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L'Avènement du Grand Monarque

L'Avènement du Grand Monarque

Révéler la Mission divine et royale de la France à travers les textes anciens.

Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #EN FAVEUR DE LA MONARCHIE

À vous ma Reine, à vous Madame, que la cupidité mais plus encore la folie humaine a menée à l'échafaud. Vous Madame, sur qui l'on a beaucoup menti, j'adresse, en  ce jour de commération de votre martyre, mes pensées les plus élogieuses et les plus affectueuses d'un fils, non de sang, mais d'âme!

Rhonan de Bar.

"C’est à vous ma sœur, que j’écris pour la dernière fois. Je viens d’être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments. Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien. J’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants ; vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez par votre amitié tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse !

J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas ! La pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre. Je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra. Recevez pour eux deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins. Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer, que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie, que leur amitié et leur confiance mutuelle, en feront le bonheur.

Que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a, elle doit toujours aider son frère par les conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer ; que mon fils, à son tour, rende à sa sœur tous les soins, les services, que l’amitié peut inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union. Qu’ils prennent exemple de nous. Combien, dans nos malheurs, notre amitié nous a donné de consolations, et, dans le bonheur, on jouit doublement quand on peut le partager avec un ami ; et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ?

Que mon fils n’oublie jamais les derniers mots de son père, que je lui répète expressément : qu’il ne cherche jamais à venger notre mort ! J’ai à vous parler d’une chose bien pénible en mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine ; pardonnez-lui, ma chère sœur ; pensez à l’âge qu’il a, et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu’on veut, et même ce qu’il ne comprend pas. Un jour viendra, j’espère, où il ne sentira que mieux tout le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux. Il me reste à vous confier encore quelques pensées. J’aurai voulu les écrire dès le commencement du procès ; mais, outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le temps.

Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai toujours professée. N’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas si il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop s’il y entrait une fois, je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe.J’espère que dans sa bonté Il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps pour qu’Il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais, et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurai pu vous causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J’avais des amis ; l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant ; qu’ils sachent, du moins, que jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux.

Adieu ma bonne et tendre sœur ; puisse cette lettre vous arriver ! Pensez toujours à moi : je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu ! Qu’il est déchirant de les quitter pour toujours. Adieu, adieu ! Je ne vais plus m’occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre ; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot, et que je le traiterai comme un être absolument étranger."

Marie-Antoinette. 16 octobre 1793.

Marie-Antoinette. Gardienne de la Rose.

Marie-Antoinette. Gardienne de la Rose.

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #ETUDES HISTORIQUES SUR LIEUX SAINTS

CATHÉDRALE NOTRE DAME DE SENLIS.

F.T. JOLIMONT. 1831.

Il y a peu de cathédrales dont les historiens se soient moins occupés que de celle de Senlis et malgré nos actives recherches, notre notice sur ce monument se ressent de cette complète stérilité de documens. La tradition, plutôt que l'histoire écrite, nous a transmis seulement comme fait à-peu-près constant, qu'un certain Régulus plus connu dans l'histoire ecclésiastique sous le nom de St-Rieul, venu dans les Gaules avec St-Denis dans le 3ième siècle, y prêcha la foi catholique aux Sylvanectes , peuples du pays dont la conversion fut en grande partie son ouvrage, et fonda dans leur ville principale, depuis nommée Senlis, la première église dont il fut le premier évêque : il est vrai que la mission de ce saint était réclamée par deux églises, celle d'Arles et de Senlis , qui, chose plus surprenante, prétendaient toutes deux conserver et posséder son corps bien entier, ce qui démontre seulement ou qu'il y a eu deux saints du même nom ou qu'une des deux reliques était apocryphe[1]; quoiqu'il en soit nous regardons jusqu'au contredit St-Rieul comme le fondateur de l'église de Senlis. Ce saint prélat parcourait avec la même ardeur les villes, les campagnes, les bourgs, les chaumières et les châteaux, il sermonait souvent eu pleine campagne à cause de la foule qui se pressait pour l'entendre et au nombre des miracles dont il appuyait ses discours et que rapportent les légendes, nous citerons celui de la grenouille, parce que la croyance s'en est conservée dans le peuple du pays, et qu'il a été l'objet d'un monument de peinture dont on a constamment depuis décoré l'autel de la chapelle dédiée à ce saint. Un jour qu'il prêchait à Reulli, près d'une grande mare, il imposa tout à coup silence aux grenouilles, dont les croassemens interrompaient son saint ministère, et lorsqu'il eût fini il ne permit qu'à une seule de recommencer, en sorte que depuis ce tems ou n'a jamais entendu qu'une grenouille croasser dans la Mare de Reulli.

Depuis l'apostolat de ce saint Evêque, en grande vénération à Senlis, nous n'avons aucune connaissance exacte ni des faits ni des édifices qui se sont succédés. L'église actuelle qui, à ce que l'on croit, existait déjà en 13o4, fut incendiée par le feu du ciel, et restaurée par parties depuis , à différentes époques : ce qui paraît confirmé par l'examen même du monument, où il est facile de reconnaître un mélange des styles de cinq à six siècles différens depuis le i2rae et peut-être avant, jusqu'au 16ième.

La Cathédrale de Senlis consacrée sous le vocable de Notre-Dame, était suffragante de celle de Reims : elle est placée dans la partie la plus ancienne de la ville, dite la Cité qui existait du tems des Romains, sous le nom de Sylvanectum, et dont on voit encore beaucoup de vestiges. Ce n'est plus aujourd'hui qu'une église paroissiale.

EXTÉRIEUR.

Quelques voyageurs, quelques auteurs de dictionnaires géographiques, et en particulier l'auteur du Guide du Voyageur en France, (M. Richard) citent la Cathédrale de Senlis, comme fort peu remarquable et d'un gothique de fort mauvais goût. Nous ne pouvons être de leur avis; si la Cathédrale de Senlis est moins importante en général, moins somptueuse, d'une structure moins homogène ou moins régulière que quelqu'autre de nos monumens de ce genre, elle n'offre pas moins des parties extrêmement curieuses, riches de charmans détails et plusieurs aspects très-pittoresques.

La façade principale qui nous paraît être de la fin du XII" siècle ou de ce que nous appelons la seconde transition de style, est peut-être un peu étroite, mais d'une parfaite régularité de lignes et de distribution de vide et de plain, sauf les deux tours, qui comme celles d'une église suffragante, ne pouvaient pas être égales de forme ni de dimension, et ce portail offre dans la disposition des portes, dont la principale est comme à l'ordinaire ornée de statues et de groupes de figures sculptées sur les parois, le tympan el les .voussures; dans celle du vitrail qui la surmonte, des trois petites roses placées contre l'ordinaire au dernier étage , et de la jolie balustrade élégamment décorée de quatre figures d'anges et qui termine la partie centrale à la naissance de la portion triangulaire du pignon de la nef, ce portail disons-nous, offre une variété de style qu'il est bon d'observer, et qui peut comme plusieurs autres servir à prouver que l'architecture gothique présente beaucoup moins de monotonie qu'on ne le prétend, même dans les édifices de la même époque; mais ce qui rend le principal portail de l'église de Senlis, particulièrement digne d'attention c'est l'élévation, la légèreté et l'élégance étonnante du clocher méridional regardé comme un des plus beaux de France, et digne d'être comparé dans son genre au clocher neuf de l'église de Chartres , qui beaucoup plus moderne, plus compliqué et plus riche de détails, est peut-être moins sévère de forme et moins strictement beau. Celui de Senlis qui a deux cent onze pieds du sol à l'extrémité de la croix qui le surmonte, surpasse en hauteur les coteaux les plus élevés d'alentour, et est aperçu à plus de sept lieues de distance. On lui reproche avec raison sans doute comme au reste de la façade d'être trop étroit, ce qui nuit à sa perfection réelle, et laisse trop peu d'espace au mouvement des cloches qu'il renferme, inconvénient qui a causé deux fois en 1817, la rupture de celles que la piété des habitans y avait replacées récemment.

Les autres façades et le reste du monument en partie environnées de constructions accessoires ne peuvent être aperçues que partiellement, cependant elles présentent non-seulement plusieurs points de vue pittoresques, mais aussi quelques objets d'observation. Tels sont des vestiges d'architecture à plein cintre, vers le chevet et dans la portion inférieure du chevet lui-même, des restes de vieux bâtimens de difierens siècles, probablement faisant partie de l'ancien Cloitre, du Chapitre ou de l'Évêché, et enfin les deux portails latéraux reconstruits vers la fin du XVIIIième siècle, et terminés probablement sous le règne de François Ier dont on voit la Salamandre en plusieurs endroits; portails qui se font remarquer principalement celui du midi, par une prodigalité de détails , une richesse de structure, une coquetterie de formes qui contrastent singulièrement avec la simplicité du reste de l'édifice. On y remarque peu de figures, mais seulement sur le portail méridional, un groupe que le peuple appelle Dieu le Père, et qui représente la Trinité figurée par le Père Éternel sur sa poitrine repose le Saint Esprit sous la forme accoutumée d'une colombe, il tient la Croix sur laquelle est étendu le corps de Jésus-Christ; sur le portail du nord , une autre figure désignée sous le nom de Dieu le Fils, représente le Sauveur debout, les deux mains élevées vers le Ciel, dans l'altitude que prenaient les premiers Chrétiens pour prier. Enfin l'extrémité des deux pignons est également surmontée d'une figure assise.

INTÉRIEUR.

Presque toute la partie inférieure de l'intérieur de l'église de Senlis jusqu'aux grandes fenêtres, excepté les extrémités du transept, nous paraissent être de la primitive construction de l'édifice, c'est-à-dire de celle qui appartient aux XIIme et XIIIme siècles, ce qu'il est facile de reconnaître à la forme générale des piliers, particulièrement de ceux du chœur et à celle de leurs bases et de leurs chapiteaux, mais les grandes fenêtres et les voûtes sont évidemment beaucoup plus récentes ainsi que la plupart des chapelles dont quelques-unes sont ornées de jolis pendentifs, et qui furent très-certainement reconstruites à différentes époques après l'incendie qui réduisît en cendres presque tout cet édifice en 13o4, comme nous l'avons dit ci-dessus.

L'intérieur de l'église de Senlis est du reste d'un bel aspect bien proportionné et est remarquable par une suite de tribunes assez vastes et peu ordinaires ailleurs, qui comme à la Cathédrale de Paris, sont ménagées au-dessus des bas-côtés, et règnent tout autour de l'édifice. On y trouve çà et là de jolis détails de sculpture, particulièrement sur les murs des extrémités du transept moins riches que les portails extérieurs, mais embellis par l'effet des grandes roses et du vitrail inférieur, nous regrettons seulement que le chœur qui aurait du conserver sa simplicité primitive, ait été défiguré dans le siècle dernier par des ornemens et des peintures de mauvais goût et peu en harmonie avec le style général de l'édifice qu'il eût été mieux de respecter.

Il a été assemblé à Senlis, quinze conciles dont les plus célèbres sont: celui de 873, dans lequel Carloman, fils du Roi Charles, fut déposé du diaconat et de tout degré ecclésiastique, dans lequel on l'avait engagé de force pour lui interdire l'accès au trône : on le retint prisonnier et comme ses partisans disaient qu'étant rendu à la vie civile, rien ne pouvait plus l'empêcher de régner et prétendaient le délivrer à la première occasion, son père le fit juger de nouveau pour les crimes que les évêques n'avaient pu connaître et le fit condamner à mort, mais pour lui donner le tems de faire pénitence, on lui fit crever les yeux, supplice fort ordinaire dans ce tems-là.

Le Concile tenu en i3io, par Philippe de Marigni, archevêque de Sens, dans lequel neuf Templiers furent condamnés à être brulés par l'autorité du juge séculier.

Celui de 1318, qui avait pour objet de remédier aux usurpations des biens de l'église que l'on punit de l'interdiction ou de la cessation de l'office divin dans toute la juridiction de celui qui en était l'auteur.

Enfin celui de 1326, tenu par Guillaume de Trie, archevêque de Reims, où il fut fait plusieurs statuts sur la tenue et la forme même des conciles, sur les bénéficiaires, l'immunité des églises et l'inviolabilité de ceux qui s'y réfugiaient, et le maintien de la juridiction ecclésiastique contre les violences des laïques.

Au nombre des évêques de Senlis, trois surtout sont célèbres par les dignités dont ils ont été revêtus, tels sent Ursius ou Ursion, chancelier de France en 1o9o, sous le règne de Philippe Ier, Guérin, natif de Pont Saint-Maxance et Chevalier de l'Ordre de Jérusalem, fut aussi Chancelier sous Philippe-Auguste. Les histoires de son siècle lui donnent la principale gloire de la journée de Bouvines où ce prélat rangea lui-même l'armée du Roi en bataille, en qualité de lieutenant général, mais alors nommé à l'évêché de Senlis, il se retira dans l'oratoire du Roi et resta en prières tout le tems du combat. Il conserva la dignité de Chancelier, jusqu'au règne de Saint Louis. Enfin le cardinal de La Rochefoucault, grand Aumônier de France et chef du Conseil du Roi Louis XIII. On compte encore Armand de Roquelaure, conseiller d'état ecclésiastique, et M. de Trudaine, son prédécesseur, dont la mémoire sera longtems en vénération par sa piété, son zèle et sa charité.

[1] D'après le Martyrologe romain St-Rieul fut évêque d'Arles et mourut à Senlis.

 

Photos Cathédrale Notre-Dame de Senlis. Source net.
Photos Cathédrale Notre-Dame de Senlis. Source net.
Photos Cathédrale Notre-Dame de Senlis. Source net.
Photos Cathédrale Notre-Dame de Senlis. Source net.
Photos Cathédrale Notre-Dame de Senlis. Source net.
Photos Cathédrale Notre-Dame de Senlis. Source net.

Photos Cathédrale Notre-Dame de Senlis. Source net.

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #EN FAVEUR DE LA MONARCHIE

En raison d'une maintenance du site, nous n'avons pu placer hier, comme nous l'aurions souhaité, cet hommage au Baptiste des Francs.

Rhonan de Bar

SAINT-DENYS.

(Source Nominis.cef.fr)

"Le Patron de Paris et de la Seine-St Denis fut le premier évêque de la capitale de la France. Il meurt martyr vers 250 ou 270 et est enseveli là où s'élève la basilique de Saint Denis. C'est tout ce qu'on sait de lui avant le IXe siècle. Le récit parle également de ses deux compagnons Eleuthère, le prêtre, et Rustique, le diacre, ainsi que du portement de tête du saint après sa décapitation depuis Montmartre jusqu'à St Denis. Les faits sont les suivants: Le nom de saint Denis apparaît vers 520 dans "la Vie de Sainte Geneviève" qui témoigne de la dévotion de la sainte envers l'évêque martyr, son père dans la foi. Elle obtint du clergé parisien l'érection d'une église sur sa tombe au "vicus Catulliacus" situé à huit kilomètres au nord de la Seine, l'actuelle basilique Saint Denys, rue Catullienne. Elle se rendait également et souvent dans une église de la Cité dont il était le titulaire. Un demi-siècle plus tard, le martyrologe hieronymien mentionne la déposition de saint Denis et de ses compagnons au 9 octobre et saint Venance Fortunat atteste la diffusion de son culte jusqu'à Bordeaux. Dans les mêmes années, l'historien Grégoire de Tours raconte que vers 250, le pape de Rome avait envoyé Denis en Gaule avec six autres évêques pour y porter l'Évangile. Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à être mis à mort. On pense en effet qu'il subit le martyre sous la persécution de Dèce (250) ou de Valérien (258). Près de la basilique où reposait le premier évêque de Paris, une abbaye fut fondée au VIIe siècle et elle devint prestigieuse grâce aux largesses royales depuis Dagobert.  Elle contribua au rayonnement de son saint patron en le dotant d'une merveilleuse légende. A partir de 835, Hilduin, abbé du monastère, se mit en effet à propager en Occident un récit selon lequel Denis de Paris ne ferait qu'un même personnage avec Denys l'Aréopagite, converti par saint Paul. Ce Denys l'Aréopagite serait lui-même l'auteur des célèbres ouvrages de théologie attribués à Denys le Mystique. L'obscur et courageux fondateur de l'Église de Paris devenait, ainsi et pour des siècles, un grand de la sainteté."

Pour notre part, nous recommandons vivement à nos abonnés de se procurer les deux ouvrages de Anne Lombard-Jourdan qui méritent une attention particulière et dont, pour l'un et l'autre, les premières de couvertures suivent les enluminures qui, il faut en convenir, nous projètent en des temps immémoriaux.

Rhonan de Bar.

 

 

Enluminures extraires de la "VITA BEATI DIONYSII" du Frère Yves. Moine de l'Abbaye de Saint-Denis.
Enluminures extraires de la "VITA BEATI DIONYSII" du Frère Yves. Moine de l'Abbaye de Saint-Denis.
Enluminures extraires de la "VITA BEATI DIONYSII" du Frère Yves. Moine de l'Abbaye de Saint-Denis.
Enluminures extraires de la "VITA BEATI DIONYSII" du Frère Yves. Moine de l'Abbaye de Saint-Denis.
Enluminures extraires de la "VITA BEATI DIONYSII" du Frère Yves. Moine de l'Abbaye de Saint-Denis.
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Enluminures extraires de la "VITA BEATI DIONYSII" du Frère Yves. Moine de l'Abbaye de Saint-Denis.
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Enluminures extraires de la "VITA BEATI DIONYSII" du Frère Yves. Moine de l'Abbaye de Saint-Denis.
Enluminures extraires de la "VITA BEATI DIONYSII" du Frère Yves. Moine de l'Abbaye de Saint-Denis.

Enluminures extraires de la "VITA BEATI DIONYSII" du Frère Yves. Moine de l'Abbaye de Saint-Denis.

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