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L'Avènement du Grand Monarque

L'Avènement du Grand Monarque

Révéler la Mission divine et royale de la France à travers les textes anciens.

Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #EN FAVEUR DE LA MONARCHIE

HOMMAGE A MARIE-ANTOINETTE

JOSEPHE-JEANNE DE LORRAINE

ARCHIDUCHESSE D’AURICHE

REINE DE FRANCE.

 

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Ce 16 octobre 2012.

 

219ième anniversaire de la décollation de Marie-Antoinette.

 

A vous ma Reine. A vous Madame, que la cupidité mais plus encore la folie des séditieux a menée à l'échafaud. Vous Madame dont le destin tragique était inscrit dès le berceau et pourtant devant lequel vous n’avez jamais failli. Vous Madame sur qui l'on a beaucoup menti, l’humble Chevalier que je suis vous adresse, en ce jour de commémoration de votre Martyre, ses pensées les plus élogieuses et ses pensées les plus affectueuses d'un fils, si le Ciel le conçoit, non de sang, mais d'âme !

 

Vive la Reine !

 

 

LETTRE DE MARIE-ANTOINETTE

A SA SŒUR

MARIE-ELISABETH.

 

Ecrite à Paris le 16 Octobre 1793. 4h30 du matin.

 

« C'est à vous, ma soeur, que j'écris pour la dernière fois : je viens d'être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers momens.

Je suis calme comme on l'est quand la conscience ne reproche rien ; j'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants ; vous savez que  je n'existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse! J'ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n'ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre ; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eux deux ici ma bénédiction. J'espère qu'un jour, lorsqu'ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins.

Qu'ils pensent tous deux à ce que je n'ai cessé de leur inspirer : que les principes et l'exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie ; que leur amitié et leur confiance mutuelle en feront le bonheur. Que ma fille sente qu'à l'âge qu'elle a elle doit toujours aider son frère par des conseils que l'expérience qu'elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer; que mon fils, à son tour, rende a sa sœur tous les soins, les services que l'amitié peut inspirer ; qu'ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union. Qu'ils prennent exemple de nous : combien, dans nos malheurs notre amitié nous a donné de consolation; et dans le bonheur on jouit doublement, quand on peut le partager avec un ami ; et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n'oublie jamais, les derniers mots de son père, que je lui répète expressément : « qu'il ne cherche jamais à venger notre mort » »

J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine; pardonnez-lui, ma chère sœur ; pensez à l'âge qu'il a, et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut, et même ce qu'il ne comprend pas : un jour viendra, j'espère, où il ne, sentira que mieux tout le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux. Il me reste à vous confier encore, mes dernières pensées; J'aurais voulu les écrire dès le commencement du procès ; mais outre qu'on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide que je n'en aurais réellement pas eu le ténus.

Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j'ai été élevée, et que j'ai toujours professée ; n'ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s'il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop, s'ils y entraient une fois, je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j'existe. J'espère que, dans sa bonté, il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis long-tems pour qu'il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais, et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j'aurais pu vous causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu'ils m'ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J'avais des amis ; l'idée d'en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j'emporte en mourant ; qu'ils sachent, du moins, que, jusqu'à mon dernier moment, j'ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur ; puisse cette lettre vous arriver! Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfans : mon Dieu ! qu'il est déchirant de les quitter pour toujours. Adieu, adieu, je ne vais plus m'occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m'amènera peut-être un prêtre ; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot, et que je le traiterai comme un être absolument étranger. »

 

 

MONTJOYE SAINT DENYS.

 

 

RHONAN DE BAR.

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #PRESENTATION LIVRES

 

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HISTOIRE DU BLASON ET SCIENCE DES ARMOIRIES.

 

 

Très intéressante réédition par les éditions Lacour-Ollé de l'ouvrage de G.EYSENBACH. L'auteur eut pour mérite de remettre à l'honneur ce que le temps, mais surtout les hommes, avaient pris la peine de faire tomber en disgrâce. A l'instar du Père Ménestrier, ce livre fondamental sur l'art du blason ravira tous les amoureux de l'Héraldique. Le blason de la 1ère de couverture est celui de l'éditeur même. Nous le devons à Pierre Daniel de Losada (diplômé en Héralique, Généalogie, Droit nobiliaire et en Vexillologie) il peut se lire ainsi : "De sable, à une fleur de lys sous une croix ancrée à dextre et deux plumes passées en sautoir à senestre, tout cela d'or".

 

Extrait 4ième de couverture : "S'il est une science qui, étudiée avec amour, ait excité un enthousiasme et une admiration portés jusqu'au culte et à la dévotion, et qui, plus tard, par un triste revirement de l'esprit humain, soit tombée dans le discrédit le plus complet, c'est à coup sûr celle du blason..."

 

Bonne lecture à tous les passionnés, à tous les curieux...


Rhonan de Bar.

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #PRESENTATION LIVRES

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NICOLAS VITON DE SAINT-ALLAIS. (1773-1842)

 

Ce volume est le 1er d'une série de 21 tomes. L'auteur conscient de la tâche énorme à accomplir a préféré opter pour une classification indépendante dans chaque volume. C'est-à-dire que les tomes suivants auront aussi un classement alphabétique de A à Z.

Chaque tome comporte l'historique de 120 à 180 familles...L'ensemble, une fois réédité, fournira au lecteur une somme considérable d'environ 12000 pages.  Sur demande auprès des Editions Lacour-Ollé, il vous sera possible d'obtenir le sommaire des tomes parus.

 

 

4ième de couverture.

 

A LA NOBLESSE FRANÇAISE


La noblesse est, par la nature de son institution, l'honneur de la patrie , l'ornement du trône et le plus ferme appui du roi. Elle compose la première classe de la nation, et c'est de ce rang élevé qu'elle donne au peuple l'exemple de toutes les vertus sociales et politiques sur lesquelles repose la solidité des empires. Notre histoire offre des périodes qui jètent le plus grand éclat sur la noblesse française; mais, Messieurs, sans replacer sous vos yeux ces époques qui sont loin de nous , je me contenterai de retracer à votre mémoire ce qui s'est passé de nos jours, pendant le malheureux interrègne qui vient de finir.
Des milliers de gentilshommes, fidèles à la voix de l'honneur et à l'exécution de leurs devoirs , n'ont- ils pas signalé d'une manière ineffaçable leur amour et leur dévouement pour nos princes ? Privations de toute espèce, ruine entière de leur fortune, délaissement de leur famille, le danger même de perdre la vie, rien ne leur a coûté pour se rapprocher, de corps et d'esprit, de l'auguste chef de la famille de leur dernier souverain.

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