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L'Avènement du Grand Monarque

L'Avènement du Grand Monarque

Révéler la Mission divine et royale de la France à travers les textes anciens.

Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #EN FAVEUR DE LA MONARCHIE

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TROISIEME EXTRAIT

SECTION PREMIERE.

 

"Sire ce n'est pas tout que d'être roi de France, il faut que la vertu honore votre enfance." Ronsard : De l'Institution pour l'adolescence du Roi très-chrétien Charles IXe de ce nom.

 

Tel était, sous ce rapport, l’état antique et immémorial des Gaules. Je passe à la domination des Romains. Cette domination ne changea dans aucun des points l’ordre établi. Il est à remarquer que, tout conquérans qu’ils étaient, les Romains évitèrent de s’en arroger le titre ; la Gaule ne fut point regardée dans le principe comme une conquête, mais seulement comme un pays confédéré. Dans la suite des temps, il n’est jamais question que des anciens traités, prisca foedera. Les Gaulois ne sont point appelés les sujets de Rome, mes seulement ses alliés ; socii. Les villes des Gaules se conservent ainsi avec leur sénat, leur milice, leurs lois municipales ; il n’y a de nouveaux que le corps de troupes romaines stationnés ça et là avec leurs commandemens militaires. Il faut ajouter, sous le nom d’indiction et de superindiction, le tribut qu’il fallu payer au vainqueur.

Non seulement les Romains ne prirent point d’ombrage de tout cet ancien régime des Gaules ; ils mirent même du zèle à le protéger. Ils tolérèrent les anciennes diètes générales ; ils allèrent quelque fois jusqu’à les convoquer.

L’ancienne hiérarchie des rangs et l’ancienne distinction des terres ne reçurent pas plus d’altération : on continua à distinguer dans les Gaules des terres libres et terres asservies ; des hommes ingénus et des hommes tributaires. Les justices seigneuriales se conservèrent de même. De grands jurisconsultes ont cru que Justinien, dans ses Novelles, avait consacré le droit de justice comme inhérent à la seigneur rie. Les preuves qu’ils en rapportent ne me paraissent pas décisives ; mais j’ai lieu de croire que rien ne fut changé sur ce point dans l’ancien état des Gaules. 

Relativement aux guerres particulières, l’ancien ordre social ne fut pas changé : les cités des Gaules continuèrent à se battre les unes contre les autres, quand cela leur convint ; les Romains ne s’en embarrassèrent en aucune manière. L’établissement des Francs et des autres nations germaines : voilà où commencent les grandes difficultés.

Mais d’abord nous devons observer que les Francs suivirent presqu’en tout l’exemple des Romains. C’est un point qui a été très-bien éclairci par l’abbé Dubos.

Clovis continua à gouverner les Gaules selon les lois gauloises : il conserva le régime particulier des campagnes qui étaient distribués en seigneurs et en colons, il conserva de même le régime particulier des cités, leur sénat, leurs curies, leur milice. Ni le droit, ni le titre de conquérant ne se montrèrent. Celui qui fut roi des Francs ne fut pour les Gaules qu’un Patrice, ou un consul romain. Ce prince accepta avec beaucoup d’empressement ces deux titres, qui lui furent déférés par l’empereur Anastase : il parait qu’il y attacha plus de prix qu’à son titre de roi.

On ne peut douter de ces égards des Francs pour les Gaulois. Après la destitution de Childérich, la couronne fut donnée non à un Franc mais à un Gaulois. Un Gaulois est fait duc de Melun sous Clovis ; ce Gaulois est en même temps premier ministre de ce prince et son ambassadeur. Enfin les Gaulois sont appelés à toutes les charges du royaume ; on en trouve dans la loi salique faisant partie de la cour du monarque, et désignés sous le nom de convives du roi.

Le même respect est porté aux institutions ; et d’bord c’est la même hiérarchie des propriétés. La loi salique fait mention d’un ordre des terres assujetties au tribut, et appelées pour cette raison tributaires ; elle fait mention aussi d’un ordre des terres franches et allodiales, et appelées pour cette raison alleu. On y trouve le même ordre correspondant de personnes : le Gaulois possesseur, c'est-à-dire celui qui possède ses terres en propre, et le Gaulois tributaire, c'est-à-dire celui qui possède ses terres à la condition du tribut.

Les justices seigneuriales ne reçoivent pas plus d’altération ; il est fait mention de ces justices dans la loi des ripuaires ; elles sont rappelées expressément au concile de Paris, en 615. Il en est de même des guerres particulières. On voit sous la domination des rois mérovingiens, ainsi que sous celle des Romains, diverses cités gauloises se déclarer la guerre. On voit dans les Formules de Marcoule, de la même manière que dans les Commentaires de César, les grands seigneurs se faire accompagner d’une escorte guerrière.

Il semble, d’après ce qui vient d’être dit, que les Francs conservèrent en s’établissant tout l’ancien régime des Gaules ; et néanmoins nous allons voir peu à peu ce régime se modifier en plusieurs points et s’altérer.

Il ne faut pas oublier qu’en arrivant dans les Gaules, les Francs y portèrent des lois, des mœurs, un langage même qui leur était propre : or ; tout en respectant l’ancien régime des Gaules, comme ils ne voulurent point abandonner le leur, il dut y avoir, pendant quelque temps, à plusieurs égards, comme deux régimes divers : l’un tenant à l’ancienne constitution des Gaules ; l’autre appartenant à la nouvelle nation qui s’était établie. Ces deux régimes mis en présence l’un de l’autre durent s’embarrasser quelquefois : peu à peu ils se mêlèrent ; ils finirent par se confondre.

C’est ce que nous attestent nos anciens monumens. Ils nous présentent trois âges distincts. Le premier, celui où les divers peuples sont en présence les uns des autres, et demeurent séparés ; le second, celui où les divers peuples commencent à se fondre ensemble et à s’amalgamer ; le troisième, celui où on voit de cette fusion même de cet amalgame se produire un nouvel état social… A suivre.

 

Comte de Montlosier : (De la Monarchie Tome 1)

 

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #EN FAVEUR DE LA MONARCHIE

 

 

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DEUXIEME EXTRAIT

SECTION PREMIERE.

 

... Je ne sais si je parviendrai à éviter, comme il convient, tous ces écueils. Je me garderai au moins d’en assigner une origine aux grandes institutions de la France ; persuadé, comme je le suis, que cette origine appartient à l’origine même des trois grandes nations dont elle s’est formée.

Et d’abord, comme les Germains n’avaient ni domaine, ni village, ni ville, ce ne sera point chez eux que j’irai chercher celle de nos institutions qui sont relatives, soit à l’administration des cités, soit au gouvernement des domaines, soit, en général, à tout ce qui peut concerner la propriété des terres. D’un autre côté, les mœurs gauloises ayant été courbées pendant près de quatre siècles sous le fer des Romains, ce ne sera point dans les mœurs dégradées et avilies des Gaulois, non plus que dans les mauvaises mœurs et les mauvaises lois de Rome, que j’irai chercher ce lustre de grandeur, d’honneur et de générosité, qui, dès ses premiers âges, caractérise la France. L’objet de mes recherches peut se réduire à ce peu de mots. Comment les mœurs germaines sont-elles parvenues à s’associer à ce qui restait encore des mœurs gauloises ? Quel a été le mouvement de ces mœurs germaines tout énergiques, au milieu de ces mœurs gauloises tout avilies ? Mon but étant bien connu, je vais rechercher, 1° l’ordre social des Gaules avant la domination des Romains ; 2° l’ordre social des Gaules sous la domination des Romains.

Un premier point remarquable dans la Gaule antique, c’est la distinction des terres. Lorsque les Romains entrèrent dans les Gaules, les terres (choses singulières) avaient des conditions et des rangs. Soit qu’une partie des propriétaires eussent été amenés à livrer de gré à grè un tribu sur leur possession, à l’effet de s’assurer la protection de personnages considérables ; soit que les besoins de Etat eussent déterminés depuis longtemps un ordre régulier de rétributions, les propriétaires des Gaules présentent, dès la plus haute antiquité, deux ordres différens. Ici c’est la terre tributaire, assujettie, ainsi que la porte de dénomination même, à un ordre régulier de tributs, qu’on appelé depuis cens, là c’est la terre libre et indépendante appartenante en toute franchise à son maître,  et plus connue particulièrement par la suite sous le nom d’alleu.  

Une double condition des personnes correspondant à cette double condition des terres. Le possesseur d’une terre libre est classé parmi les ingénus : c’est une espèce d’ordre de noblesse. D’un autre côté, le possesseur d’une terre assujettie au tribut est classé parmi les hommes tributaires : ce sont les roturiers de ce temps là. Au-delà de ces deux classes ; si l’on veut apercevoir aux deux extrémités, savoir, en haut les membres des sénats des villes en qui résidait la principale part de la souveraineté publique, et en bas les esclaves proprement dits, qu’on vendait, qu’on achetait, et qui n’avaient ni propriété, ni existence civile, on aura un aperçu complet de toute le population des Gaule.

Les justices seigneuriales, dont l’origine a donné lieu à tant de déclamations, appartiennent au même temps. On les trouve établies dans les Gaules avant l’arrivée des Romains, à peu près comme on les a vues dans ces derniers temps. César nous apprend que c’étaient les principaux personnages, qui dans chaque canton rendaient la justice à leurs subordonnés. Il en est de même des guerres particulières, du droit d’entretenir les corps armés. César nous apprend que chaque personnage, selon qu’il était plus considérable par son rang et ses richesses, s’entourait d’un plus ou moins grand nombre d’hommes armés, qui lui étaient dévoués eu qui composaient sa garde. D’un autre côté chaque ville était indépendante d ‘une autre ville, et qu’elles avaient chacune leur milice particulière, on les voit négocier entr’elles des traités, et faire, ainsi qu’il leur convient, la paix ou la guerre... A suivre. 

 

Comte de Montlosier (De la monarchie Tome1).

 

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #EN FAVEUR DE LA MONARCHIE

 

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COMTE DE MONTLOSIER

 

PREMIER EXTRAIT.

SECTION PREMIERE.

 

Un groupe de petits états plus ou moins liés  par les mêmes mœurs et par les mêmes intérêts : telle a été la forme primitive de toutes les grandes nations occidentales. Quelques domaines sous la protection des villes formaient ces états. Les gaules furent, à cet égard, constituées comme la Grèce ; l’Italie, comme les Gaules. Les Germains n’offrent d’exception qu’en un seul point : le territoire, chez eux, formait la cité ; ils ne connaissaient la propriété, les terres. Ils n’avaient ni châteaux, ni villes, ni village. 

Poussés par l’inquiétude de leurs dissensions intérieures, les Romains durent la conquête du monde aux arts de la guerre, et à cette espèce d’orgueil qu’ils appelèrent amour de la gloire. Animés par l’espoir du butin et par un profond mépris pour les autres nations, le courage brut et sauvage des Gaulois ravagea le monde,

Les Germains défendus par leurs mœurs encore plus que par leurs forêts, résistèrent d’abord aux Romains qui avaient conquis les Gaules; ils ressuscitèrent  ensuite les Gaules et  soumirent le peuple romain.

Si on ne veut les considérer que relativement au fracas qu'elles ont fait dans l'histoire du monde ; chacune des ces nations a sa portion de gloire. On peut dire toutefois que les Gaulois, en ont plus que les Germains, les Romains plus que les Gaulois. Relativement aux mœurs et à l'énergie des institutions,  c'est l'inverse. Les Gaulois ont beaucoup de grandeur en ce genre que les Romains, les Germains que les Gaulois.

Ce n’est point du fracas des dévastations et des conquêtes que j’ai à occuper ici le lecteur : je dois ajouter que ce n’est pas non plus de tout ce vain bruit que font les lettres et les arts. En portant mes regards vers le berceau de la nation française, j’ai le bonheur de le voir entouré de beaux sentiemens plus que de belles lettres et de vertus encore plus que de gloire.

Les mœurs de trois grands peuples, voilà où j’ai principalement à tourner mon attention ; j’ai  à montrer comment ces peuples, étant venue se rapprocher,  leurs mœurs se sont rapprochés également, de cet amalgame on a vu se produire, avec l'apparence de quelques formes nouvelles, un peuple gouverné en réalité par des mœurs et des institutions antiques.

C’est ce qui distingue dès son commencens le peuple français des autres peuples du monde. Les autres nations ne sont dans leur origine qu’un germe qui s’accroît peu à peu, se fortifie et s’étend. La France, au contraire, en se présentant au milieu des autres nations avec l’apparence d’un pays et d’un peuple nouveau, se trouve en réalité, dès son berceau même, composé avec toute l’énergie d’un peuple mûr.

Cette circonstance qui rend raison de l’éclat immense du peuple français dès le premier moment qu’il paraît sur la scène du monde, rend également raison de quelques obscurités qui se trouvent répandues sur ces commencens. Dans ces obscurités, toutefois, il est essentiel de distinguer celles qui proviennent de la nature des temps, et celles que notre fausse science a faites. Des nuances appartenant à trois sources différentes peuvent offrir des contradictions et des vissicitudes : les obscurités de ce genre sont susceptibles de s’éclaircir. Il n’en est pas de même de celles que notre fausse science a composées.

Qui n’a pas lu dans nos livres les nombreuses recherches sur l’institution de la féodalité, sur celles des seigneuries, sur l’usage des guerres particulières, sur le droit de censive et celui de justice, sur l’origine de la pairie, de la noblesse et des anoblissemens, sur l’ancienne distinction des terres, des personnes et des rangs ? Chacun a assigné à cet égard des époques à sa manière. Celui-ci a vu dans nos institutions un résultat de guerre et de conquête : il a désigné pour époque l’envahissement des barbares ; celui-là a vu de préférence les effets de la tyrannie, ou des usurpations d’une caste : il a désigné l’état d’affaiblissement de l’autorité royale. Une autre se prévalent de ces contrariétés pour s’abandonner au pyrrhonisme, a vu dans les routes diverses un prétexte pour n’en tenir aucune. On l’a entendu citer, comme essentiellement propres à ces matières, les ténèbres que nos écrivains avaient créées... A suivre.

 

Comte de Montlosier (De la Monarchie T1).

 

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #EN FAVEUR DE LA MONARCHIE

 

 

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En hommage à la ferveur du Comte de Montlosier, je prends la peine de faire paraître, sur ce site dédié à la Monarchie, des extraits de ses diverses oeuvres. Mais en fonction de l'ampleur qui attendait l'auteur, ce n'est pas en quatre mois mais bien en quatre années qu'il parvenait à satisfaire la demande. Il m'est impossible, vu le travail titanesque du Comte, de répertorier l'ensemble de son oeuvre. C'est donc par extraits, au fil des mois, que je procéderai. Et, tant qu'à établir correctement les choses, c'est en ce 14 juillet 2011, en pied de nez à la république qui, de son côté, opérera ses réjouissances, que je poste le permier extrait.

 

Voici une présentation sommaire du Tome Prmier du Comte Montlosier : "De la Monarchie Française". Quelques temps avant la déclaration de l'Empire, l'auteur recevait, de la part du Premier Consul, l'injonction de se mettre à l'écriture d'un ouvrage (qui fut suivi de deux autres tomes) devant faire état :

 

1°) De la situation de la France et de ses institutions.

2°) De la manière dont la révolution était sortie de cet état de chose

3°) Des tentatives faites pour le renverser.

4°) Des succès obtenus par le Premier Consul à cet égard ; et de ses diverses restaurations.

 

 

 


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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #HERALDIQUE FAMILLE

 

 

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  D'ALLONVILLE.  

La Devise : TOUT POUR L’HONNEUR.

D’ALLONVILLE porte : D’argent à deux fasces de sable. 

Faits d’Armes : Famille originaire du pays chartrain, dont le nom vient probablement de la terre d ‘Alonville ou Dalonville. Issue de Charles dit Charlot d’Allonville à la fois conseiller et chambellan du roi Louis XI puis gouverneur de Montlhéry.

Au 19ième siècle, le vicomte d’Allonville se fait remarquer en tant que chef d’escadron aux spahis. Il obtient la Légion d’honneur au combat de la Smala. Il sera cité à l’ordre du jour pour sa conduite lors de la bataille d’Isly (16 août 1844). Ce personnage sera également actif en guerre de Crimée. Il deviendra sénateur, général de division de cavalerie et grand-officier de la Légion d’honneur.

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #HERALDIQUE FAMILLE

 

 

21a---blasonalligny.gif QUARRE D'ALIGNY 

La Devise : QUADRATI AEQUALES UNDIQUE RECTI.

(Traduction : Des carrés bien faits sont droits de tous côtés.). 

ALIGNY (QUARRE D’) porte : Echiqueté d’argent et d’azur, au chef d’or chargé d’un lion léopardé de sable, armé, lampassé et couronné de gueules. Couronne : de Comte. 

Faits d’Armes : Ancienne et illustre famille dont le nom patronymique est QUARRE (d’où la devise). Grande de renom, cette famille remonte par titres irrécusables au 13ième siècle. C’est Huguenin QUARRE, né vers 1260 ; franc d’armes du duc de Bourgogne, qui ouvre la lignée.

 

 

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #HERALDIQUE FAMILLE

 

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  La Devise : A CRUCE VICTORIA

(Traduction : La victoire vient de la croix).

D’ALBON porte : Ecartelé au 1 et 4 de sable à la croix d’or ; au 2 et 3 d’or au dauphin d’azur allumé, locré et peauté de gueules . 

Faits d’armes : famille illustre qui se fit remarquer durant le temps des Croisades. Elle tire son nom de la forteresse d’Albon, sise sur la rive gauche du Rhône.

Cette famille étendit sa puissance sur le Grésivaudan tout comme sur le Dauphiné.

La Filiation entre les comtes D’Aldon et ceux de Grésivaudon est inscrite dans les annales de l’histoire depuis Guigues 1er. Par la suite, Leur race se divisa en trois branches : 1°) les Seigneurs-Marquis de Saint-Forgueux, princes d’Yvetot ; 2°) les comtes de Saint-Marcel marquis d’Albon, princes d’Yvetot ; 3°) Comtes de Saint-André.

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #GRAND MONARQUE

Nous présentons ici les textes prophétiques indissociables de l'un des personnages central qui compose notre ouvrage paru aux Editions Lacour : "Grand Monarque et Souverain Pontife."

Ces textes anciens, nous les y avons commentés, à nos risques et périls, nous les livrons :

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TEXTES ET PROPHÉTIES COMMENTÉS

 RELATIFS AU GRAND MONARQUE.                                                            

La multitude des textes et prophéties, que ce soit concernant l’un ou l’autre des personnages centraux de cet ouvrage, a rendu notre choix extrêmement difficile. Nous ne présentons ici, malgré le nombre déjà conséquent, qu’une infime partie de l’étendue de ces prédictions.

Nous avons volontairement choisi le sens du titre de notre ouvrage : « Grand Monarque et Souverain Pontife » pour une cause bien précise. Les prophéties sont unanimement claires à ce sujet : Le Grand Monarque sacralisera le Souverain Pontife. Le premier représente le Pouvoir Temporel, le second l’Autorité Spirituelle.

 Cet acte, cette sacralisation de l’Autorité Spirituelle par le Pouvoir Temporel est un fait hautement symbolique puisqu’il vient en réalité rétablir l’Unité entre ces deux fonctions. Unité qui, il faut bien l’avouer, avait été entachée par le roi Philippe le Bel. Nous voyons, pour notre part dans cet acte sacrilège les prémices à la chute de la Royauté de droit divin en France.

LE GRAND MONARQUE :

« Vers la fin des temps, un descendant des francs règnera sur tout l’empire romain. » Saint Remi[1].

 « Quelques uns de nos docteurs disent qu’un roi franc possédera un jour l’empire romain dans toute son étendue. Ce roi viendra dans les derniers temps du monde ; il sera le plus grand et le dernier de tous les rois. Il rendra l’âme à Jérusalem sur le mont des Oliviers ». Saint Augustin.

 « Et je vis venir de l’Orient un jeune homme remarquable, monté sur un Lion[2]. Et il tenait une épée flamboyante à la main. Et le coq [3]chantait devant lui. Et le Lion mit le pied sur la tête du dragon…. Et il vint sur les ruines de  Sion, et il mit sa main dans la main du pontife… »  Puis : « Voici ceux que j’ai choisis pour mettre la paix entre l’archange et le dragon… » Prémol.

 « Vers la fin des Temps, il  paraîtra un grand monarque de la nation des très illustres lys…Il détruira tous les ennemis du Saint-Siège, soumettra l’Europe à sa puissance… » Anonyme.

 « Il surgira un roi de la nation très illustre des lys. Il fera mourir les membres du clergé qui auront envahi le siège de Pierre, et la même année il obtiendra une double couronne[4] » David Paréus.

« Il (le Grand Monarque) portera lion et coq sur son armure[5]…et ainsi seront pourchassés (les communeux[6]) du palais des rois par l’homme valeureux et par après les immenses Gaules déclarées par toutes les nations grande et mère nation… » Olivarius.

         « Les deux tiers de la France perdront la Foi ; l’autre la conservera, mais mollement. La religion revivra cependant. Il paraîtra un Grand Monarque qui rétablira la foi et restaurera la société. L’Eglise sera florissante ». Notre Dame à la Salette.

             « Uni avec le Monarque fort, toutes les résistances contre la vérité[7] seront brisées, et une félicité incomparable règnera parmi les hommes ».  Benoît XII.

               « Le Dieu tout-puissant exaltera un homme[8] très pauvre, mais noble, du sang de l’empereur Constantin…Il aura une grande armée, et les anges combattront avec eux et ils tueront tous les rebelles au Très-Haut ». St François de Paul. 

                « Lorsque mon peuple se repentira, qu’il comprendra mes voies et qu’il acceptera et conservera la justice, alors enfin, viendra l’homme qui le délivrera et apportera la paix parmi les peuples, et qui sera la consolation des justes. Car il s’élèvera enfin un Roi du peuple et la race antique des Francs ; il excellera dans le service de Dieu…». Saint Ange[9].

              « Alors naîtra, au milieu des lys, le plus beau des princes, dont le nom sera grand parmi les rois, tant à cause de ses grâces corporelles que de la perfection de son esprit … Ce monarque[10] surgira de l’illustre lys… Il fera aux faux chrétiens une guerre constante ». Antonin.

             « Après que l'univers entier et en particulier la France, et dans la France les provinces du nord, de l'est, et particulièrement la Lorraine et la Champagne, auront été en proie aux plus grandes misères et aux plus grandes tribulations, ces provinces seront secourues par un prince captif dans sa jeunesse, qui recouvrera la couronne du lys. Juvenis captivatus qui recuperabit coronam lilii. Ce prince étendra partout sa domination, et dominatibur per universum orbem». Saint Césaire.

             « Grande révolution [11]éclatera en Europe. La paix ne reparaîtra que lorsque l’on verra les lys, descendant de saint Louis, sur le trône de France ». Rosa Colomba.

            « La République sera proclamée, mais elle durera peu [12]; ensuite nous serons gouvernés par un prince d’une grande sagesse et d’une grande piété…Il viendra au moment où on s’y attend le moins ». Abbé Mattay.

            « Dans une figure prophétique, le Grand Monarque est enveloppé, des pieds à la tête, des replis d’un long serpent, le python révolutionnaire[13] ». Le Bienheureux Joachim.

              « Le Tout-Puissant interviendra par un coup admirable que personne ne pourrait imaginer. Et le puissant Monarque viendra de la part de Dieu mettre les Républiques à néant, subjuguera tous ses ennemis, transformera l’Empire des Français, et règnera de l’Orient à l’Occident ». Barthélémy Holzhauser.

               « Dieu enverra un Grand  Monarque, appelé tantôt Auxitium Dei[14], tantôt Lilifer[15], tantôt Monarque Fort… On croira la race du grand duc éteinte : point du tout.  Un duc[16] paraîtra contre toute attente… » Barthélémy Holzhauser.

          « Celui que saint Jean vit sur la nuée est le Grand Monarque…. Il est représenté ayant sur la tête une couronne d’or, c’est-à-dire qu’il sera un grand monarque, riche et puissant, et le dominateur des dominateurs… » Commentaire[17] de B. Holzhauser sur Apocalypse de Jean.

            « Le Lion couronné, figure le Grand Monarque, l’envoyé providentiel qui relèvera des ses ruines le royaume de Saint Louis, et le couvrira d’un éclat immense ». Anonyme.

  Nous exposons ci-après quelques prophéties tendant malheureusement à démontrer qu’un conflit accompagnera la venue du Grand Monarque et du Souverain Pontife.

               « Cet homme (le Grand Monarque) doit venger véritablement le royaume des chrétiens, l’arracher au joug d’Ismaël, le conquérir sur les Sarrasins ». Saint Thomas d’Aquin.

               « Les Turcs même s’y attendent, qu’un Roi de France lèvera main forte sur eux… Ce roi réunira l’empire divisé en l’Orient et en l’Occident, et sera seul empereur du monde, aimé et redouté de tous les hommes ». Prophéties des Saints Pères.

 « Un prince d’Aquillon [18]parcourra l’Europe avec une grande armée ; il renversera les République et exterminera les rebelles. Son épée tenue par Dieu défendra l’Eglise du Christ, exaltera la foi orthodoxe et soumettra l’empire de Mahomet… » Ridolpho Gilthier (17ième siècle).

 

[1] En ce jour de la Noël 496, Remi donnera un sens profond au Baptême de Clovis, édictant un Testament avec autant de louanges que de malédictions. Les châtiments se sont abattus sur la France dont le plus grand fut le vote de la mort de Louis XVI.  [2] Le Lion, dans la Tradition est un animal solaire. Significativement parlant, est-ce à supposer que ce « jeune homme » serait issu de la Tribu de Juda ?  [3] Le coq, ici sans majuscule, ce qui est pour le moins significatif est également un symbole solaire. On peut penser, dans ce cas précis, qu’il représente les troupes françaises venant en appui au Grand Monarque dont l’attribut est le Lion.[4] Nous nous interrogeons sur cette « double couronne ». Il semble qu’elle définisse une double Autorité que le Grand Monarque partagera avec la Souverain Pontife (lui rendant ainsi son investiture) une fois que les forces lucifériennes auront été chassées du Saint-Siège. [5] Là encore nous avons l’empreinte d’un symbolisme solaire particulièrement fort. Le Lion (la Monarchie), le Coq (la République) mais cette fois-ci sur l’armure de « l’homme valeureux ». L’Armure revêtait un aspect propre à la personnalité, les différents éléments la constituant étant métaphoriquement en lien non seulement avec les planètes mais également avec les vices et vertus. Et l’armure est aussi l’esprit ! Cet « homme valeureux » sera-t-il une âme monarchique née en République d’où la présence de ces deux animaux solaires ? [6] Le gouvernement républicain serait-il contraint de fuir la capitale ! [7] Le Grand Monarque et le Souverain Pontife auront aussi à lutter contre le mensonge dont on sait qu’il est LE fer de lance de toutes les Républiques. [8] « Un homme très pauvre, mais noble… » Force ici est de constater que cette noblesse n’est en rien liée à l’argent. Elle est celle du Cœur en cela alliée au culte du Sacré Cœur. [9] Le Visionnaire expose clairement que c’est lorsque l’homme sera au plus au haut point de compréhension des lois Christiques, uniquement permises par la Tradition, que le « Sauveur » paraîtra. On comprend le peu d’empressement de certains à voir poindre le règne de l’Esprit Saint caractérisé par le signe du Verseau. Le rapport au couple Lumière/Intelligence prend ici toute sa dimension. La conversion en masse des âmes par le culte du Sacré-Cœur et une des conséquences du retour du Lieutenant du Christ.[10] Le Lieutenant du Christ, le futur Grand Monarque aura dominance sur la Grande Croix cosmique. L’univers entier lui devra obéissance. Le Nord, le Sud, l’Est, l’Ouest…[11] Il est probable que cette « Grande révolution » soit le 3ième conflit mondial précédant la venue du Grand Monarque. Nous remarquons, pour notre part, que chaque début de siècle fut entaché de guerres, et pas de moindres. 1914-1918 avec son lot de victimes colossal et, pour le début du 19ième siècle, la grande épopée napoléonienne s’étant soldée par la fin de l’Empire. Les 16ième et 17ième siècles ne sont pas en reste. [12] « Elle durera peu ». Il faut savoir que d’ordinaire, les visionnaires ignorent l’unité temps dans leurs extases. Il nous est donc impossible de conjecturer sur cette fameuse durée qui reste à l’appréciation de tout à chacun. Notre ouvrage « Saint Graal et Monarchie Française » Editions Lacour, donne à ce délai une envergure de 216 ans ! Ce Temps correspond au dimanche de repos accordé à la Monarchie pour renaître de ses cendres. [13] Malgré cette emprise des forces lucifériennes, l’Elu ou l’Enfant Mâle de la lignée du Lys, le Fils donné de Dieu réussira à revêtir  « le diadème, à tenir ferme la main de justice et à vaincre les factions tyranniques ». Il est le Roi caché, non par facétie, mais par prudence car pour reprendre une jeune mystique, Marie-Julie Jahenny : « Personne ne connaîtra le Roi. Il est le Roi caché et Dieu ne veut pas qu’on le connaisse avant l’heure de sa Providence ». Ceci nous semblant tout à fait approprié puisqu’il s’agit là d’une garantie de sauvegarde contre les forces arhimaniennes.  [14] Auxitium Dei signifie Providence Divine ou secours de Dieu. Ceci sous-entend une intervention céleste imprévisible comme nombre de textes l’exposent. [15] Lilifer signifie le Porte Lys. Il se peut s’agir de l’antique représentation de l’Oriflamme des Rois de France. [16] Duc dérive du DVX latin qui signifie Chef. Sa valeur arithmologique est égale à 515, nombre extrêmement riche de symbolisme. Ce Duc ne serait-il pas de Lorraine ? Ne serait-il pas de Guise dont l’ancêtre fut assassiné à Blois et dont on connaissait les prétentions légitimes à gravir les marches du Trône ?   [17] Ce commentaire est, dans son essence, en contradiction avec les autres images données d’un Monarque pauvre mais riche de cœur. D’où vient donc cet or ? A ce stade, nous exposons notre théorie toute intuitive qui surprendra peut être le lecteur. Cette théorie rejoint la légende trésoraire de Rennes-le-Château dont nous pensons qu’il est dévolu au Grand Monarque et uniquement à ce personnage. Ce village est en étroit rapport avec l’Elu. Saunière était royaliste, le sulfureux village se trouve dans l’Aude (11) !!! [18] La fonction de ce donné de Dieu est à priori double. Il devra mettre fin aux Républiques (émanation des Forces Lucifériennes) et ainsi établir une Europe Monarchique. Il aura également à lutter contre les forces mahométanes mais à ce stade de nos réflexions, nous ignorons l’origine de ce conflit tout comme nous ignorons s’il résultera d’une volonté humaine ou divine.

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