme de la Motte, aide de lit de camp du cardinal.

8. Mirabeau Tonneau armé en guerre. Lieutenant général, commandant l'avant garde.

9. Deux capucins sauvages Jappeurs de l'avant garde.

10. Grouppe de fuyards formant l'avant garde.

11. Son impuissance Mgr. l'évêque de Spire commandant général auxiliaire, coiffé du traité de Westphalie.

12. La pucelle de la contre Révolution.

13. Corps de bataille.

14. Le chevalier Va ten voir s'ils viennent, premier aide de camp du général.

 

L'Attaque de la Constitution

(Pendant)

 

1. Le cardinal pièce en campagne lâchant les aristocrates contre la Constitution.

2. La furie de l'orgueil et de l'avarice sourit de ses succès.

3. Résultat des chefs fanatiques contre la Constitution.

4. Le prince Condé se plaignant du mauvais succès de l'attaque à Mme de la Motte.

5. L'abbé d'Eymar suivant ses projets d'attaque pour la pucelle.

6. Mirabeau tonneau commandant l'asseault.

7. L'évêque de Spire avançant avec l'arrière garde.

8. Corps d'armée.

9. Drapeau de ralliement.

10. Un des plus enragés portant les boulet.

II. Musique de l'armée.

12. Un capucin sauvage qui fait rougir leurs boulet.

13. Corps de réserve.

14. Sac de munition.

 

 

A suivre...

Le Roy de Sainte-Croix. (Les Quatre Rohan).

 

Commenter cet article

Articles récents

Hébergé par Overblog