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L'Avènement du Grand Monarque

L'Avènement du Grand Monarque

Révéler la Mission divine et royale de la France à travers les textes anciens.

Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #MAISONS NOBLES DE LORRAINE

PIECES JUSTIFICATIVES 

QUATORZIEME ET QUINZIEME EXTRAIT.

 

Landrian

XIV. Extraits de contrats de mariage de la Maison de Landrian.

 

Dans les Lettres-patentes du duc Léopold 1er, et leur entérinement en la Chambre des Comptes du Conseil du Duché de Bar, sont rapportés par ordre de dates, les contrats de mariage qui prouvent la filiation directe des membres de la Maison de Landrian, établie en Lorraine depuis Johanne-Francesco De Landriani, jusqu'au dix-huitième siècle, mais très-succinctement.

Pour compléter la matière, il devient utile de ne pas omettre diverses particularités qui intéressent ces alliances, degrés par degrés, et qui ne sont pas mentionnées avec leurs détails, dans la généalogie proprement dite.

 

1573. JEAN-FRANCISQUE DE LANDRIAN épousa Marguerite Gérard ; « feu noble homme » Jehan-Francisque De Landrian, son père, est rappelé au contrat, et par les dispositions entre-vifs de Jeanne-Françoise d'Urville, sa femme, il est mentionné une maison située à La Mothe, et concédée par le prince.

1587. RENÉ DE LANDRIAN. Françoise Thouvenel. Il est stipulé, outre une somme d'argent, fort considérable pour le temps, qu'elle a reçu un trousseau et des meubles, ainsi qu'il appartenait « à fille de sa qualité, et comme a heu sa sœur, Damoiselle Catherine, femme du sieur De Roncourt. »

 

1610. CHARLES DE LANDRIAN.- Begnigne Plumerel. Le futur, assisté entr'autres de noble Etienne De Roncourt, seigneur dudit lieu, etc., sénéchal de La Mothe et Bourmont; de messire Christophe d'Audenet, fiancé avec Damoiselle Renée de Landrian ; la future, assistée de vénérable et discrète personne, messire Jean Plumerel, docteur en théologie et chanoine de La Mothe ; de noble Claude Berget, de noble et religieuse personne Pierre Berget, Prieur commendataire ; d'honoré seigneur Nicolas de Boyer, seigneur d'Orfeuille ; de Jean Sarrazin, seigneur de Germainvilliers, de Claude Du Tissac, écuyer, seigneur de la Rochière ; et de messires Antoine Vernisson et Jean Héraudel[1].

 

1657-1658. NICOLAS DE LANDRIAN.— Philberte Tranchot. L'un assisté par noble Claude Plumerel, Procureur général au Bailliage de Bassigny; de noble René de Roncourt, seigneur dudit lieu et la maison forte de Mattaincourt, seneschal, son cousin ; l'autre, de messire Dominique Tranchot, prêtre, et Jean-Antoine Tranchot, ses frères. En 1658, Nicolas De Landrian contracta une nouvelle union avec Damoiselle Marie Choël ; comparurent avec lui Claude Plumerel, seigneur d'Harcourt, son oncle; René, seigneur de Roncourt, Saint-Remy De Roncourt, écuyer, seigneur d'Aingeville, ses cousins ; messire Charles Héraudel, Prieur de Relanges, aussi son cousin ; et Jean-Baptiste, seigneur d'Aingeville.

 

1669. GABRIELLE DE LANDRIAN. - Claude De Mauljean. Le futur, à l'assistance de noble et scientifique personne, messire Charles Héraudel, premier aumônier de Son Altesse; et Jean-Claude DeTerel, écuyer, ses cousins ; d'autre part, Nicolas De Landrian, écuyer, chanoine de La Mothe; d'Henry-François De Roncourt, écuyer, seigneur en partie d'Aingeville et de Bethoncourt-sur-1'Amance, et de damoiselle Michelle De Landrian, son épouse ; de nobles Jean-Antoine Tranchot et Claude Tranchot; de noble Claude-François de Vidrange, écuyer, seigneur d'Harcourt; de noble François Ayne,

Lieutenant-colonel, etc.

 

1708. ERRARD DE LANDRIAN. Anne De l'Isle. Furent présents d'une part, messire Nicolas De Landrian, prêtre, curé d'Outremécourt ; de François Dumoulin, écuyer, seigneur d'Aingeville et d'Affleville ; de Jean-Paul De Greische, chevalier du Saint-Empire, seigneur d'Hagneville, beaux-frères ; de Charles Dumoulin, écuyer, seigneur de Courcelle, cousin-germain; de Gabriel De Laveaux, chevalier, seigneur de Saint-Ouen et Vrécourt, parent ; d'autre part, ladite Damoiselle Anne De l'Isle, assistée de ses père et mère, duement autorisée par Antoine Dubois, « Conseiller d'Etat de S. A. R., en sa Cour souveraine de Lorraine et Barrois, Grand réformateur des eaux et forêts de ses Etats, seigneur de Pleaumont et des fiefs de Provenchères et d'Amblain, oncle à ladite damoiselle; de Philippe De Laumosne, écuyer, seigneur de Rocourt, oncle aussi, et encore pour messire De Lettre, seigneur de Riaucourt, cousin, etc.

 

1755. ANTOINE-FRANÇOIS DE LANDRIAN. Elisabeth-Catherine De Sarrazin.

Le futur, assisté de ses père et mère, de Dame Dame Anne Dubois, veuve de messire Charles-Alexis Dubois, vivant chevalier, seigneur de Baroche, sa mère-grande ; de messire Jean-Baptiste De L'Isle, chevalier, seigneur de Brainville, Haccourt, etc., et de Dame Dame Marie-Anne De Landrian, son épouse , soeur et beau-frère du futur; de messire François Dumoulin, chevalier, seigneur d'Affleville, et de Dame Dame Claude De Landrian, son épouse; messire Jean-Paul De Greische, chevalier du Saint-Empire, seigneur de Hagneville, etc., et de Dame Dame Marie De Landrian, son épouse, ses oncle et tante; de messire Nicolas Du Bois, chevalier, seigneur De Riocourt, Remoncourt, Baron de Damblain , Conseiller d'Etat de S. A. R. et Maître des requêtes ordinaires de son Hôtel ; et messire Charles Du Bois de Provenchères, Prêtre, Prévôt de l'insigne collégiale de la Mothe, transférée à Bourmont, tant en son nom qu'en celui de messire Antoine-Philippe Du Bois, Baron dudit Damblain, capitaine pour le service de S. M. I. dans le régiment de François-Lorraine, ses cousins.

Ladite Damoiselle De Sarrazin, assistée entr'autres de messires Jacques De Sarrazin, chevalier; Jacques-Joseph et Àntoine-Léopold De Sarrazin, aussi chevaliers et tous seigneurs de Germainvilliers et d'Aigremont ; de messires Charles Beaudouin, chevalier, seigneur du fief de l'Epine ; Claude De Bonnet, chevalier, seigneur de Villars; Joseph-Alexis De Lavaux, chevalier, Baron de Vrécourt, tous ses oncles paternels, et de messire Gabriel-François, comte De Lavaux, chevalier, seigneur de Semerécourt, Apremont, capitaine aux Gardes de Son Altesse Royale, son cousin.

 

XV. Acte baptistaire de Nicolas De Landrian, fondateur de la cure et de l'église d'Outremécourt.

 

« Nicolas, fils de messire De Landrian, et de Damoiselle Philiberte Tranchot, sa femme, fut baptisé à Gueudreville, le 21 juin 1647, eut pour parrain messire Hector de l'Epine, seigneur de Saint-Ouen, et pour marraine haute et puissante Dame, Madame la Marquise de Lenoncourt, Baronne de Beaufremont. »

 

(Suivant l'extrait fait et attesté par F. Thouvenot, curé de Gueudreville, le 30 octobre 1749.)


PIECES JUSTIFICATIVES 

SEIZIEME ; DIX-SEPTIEME ;

 DIX-HUITIEME EXTRAITS .

 

XVI. Lettre du général, comte Drouot, à l'occasion de la mort de M. le chevalier De Landrian.

 

Jean-Baptiste De Landrian, fils d'Antoine-François De Landrian, né à Bourmont, le 2 mars 1741, décéda à Nancy, le 16 octobre 1835, dans sa 95e année. Il était colonel de la garde nationale de Nancy depuis l'organisation définitive en 1817, quand éclata la révolution de 1830. Pour assurer l'ordre, le général Drouot descendit sur la place publique, accompagné de M. De Landrian, qui revêtit son uniforme à l'âge de 90 ans. La vénération de tous les bons citoyens environnait M. De Landrian, et sa mémoire n'est point éteinte dans celle des honnêtes gens. On peut dire que M. le général Drouot, dans la lettre suivante qu'il écrivit à M. le Baron Du Montet, se rendit en quelque sorte l'interprète de sentiments unanimes.

M. le chevalier De Landrian, entré au service en qualité d'enseigne au régiment d'Infanterie-Dauphin, le 6 mai 1759, se trouva le 1eraoût suivant à la bataille de Minden; nommé capitaine-commandant le 1er septembre 1780, décoré de la croix de Saint-Louis, le 16 mai 1782, major au régiment de Bretagne-Infanterie, le 1ermai 1788, il quitta le service en 1791, et reçut du Consulat une solde de retraite. M. De Landrian avait fait sept campagnes, de 1759 à 1762 consécutivement, dans la fameuse guerre de sept ans, contre Fréderic-le-Grand, et celle de 1767, en Corse.

 

 

Lettre :                           Nancy, le 17 octobre 1855.

 

« Monsieur le Baron,

 

» Je viens d'apprendre, avec une douleur profonde, la mort du respectable M. De Landrian, votre oncle. Ce vénérable Nestor des armées françaises m'avait inspiré autant de respect que d'attachement. Je le regrette vivement, et je prends une grande part à votre douleur et à celle de votre famille. »

 

» J'ai l'honneur d'être, monsieur le Baron, etc.

» Signé : Général DROUOT».

 

Réponse :

 

« Mon Général,

« Si quelque chose est capable d'adoucir la douleur que ma famille éprouve de la perte du patriarche qui liai était si cher, c'est sans doute de vous entendre exprimer avec tant de bonté les regrets que vous lui accordez : « ce vénérable Nestor des armées françaises vous avait inspiré autant de respect que d'attachement, » telles sont vos paroles ! elles élèvent un monument d'honneur au soldat de Minden, en 1759, au bon citoyen, à l'homme toujours obligeant, calme, sage et vrai, à l'ami de la paix et de la conciliation, au philosophe pénétré de ses devoirs envers Dieu et envers l'humanité. Nous désirions de la gloire pour les 95 années de la vie loyale de notre oncle — du vieux colonel De Landrian : la lettre que vous avez eu la bienveillance de m'écrire hier accomplit ce voeu, veuillez en agréer ma profonde reconnaissance et celle de toute ma famille.

 

« J'ai l'honneur d'être, etc.

 

» Baron Du MONTET, ancien militaire. »

 

Nancy, le 19 octobre 1855.

 

On aimera, nous le pensons, à voir réunis dans une même communauté d'idées d'honneur, le vieux soldat de Minden, né gentilhomme, le comte Drouot, et le Baron Du Montet, tous ayant tiré l'épée sur des champs divers.

M. le chevalier De Landrian ne laissa point de postérité de son union, comme il a été dit, avec Damoiselle Thérèse-Emerite Du Val.

 

XVII. Maison de Pavée, Barons de Montredon, Marquis de Villevieille, etc.

 

Sa généalogie, imprimée depuis longtemps, constate ses alliances avec les Maisons les plus illustres du Languedoc et de la Provence. Messire Jean-Raymond De Pavée, marquis de Villevieille, épousa Françoise-Mélanie De La Fare[2], en laquelle s'est éteinte la ligne directe du maréchal. De La Fare, Philippe-Charles[3], mais non la Maison qui continua de briller. Leur fils aîné, Charles, marquis de Villevieille, se maria à Louise-Françoise Viel De Lunas, fille de messire Antoine Viel De Lunas, Baron Du Pouget (dont la postérité existe en la personne de M. Viel De Lunas, marquis d'Espeuilles, sénateur, etc.) ; et de Marie-Thérèse DeLauris Castellanne, soeur du marquis De Montcalm, commandant en chef les troupes françaises dans l'Amérique septentrionale, et tué en 1756, devant Québec, au Canada.

 

De ce mariage fut issu Louis-François-Jean De Pavée, comte, puis marquis De Villevieille, lequel s'unit à Henriette-Hélène-Ayrnée de La Boutetière[4] De Saint-Mars ; dont la mère, Adélaïde, comtesse De La Fare, était soeur du comte De La Fare Venejean, maréchal de camp, etc. [5], et du cardinal Duc De La Fare, évêque de Nancy, puis archevêque de Sens, Commandeur des Ordres du Roi, Ministre d'Etat, Pair, etc., l'un des cardinaux parrains du Roi, lors du sacre de Charles X, et choisi par ce monarque pour prononcer le discours en cette solennité. On sait qu'il avait aussi prononcé le discours d'ouverture lors des Etats généraux, en 1789.

 

De cette union est issue Blanche-Henriette-Radegonde-Julie-Hedwige, mariée en 1854 à M. Jean-Baptiste René De Landrian, des comtes et marquis de Landriani, XI° degré de sa Maison.

 

XVIII Alliances de la maison de Sarrazin.

 

Amprône de Sarrazin, fille d'honoré seigneur Jean de Sarrazin, écuyer, seigneur de Germainvilliers, et d'honorée dame Marguerite Dehée, épousa Antoine-François de Landrian, chevalier, seigneur d'Alarmont, le 11 novembre 1755.

Barbe de Sarrazin laissa de son mariage avec messire Claude Simonet, chevalier, seigneur de Vougécourt, entr'autres enfants, Marie-Thérèse, mariée à messire Jean-Baptiste-René-Adrien, baron de Tricornot, le 11 juillet1774.

 

 

 

 

FIN DE L'OUVRAGE

DE J.CAYRON (1865).




[1] Ce dernier est historique par son dévouement lors des sièges de la Mothe, et par sa chronique rimée, qui retrace les malheurs des Lorrains fidèles. Il mourut conseiller du duc de Lorraine.

[2] De ce mariage vinrent après Charles : 2° Hannibal de Pavée de Vieilleville ; Commandeur-Bailly de l’Ordre de Malte 3° N de Pavée de Vieillville, auditeur de Rote, puis évêque de Bayonne, seigneur de Marac ; 4° puis plusieurs filles.

[3] Marquis ; chevalier de la Toison d’Or, commandeur des ordres du Roi, chevalier d’honneur de l’infante d’Espagne…

[4] Ancienne Maison du Poitou.

[5] Marié à Mlle de Caraman ; Dame d’honneur de la comtesse d’Artois,

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