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L'Avènement du Grand Monarque

L'Avènement du Grand Monarque

Révéler la Mission divine et royale de la France à travers les textes anciens.

au fil du temps

Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #AU FIL DU TEMPS

Un homme de moins pour la Tradition...c’est ainsi, en 2019, que je commençais mon hommage à

Jacques ANJOURAND " dit Jacques d’Arès"

JACQUES D'ARÈS

Chevalier des Palmes académiques,
Diacre de l’Église Catholique Orthodoxe de France,
Historien des Civilisations et des Religions,
Président d’Honneur du Centre Européen des Mythes et Légendes ;

Décédé à 93 ans le 9 avril 2018. Comment ne pas l’oublier !

Mais avant…

Jacques nait le 26 janvier 1925. Son père est unique héritier de propriétaires terriens. Sa mère issue d’une famille d’artistes. Ce délicat mélange donnera à Jacques à la fois le goût des voyages et l’amour de l’art et des belles choses qu’on lui connaissait. Ces parents possédaient une demeure bourgeoise de 14 pièces avec ferme contiguë. L’ambiance était paradisiaque jusqu’au jour où la faillite familiale intervient. On ne sait pourquoi, mais à l’annonce de la nouvelle, le hasard (ce vilain mot) aidant sûrement, sa mère Suzanne allume la TSF de laquelle s’échappe une voix ! Ce n’est autre que celle de Paul Le Cour qui termine, à l’antenne, une conférence sur l’Atlantide… Narcisse, le père de Jacques, afin de palier la vente des biens, décide de construire une demeure sur l’unique terrain qu’il réussit à conserver mais, en attendant, que faire de Suzanne et de Jacques ?

C’est là qu’intervient Paul Le Cour en faisant une proposition au père de Jacques. « Je viens de divorcer, ma femme trouve son appartement trop grand. Je laisse mon petit logement à ma fille Denise qui va se marier. J’aurais donc une pièce de libre, Si Suzanne peut apporter un lit et une armoire, je peux l’héberger le nombre de mois nécessaires. Quant à Jacques, on achètera un lit-cage… » Et la suite fera que Jacques suivra les pas de Paul Le Cour dans de ses déplacements, voyages ou conférences…

Longtemps éditorialiste de la Revue Atlantis (aujourd'hui définitivement éteinte), auteur de nombreux articles pour celle-ci. Également édité, il rédige une encyclopédie en 5 tomes qui reste son œuvre majeure. Voici pour rappel les 4ième de couvertures de chaque tome :

Tome 1 Mythologie : Pour conserver l'enseignement oral des ancêtres, la plupart des peuples ont connu des mythologies cachant les origines de l'homme et de l'univers. Sous les voiles de récits fabuleux, elles sont de véritables documents sur l'histoire secrète de l'humanité. Quelle aventure merveilleuse, que d'essayer de décrypter les points communs des différentes civilisations africaines, asiatiques, américaines ou nordiques. Voici que s'éclairent, d'une lumière nouvelle, les grandes énigmes, Atlantide, Mû, mégalithes ou pré-Incas.

Tome 2 : Religions non chrétiennes : À travers l'histoire comparée des religions - véhicule privilégié de la connaissance - et les symboles mystiques, cette collection nouvelle se propose d'embrasser, dans une « synthèse encyclopédique », l'essentiel de l'ésotérisme. Cette vaste fresque de l'évolution de l'humanité, plonge dans les aspects secrets et initiatiques des diverses religions et philosophies renouant avec la tradition primordiale et la révélation primitive, qui auraient été communes à toute l'humanité il y a quelques dizaines de millénaires. Religions non chrétiennes : quels liens mystérieux unissent toutes les religions du monde, faisant dire à Saint-Augustin que le Christianisme existait déjà bien avant la venue du Christ ? Ce livre, au travers de l'ésotérisme, clé indispensable pour ouvrir des portes demeurées trop longtemps fermées, aborde ces rapports difficiles mais exaltants.

Tome 3 Les Avatars du Christianisme : Jésus a-t-il réellement existé ? Qui était-il ? Dieu, homme, prophète, juif, celte ? Que valent les textes sacrés ? Que cachent-ils ? Après la mort du Christ, le monde chrétien s’organise, imposant la loi nouvelle, livrant des combats doctrinaux incessants, étouffant les hérésies. Mais que reste-t-il de ces quatre premiers siècles ? Une église forte, un message trahi ? Le meilleur n’est-il pas dans l’ombre ?

Tome 4 : Au-delà du Christianisme : Mythologies, religions non chrétiennes, les avatars du christianisme, un cycle s’achève, une porte se ferme, une autre doit s’ouvrir. Analysant, dans ce quatrième volume mille ans d’histoire, à travers moines, templiers et compagnons, cathares, rose-croix, francs-macons, johannistes, occultiste, et même Teilhard de Chardin, Jacques d’Arès en dégage la trame ésotériques, celle qui demeurera « au-delà du christianisme. »

Tome 5  L’Éveil initiatique : À travers l'histoire comparée des religions, véhicule privilégié de la connaissance, et les symboles mystiques, cette collection nouvelle se propose d'embrasser - dans une « synthèse encyclopédique » - l'essentiel de l'ésotérisme. Cette vaste fresque de l'évolution de l'humanité plonge dans les aspects secrets et initiatiques des diverses religions et philosophies, renouant avec la Tradition primordiale et la Révélation primitive, qui auraient été communes à toute l'humanité il y a quelques dizaines de millénaires. "L'éveil initiatique" : après les aspects secrets de la Tradition primordiale - à travers les diverses formes des religions dans leur déroulement historique (tomes 1 à 4) - voici le début d'un authentique cheminement initiatique. Pour appréhender le symbolisme, comme preuve de l'unité fondamentale des religions, il convient de retrouver les principes essentiels : Kabbale et cabale, nombres sacrés, lettres « couronnées » et « divine proportion » ; astrologie religieuse, rythmes et musiques sacrés ; lumière et couleurs ; mythes et contes de fées ; vase sacré et Graal. L'initié pourra, dès lors, en couronnement de sa « queste », devenir « épopte », c'est-à-dire « voir au-delà » de la réalité des choses, et découvrir les causes qui engendrent les phénomènes et remonter ainsi à la Cause des causes.

Il participe également à un collectif : Vézelay et Saint Bernard :

Qualifié par Maurice Barrès de « Colline inspirée », Vézelay, haut lieu de l’Occident, est en grande partie méconnu, malgré l’influence des visiteurs et des pèlerins. Très naturellement, l’ancien haut lieu celtique est devenu chrétien et les reliques de sainte Marie-Madeleine ont suscité une immense ferveur populaire. C’est alors que se construisit la prestigieuse basilique, véritable « acropole chrétienne »…

Jacques d’Arès, dont nous souhaitons aujourd’hui le 5ième souvenir de sa naissance à la Gloire céleste était aussi conférencier, guide et orateur de talent. Il nous manque incontestablement.

Merci, avec Jean Phaure, de m'avoir indiqué la voie...Merci à Luc Croizé et à Patrick Darcheville pour les photos qui agrémentent ce souvenir …

Jacques D'Arès et Luc Croizé (Cherchant sincère) et d'une grande fidélité à l'égard de Jacques.

De gauche à droite : Patrick Darcheville, Jacques d'Arès, Luc Croizé, X, Jean Rouvet, X, Jean-Claude Pique lors d'une excursion. 

Puisses-tu, cher Jacques, de là où tu es, nous aider à maintenir la Tradition!

À JACQUES. RHONAN DE BAR.

 

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #AU FIL DU TEMPS

L’exposition

«  Alphonse DAUDET »

Ce Nîmois connu mais pas assez reconnu

organisée par  Monsieur  Christian Lacour

en partenariat avec la fédération des associations

« éternel Alphonse Daudet »

Librairie Papeterie Éditions LACOUR-OLLÉ

25 Boulevard Amiral Courbet 30000 Nîmes.

Horaires d’ouverture

du lundi au samedi de 9h à 19h au premier étage. Entrée Libre.

Depuis notre dernière visite auprès de la Vénérable Maison des Éditions Lacour, le musée Daudet, qui se voulait de prime abord un essai, a pris bien de l'importance et les visiteurs affluent de toutes parts, pour découvrir, ou redécouvrir ce grand auteur qu'est Alphonse Daudet, puisque l'on ne peut parler de lui qu'au présent. En effet, réduire l'écrivain à ses célèbres "Lettres de mon Moulin" c'est le réduire à ce qu'il n'est pas! Bien au contraire, auteur engagé, il a laissé plus de 50 ouvrages, tous horizons confondus, que les Éditions Lacour-Ollé se chargent actuellement de rééditer http://www.editions-lacour.com/alphonse.daudet-20-1354.php

À découvrir http://www.editions-lacour.com/midi.libre.redecouvrir.alphonse.daudet-35-147.php

ou sur youtube dans ce court métrage de présentation https://www.youtube.com/watch?v=9u0skmp6HO4

Nous vous invitons a pousser la porte du 25 boulevard Amiral Courbet. À vous laisser conquérir par l'ambiance chaleureuse des lieux. Nous vous laissons vous imprégner de cette essence mystérieuse même qui compose l'oeuvre magistrale d'Alphonse Daudet.

Mais la Maison Laour-Ollé, outre sa qualité d'éditeur, c'est aussi une librairie Papeterie et cadeaux qui regorge de trésors. Quiconque pénètre dans les lieux, ne peut être que séduit par la diversité des nombreux articles qui s'y trouvent. Faute de pouvoir vous y rendre, ce que nous vous conseillons de prime abord pour les chanceux résidant à proximité, nous vous invitons à consulter les liens suivants :

http://htpps://www.instagram.com/librairiepapeterielacour

https://www.lacour-olle.com/index.php/boutique-lacour-olle

Chères lectrices, chers lecteurs

Nous vous invitons à partager en masse les liens ci-dessus. Nous vous convions, pour que perdure cette vénérable Maison, à la faire connaître à vos amis, à vos proches, à tous ceux dont vous serez sûr(e)s qu'ils ne resteront pas insensibles au contexte actuel. Par avance, Nous vous remercions.

Rhonan de Bar en la cité Crista Arnaudorum.

Photos 2018.
Photos 2018.
Photos 2018.
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Photos 2018.
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Photos 2018.
Photos 2018.
Photos 2018.
Photos 2018.
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Photos 2018.

Photos contextuelles. CL.
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Photos contextuelles. CL.
Photos contextuelles. CL.
Photos contextuelles. CL.
Photos contextuelles. CL.

Photos contextuelles. CL.

Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar
Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar
Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar
Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar
Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar
Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar
Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar
Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar
Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar
Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar
Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar

Photos musée Alphonse Daudet. © Rhonan de Bar

La Vénérable Maison Lacour Ollé, c'est aussi cette anecdote qui fait que, comme nous disions supra, une fois que l'on a pénétré dans les lieux, il est bien difficile de ne pas s'y attacher. 

Nous sommes en 2014, un taxi s'arrête devant notre magasin, un homme habillé de noir, une chevelure indisciplinée et le regard pétillant en descend, très rapidement il m'explique qu'il est attendu au salon de la biographie et qu'il souhaite absolument ramener à Paris, des objets qu'il vient de découvrir dans notre magasin d'art. C'est Monsieur Gonzague Saint Bris. Tel un enfant, il pénètre dans les lieux et en 15 mm fait son choix, il est au milieu de l'histoire de France et des fleurs de lys, les objets lui parlent. Il m'explique alors que même à Paris, il n'existe pas un tel magasin. Je lui précise qu'il est dans la plus vieille librairie-papeterie de France, la 7ème génération, fasciné, il rencontre alors Christian LACOUR-OLLE et signe notre livre d'or...  Chaque année, il ne manquera pas de venir nous rendre visite. Ironie de l'histoire dans quelques jours, le Prince Charles Emmanuel de Bourbon-Parme, notre auteur faisait partie de ses invités pour la forêt aux livres ... Nous tenions à rendre hommage à ce grand écrivain, ce défenseur de l'histoire de France, cet amoureux du Lys. Merci Monsieur Saint Bris.

Maud CHAUDRON

 

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #AU FIL DU TEMPS

I

Manière de construire un cadran solaire, formulée au

12ième siècle dans un manuscrit de la Bibliothèque de

Reims[1].

« Scias quantum sol debet ascendere in ipsa die qua volueris horas probare, et ipsam ascensionem vet altitudinem solis, a primo gradu ortus solis usque ad ultimum, partire per VI partes, ipsasque signa, et dum sol pervenerit ad ipsa signa in halhidada, scies sic horas certas usque ad VI tam ; et post VI tam, returna descendendo usque ad occassum ; sed tu, lector, si diligenter animadvertere queris, tu ipse per predictam vaztolcoram, id est speram plenam, diversa poteris fabricare horologia. » (Une main du 12ième siècle donne ces indications sur le manuscrit 134 de la Bibliothèque de Reims, manuscrit provenant de l'abbaye de Saint-Thierry, f° 135 v, voir le Catalogue, t. I, p. 128.)

TRADUCTION

Sache de combien le soleil doit monter dans le jour dont tu voudras marquer les heures, et cette ascension ou hauteur du soleil, tu la diviseras en six parties depuis le premier degré de son lever jusqu'au dernier, mettant un signe sur chacune d'elles, et quand le soleil arrivera sur ces signes tracés par l'alidade, tu sauras ainsi les heures certaines jusqu'à la sixième ; et, après la sixième, retourne en descendant jusqu'au coucher du soleil ; alors toi, lecteur, si tu cherches à te rendre compte avec soin, toi-même par le calcul ci-dessus, c'est-à-dire par la sphère entière, tu parviendras à fabriquer diverses horloges.

II

Devises pour les cadrans

(Extrait d'un manuscrit de la Bibliothèque de Reims),

Duplicat umbras, ayant égard au soleil qui fait croître les ombres à proportion qu'il s'éloigne de nous et aux ombres de la mort qui avancent au prix que les heures sont marquées par celles de l'aiguille.

Et spe et metu, parce que, selon les heures bonnes ou mauvaises qui doivent arriver, on espère ou on craint.

Passibus oequis, ce mot de Virgile répond à l'égalité du mouvement de l'ombre et de la clarté du soleil. Omnibus idem, parce que le soleil produit un même effet en toutes les heures corne Dieu tout bon et tout puissant est le même à toutes ses créatures.

Stylo cuncta premit, parce qu'en effet l'aiguille porte son ombre à toutes les parties du cadran et qu'il n'y a rien au monde que le temps, figuré par le soleil, ne perce de ses traits.

Num ullima ? quis scit ? Celle-ci est morale et chrétienne tout ensemble, ayant égard à cette parole de l'Evangile : nescilis diem neque horam[2].

Quoe sit quis scit, parce qu'en effet tous les hommes ignorent quelle sera l'heure en laquelle ils mourront.

Ultimse memor, c'est-à-dire qu'il faut toujours penser à la mort.

Giro brevi, regarde la brièveté de la vie qui s'échappe, comme le soleil, par une course qui s'échappe promptement.

Sic ad metam currimus omnes, voulant dire que nous courons tous vers le bout de la course, comme l'ombre du cadran qui parvient h la dernière heure du jour en peu de temps.

Trita via sed non peracta, car la route du soleil, où il passe si souvent, n'est pas encore achevée.

Sol solus solo salo, celle cy est un jeu de parole pour dire que le soleil est une illustre figure, est le seul qui exerce son empire absolu sur la terre et sur la mer.

Ex illis una, parce que de toutes les heures du jour, il y en aura une seule qui sera proprement la nôtre, et pour dire aussi que l'aiguille n'en marque qu'une seule à la fois.

E fulgore cadit, car l'ombre se forme par le corps interposé à la lumière, et cela regarde aussi l'éclat de la, fortune de quelqu'un qui les expose au danger de sa chute.

Obscurata signal, voulant dire que l'heure ne se marquant que par l'obscurité, nous donne avertissement de la mort.

Aspicit et despicit, parce que corne le soleil regarde l'aiguille et abaisse son image sur la table du cadran, aussi le vrai soleil, de justice, qui nous regarde, nous abaisse vers la terre pour nous humilier quand nous concevons des pensées d'orgueil.

Deicit aliquando, parce que le soleil n'éclaire pas toujours.

Momentaneo cursu sed perenni, parce que le cours du soleil, roy des jours et des heures, s'achève en peu de temps et ne finit jamais.

Nec sine luce viget, car le cadran ne marquerait pas les ombres si le soleil n'éclairait jamais, corne nous serions bientôt anéantis si nous n'étions soutenus par la vraie lumière qui nous prête la vie. Absente périt, revient presqu'au même sens.

Utrumque monet, c'est-à-dire la fin du jour et la fin de la vie.

Omnibus non semper, parce qu'il y a des intervalles que le soleil ne communique pas sa lumière, comme il y a des temps que Dieu retire ses grâces des pêcheurs.

Ignota certa tamen, faisant allusion à ce que l'heure de la mort est inconnue, bien qu'elle soit certaine.

Non uni tantum, parce que le soleil n'éclaire moins pour les uns que pour les autres, et qu'il se communique à toutes les heures successivement.

Non aufert sed differt, faisant allusion à l'aiguille du cadran qui n'empêche pas tout à fait la clarté du soleil, mais qui en diffère pour un moment la vive splendeur, ayant aussi égard aux rayons du vray soleil de justice qui ne se communiquent pas toujours également.

Aspice et aspiciar, corne si le cadran disait au soleil : si vous ne me regardez pas on n'aura pas de soucy de me regarder, ce qui s'applique aussi aisément à plusieurs qui ne seraient pas considérables sans la faveur du roy ou plutôt à ceux qui élèvent leurs pensées jusqu'à Dieu.

Splendori obstet sic phoebo fratri, voulant dire que l'ombre de l'aiguille fait obstacle à la lumière du soleil corne la lune quand elle éclipse sa clarté, ce qui ne dure que bien peu de temps, sans que l'un porte plus de préjudice à la terre que l'autre aux lignes qui sont marquées sur le cadran.

E defectu quadrat, parce que le petit éclipse du soleil qui tombe sur la ligne du cadran qui marque l'heure à son juste rapport au grand astre qui éclaire le monde et qui nous fait connaître en quelque façon les moments de notre vie.

In conspectu sua, car l'heure ne peut subsister que par les regards du soleil, non plus que la vie sans les regards de la miséricorde infinie.

Nescitis diem ne que horam (Bibliothèque de Reims, Cabinet des Manuscrits, Extrait du Recueil manuscrit et inédit de P. N. PINUHART, chanoine régulier, au tome 14, n° 1152, pages .155 et 156).

[1] A signaler encore dans notre dépôt rémois la Gnomonique ou science des horloges solaires, mise en pratique par M. DEMICHEL, anno 1607, manuscrit n°984 de la Bibliothèque de Reims, petit in-folio, reliure du temps, de 350 pages, avec nombreuses ligures géométriques et calculs, table des matières à la lin, sans légendes horaires.

[2] A rapprocher de la sentence d'un cadran de 1690 à Thônes (Savoie) :

Tu vois l'heure ; Tu ne scais l'heure.

et de celle d'un cadran d'une renne aux environs de Paris : Il est plus tard que lu ne crois. — (.Bulletin du diocèse de Reims, 5 novembre 1910, p. 553).

 

Les Cadrans solaires ici représentés ne sont pas en lien avec l'extrait de cet article.
Les Cadrans solaires ici représentés ne sont pas en lien avec l'extrait de cet article.
Les Cadrans solaires ici représentés ne sont pas en lien avec l'extrait de cet article.
Les Cadrans solaires ici représentés ne sont pas en lien avec l'extrait de cet article.
Les Cadrans solaires ici représentés ne sont pas en lien avec l'extrait de cet article.

Les Cadrans solaires ici représentés ne sont pas en lien avec l'extrait de cet article.

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