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L'Avènement du Grand Monarque

L'Avènement du Grand Monarque

Révéler la Mission divine et royale de la France à travers les textes anciens.

grand monarque

Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #GRAND MONARQUE

LA PROPHÉTIE D'ORVAL

ou

PROPHÉTIE CISTERCIENNE

 

 

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Fragment pour les années 1793 à 1911.

Napoléon Empereur (1804)

 
 

  2ième Restauration. 1815


 

 Voici encore venir le Vieux Sang de la Cap[1]. Dieu veut la paix, et que son Saint Nom soit béni. Or, paix grande et florissante sera au pays des Celtes-Gaulois[2]. La Fleur-Blanche[3] est en honneur moult grand ; la Maison de Dieu[4] chante moult saints Cantiques[5].

 

 

 A suivre...

 


[1]  Cap, racine de Capet. Ce mot indique la Race Royale de France qui descend de Hugues, surnommé Capet ou Capel, lequel monta sur le trône de France en 987, proclamé par les Seigneurs assemblés à — Noyon. Hugues Capet a reçu du Ciel la promesse, rapportent les Chroniqueurs, que ses fils, en récompense de sa piété, régneront à jamais.

[2]  Pendant le règne de Louis XVIII quelques mécontents essayèrent bien, mais en vain d'agiter les masses de la population et l'armée sur plusieurs points de la France; toutes leurs tentatives furent promptement et énergiquement réprimées. La sécurité du Royaume permit d'envoyer en Espagne, travaillée par les sociétés secrètes, une armée qui aida le Roi Ferdinand VII à les dominer. Cette expédition, commandée par le neveu du Roi, le Duc d'Angoulême, entreprise malgré les menaces de l'Angleterre et l'opposition de son Ministre Canning, releva beaucoup la gloire de la France (1823). Le commerce, la navigation, l'industrie, le crédit refleurirent ; et c'est de ce moment que le bien-être général commença à décupler les fortunes de la bourgeoisie et de la banque. Louis XVIII supprima l'Ecole Normale et fonda l'Ecole des Chartes. Bientôt l'on oublia le drapeau aux trois couleurs et les aigles sanglantes clans la prospérité d'une paix grande et florissante.

[3]  La Famille Royale de France, désignée par ses armoiries qui portent des fleurs de Lys

[4] La Maison de Dieu : l'Eglise.

[5] « Des missions, à partir de 1816, furent accordées à toutes les villes de France de quelque importance ; les vocations de l'un et de l'autre sexe pour l'état religieux, se multiplièrent; et les Temples de Dieu retentirent partout de chants religieux au milieu des populations revenant en foule aux exercices, aux consolations et aux bienfaits de la parole de Dieu. » (Le Chanoine Lacombe, p. 31.)

 

 

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LA PROPHÉTIE D'ORVAL

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PROPHÉTIE CISTERCIENNE

 

 

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Fragment pour les années 1793 à 1911.

Napoléon Empereur (1804)

 

 

 

Louis XVIII. 1ère Restauration. 1814

 

Les Hauts[1], abaissés, reprennent force et font ligue[2] pour abattre l'homme tant redouté ; voici venir, avec maints guerroyers, le Vieux Sang des Siècles[3], qui reprend lieu et place en la Grande Ville[4] pendant[5] que l'Homme dit, moult abaissé, va au pays d'outre-mer d'où était advenu[6].

Dieu seul est grand!... La lune 11ième n'a pas lui encore [7] et le Fouet sanguinolent du Seigneur[8]...

 

Les Cent Jours.

 


…revient en la Grande Ville[9] et le Vieux Sang quitte la Grande Ville[10]. Dieu seul est grand!... Il aime son peuple et a le sang en haine. La 5ième lune[11] a relui sur maints et maints guerroyers d'Orient[12] ; la Gaule est couverte d'hommes[13] et de machines de guerre [14] c'est fait de l'homme de mer[15]. 

 

 

 A suivre...

 

 



[1] Les divers Souverains de l'Europe.

[2] La Coalition, qui venait rendre la paix à l'Europe.

[3] Le Sang Royal de France; les Bourbons sont appelés le Vieux Sang des siècles, parce que de toutes les familles royales de l'Europe, il n'en est point de plus ancienne.

[4] Première Restauration. Louis XVIII, frère de Louis XVI, est appelé au trône par le Sénat de France; il y prit la place de Dauphin, héritier légitime de la Couronne et reconnu Roi par les émigrés et les puissances étrangères sous le nom de Louis XVII.

[5] Pendant, mis en lieu et place de cependant.

[6] Le Sénat de France proclame la déchéance de Napoléon Ier. Celui-ci, après une tentative de suicide, restée sans effet, abdique au Château de Fontainebleau (sur la table même où il avait voulu forcer Pie VII à renoncer au Souverain-Pontificat) ; il est exilé dans l'île d'Elbe, entre le continent et l'île de Corse. Une frégate anglaise déposa l'ex-empereur à Porto-Ferrajo, le 5 mai.

[7] Louis XVIII était entré à Paris, le 3 mai, avec la Duchesse d'Angoulême, Madame Royale, fille de Louis XVI ; la première nouvelle lune qui suivit, fut au 20 du même mois (1814); la onzième devait luire le 11 mars 1815 ; mais Bonaparte (le fouet sanguinolent du Seigneur) était débarqué à Cannes, dix jours auparavant.

[8] Quelle image sublime? Comment mieux nommer le moderne Attila?

[9]  La trahison de Labédoyère, du Maréchal Ney et de tant d'autres livre Paris à Napoléon

[10] Le Roi Louis XVIII quitte Paris et se retire à Gand.

[11] La première pleine lune, après le débarquement de Cannes, était le 11 mars 1815; la cinquième arrivait le 7 juillet, et Louis XVIII ne rentra à Paris que le lendemain 8.

[12] Sur la Prusse et la Russie.

[13] Les alliés pénètrent en France. Assemblées à Vienne (en Autriche) les Puissances avaient proclamé que Napoléon s'était mis au ban de l'Europe; qu'il s'était livré à la vindicte publique; qu'avec lui il ne pouvait y avoir désormais ni paix, ni trêve.

[14] De canons, etc.

[15] Battu à Waterloo, Napoléon se rend au port de Rochefort, d'où le navire anglais le Bélérophon le conduit, prisonnier, à l'île Sainte-Hélène, au milieu de l'Océan.

 

 

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LA PROPHÉTIE D'ORVAL

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PROPHÉTIE CISTERCIENNE

 

 

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Fragment pour les années 1793 à 1911.

Napoléon Empereur (1804)

 

 

Mais c'est fait[1]. Les lunes sont passées[2]. Le Vieillard de Sion[3] a crié à Dieu de son cœur moult endolori par peine cuisante[4] ; et voilà que le Puissant est aveuglé pour péchés et crimes[5]. Il quitte la Grande Ville[6] avec ost[7] si belle que oncques ne vit jamais si telle ; mais point de[8] guerroyer ne tiendra bon devant la face du temps[9]. 

Et voilà que la tierce-part de son armée et encore la tierce-part a péri par le froid du Seigneur tout-puissant[10]. Mais 2 lustres sont passés[11] depuis[12] (3) le siècle de la désolation [13](4), comme j'ai dit à son lieu; tout plein fort ont crié à Dieu les veuves et les orphelins[14] (5); et voilà que Dieu n'est plus sourd.

 

 

  A suivre...  

 



[1]La mission de Napoléon Ier est remplie : l'Autel et le Trône sont restaurés. La grande oeuvre du Général que sacra Pie VII est d'avoir subjugué l'hydre maçonnique et montré au monde combien, avec la grâce de Dieu, il est facile de dominer cette synagogue de Satan, qui, alors et dans le même temps où elle voulait anéantir l'Eglise, s'efforçait de réintroduire le paganisme dans le monde (!). La Renaissance fut le retour à l'art payen, à la sauvage nudité ; puis vint le régicide, suivi d'une persécution semblable à celle des Césars, et finalement de hideuses Vénus hissées sur des chars de triomphe et adorées publiquement comme des divinités

[2]Les lunes sont passées : cette expression indique qu'un espace de temps, fixé sans doute avec plus de précision ailleurs, est enfin révolu. Il est probable qu'il s'agit des deux lustres mentionnés dans l'alinéa qui suit.

[3]Le Souverain-Pontife, le Pape Pie VII.

[4]  (4) De toutes les expressions faisant image dans la Prophétie, nulle n'est plus fidèle et plus saisissante que celle-ci : Après avoir sacré l'Empereur, le Pape Pie VII était rentré à Rome sans même répondre à ses paroles artificieuses insinuant des projets de séjour en France, tantôt à Avignon, et tantôt à Paris.

Aussitôt commença la comédie par laquelle Napoléon Ier préparait ses déclarations de guerre et ses annexions. Comme on le vit à Genève, quelques créatures salariées eurent mission de se livrer à des voies de fait métamorphosées bientôt en attentats au droit des gens.

A la protestation du Souverain-Pontife contre l'occupation d'Ancône par les troupes françaises (13 novembre 1805), Napoléon n'exhala qu'ironie et arrogance (réponse du 7 janvier suivant). Cet emportement s'accrut par degrés à mesure que le Pape refusait de reconnaître la suprématie de l'Empereur; la souveraineté de son frère Joseph, à Naples; le blocus continental, et l'interdiction de ses ports de mer aux Anglais L'envahissement des principautés de Bénévent et de Pontecorvo préluda à celui de Rome même, que le général Miollis osa profaner le 2 février 1808.

L'orgueil faisant d'étranges ravages dans la tête du Puissant, les Etats de l'Eglise furent réunis à l'empire par un décret du 17 mai 1809 (daté de Vienne en Autriche). Renversant des traditions trente fois séculaires, les nouvelles cartes de géographie portèrent alors ce mot impossible : Département de Rome.

La bulle d'excommunication (parue sur les Eglises de Rome à l'aube du 11 juin) trouva dans la personne de Napoléon un coeur fermé au repentir. Et, le 6 juillet, le Général Radet ayant escaladé le Palais Quirinal et enfoncé les appartements à coups de hache, enlevait, à trois heures du matin, dans une voiture fermant à clé, et aux persiennes clouées, le Souverain Pontife et le Cardinal Pacca, sans autres vêtements que ceux qui les couvraient, et quoiqu'ils n'eussent à eux deux que trente-huit sous, en monnaie romaine.

Reconnu presque partout sur la route, Pie VII bénissait et apaisait les peuples, disposés à se soulever en sa faveur....

C'est au milieu des angoisses et des mauvais traitements que Pie VII fut déposé à la préfecture de Savone, ayant passé par la Chartreuse de Florence (où il reprit l'appartement qui, dix ans auparavant, avait  servi de prison à Pie VI), Gênes, Alexandrie, Grenoble, Valence, Avignon, Aix et Nice. Dans cette dernière ville les rues étaient illuminées et semées de fleurs, et les populations accouraient pour saluer le magnanime pontife.

Dès lors Pie VII fut sans relâche assailli de sollicitations et de députations, même d'illustres Prélats pour en obtenir des concessions funestes. Napoléon ne put être satisfait dans ses prétentions, et le Roi des Rois, le Prince des Apôtres fut brutalement dépouillé de ses vêtements pontificaux (10 juin 1812) pour être, renfermé quoique malade et souffrant (jusqu'au point d'avoir reçu l'Extrême-Onction en route, à Stupinigi) dans le château de Fontainebleau.

Tout à coup, Napoléon arrive à Paris, fuyant les glaces et les armées de la Russie. Par la ruse et la violence, l'Empereur parvint à arracher un nouveau Concordat, inique, spoliateur et nul (celui de 1813) au Vieillard de Sion, âgé de soixante-et-onze ans, affaibli autant qu'affligé, anéanti et qui ne pouvait plus recevoir de nourriture.

Telle fut la peine cuisante qui endolorit le coeur du Pontife au point de lui ravir son humeur joviale et son gracieux sourire. Car aussitôt, après la protestation aussi ferme qu'explicite du 24 mars, son visage devint plus serein et il avoua qu'après ce qu'il venait de faire, il s'était senti soulagé d'un poids douloureux qui le fatiguait jour et nuit.

Le Pape déclara donc à Napoléon qu'il ne concluerait plus aucun traité tant qu'il serait retenu hors de Rome. (D'après Arthaud de Montor, Histoire de Pie VII.)

[5]Les crimes de Napoléon Ier ils sont aussi nombreux que ses campagnes et que ses batailles. Le divorce auquel il contraignit son frère Jérôme, malgré l'union sacramentelle ; le sien propre, qui le sépara de Mme e Beauharnais (Joséphine Tascher de la Pagerie) pour l'unir à l'Archiduchesse Marie Louise d'Autriche  ses relations coupables, et, dit-on, quelquefois incestueuses avec plusieurs Dames ou Demoiselles de sa cour ; l'horrible assassinat du Duc d'Enghien et quelques autres plus enveloppés de mystères; l'infâme guet-à-pens qui lui livra au même moment deux Rois d'Espagne; plusieurs autres spoliations non moins artificieuses que violentes ; des incarcérations de personnes distinguées dans toutes les forteresses de l'Empire; des procédés inouïs et sacrilèges envers le Souverain-Pontife et l'Eglise font de Napoléon Ier un vrai prodige où le génie le dispute au péché et au crime.

[6] Paris.

[7] Ost, vieux mot, pour armée (du latin hostis).

[8] Ici, dans le texte primitif, se trouvait le mot oncques; on l'a suppléé par la locution moderne point de.

[9] Ne pourra braver les éléments dont la divine Providence dispose à son gré.

[10] Campagne de Russie; en 1812. Au paroxysme de l'orgueil, Napoléon Ier s'était demandé si l'excommunication du Souverain-Pontife ferait tomber les armes des mains des soldats (lettre de Napoléon au Prince Eugène du 22 juillet 1807) mais dans ce mémorable hiver de 1812, il put voir tomber baïonnettes, fusils et soldats par centaines de mille.

[11] Dix ans.

[12]Depuis, à la place de d'après.

[13]A partir du moment où la Révolution fut définitivement subjuguée, soit depuis l'année 1804, où Napoléon devint Empereur. L'histoire nous porte ainsi à 1814.

[14] Les veuves et les orphelins de la république et du premier empire... qui pourrait les compter?

 

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LA PROPHÉTIE D'ORVAL

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PROPHÉTIE CISTERCIENNE

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Fragment pour les années 1793 à 1911.

Napoléon Empereur (1804)

 

La victoire le ramènera au pays premier[1].

Les fils de Brutus[2], moult stupides seront à son approche[3], car il les dominera[4], et prendra nom Empereur[5].

Moult hauts et puissants Rois sont en crainte vraie; car l'Aigle enlève moult sceptres et moult couronnes. Piétons et cavaliers, portant aigles sanglantes, avec lui courront autant que moucherons dans les airs ; et toute l'Europe est moult ébahie, aussi moult sanglante; car sera tant fort que Dieu sera cru guerroyer avec [6] lui[7] .

 

L'Eglise de Dieu[8], moult désolée[9], se console tant peu, en oyant ouvrir encore ses temples à ses brebis[10] tout plein égarées, et Dieu est béni[11] .

 

A suivre...

 



[1] En France, après la prise de Malte, et les batailles des Pyramides, de Mont-Thabor, d'Aboukir, etc.

[2] Les révolutionnaires français meurtriers du Roi Louis XVI et de la Reine Marie-Antoinette, comme L. J. Brutus l'avait été du Roi Tarquin et M. J. Brutus de César, son père adoptif.

[3]Singulière fut la surprise du dit Directoire lorsque, à la fin de l'année 1799, le Général Bonaparte parut inopinément à Paris!...

[4] Le 9 novembre 1799, Napoléon se fait nommer Consul.

[5] Le Sénat français proclame Napoléon Empereur, en 1804; le Pape Pie VII le sacre à Paris, le 2 décembre de la même année, dans l'Eglise Notre-Dame.

[6] Le texte original d'avec ; mais cette conjonction est dès longtemps inusitée

[7]Cette phrase est un magnifique témoignage de la mission providentielle de Napoléon Ier..La Révolution avait, dans son impiété, voulu abolir le Christianisme; mais Dieu suscita Napoléon qui la fit périr sur le champ de bataille.

[8] La Sainte Eglise de Jésus-Christ.

[9] En France, l'Eglise sortait de cette époque d'angoisses et de terreur que la Prophétie nomme si bien ailleurs le Siècle de la désolation. Le Pape Pie VI, avait dû combattre les rêves de la France révolutionnaire et repousser cette odieuse constitution civile du Clergé. A la suite du meurtre tout accidentel d'un envoyé français (M. Basseville), les Etats de l'Eglise furent envahis et le Saint-Père se vit forcé de signer avec le Général Bonaparte le traité de Tolentino (19 févr. 1797), qui, outre 31 millions, lui enlevait les objets d'art les plus précieux et plusieurs provinces (les Légations de Ferrare, de Bologne et de Ravenne).

A l'occasion de la mort du Général Duphot, tué à Rome dans une sédition, le Pape Pie VI fut attaqué dans Rome même (1798), arraché de son Palais et transporté successivement, malgré son âge et ses infirmités, à Sienne, à Florence, à Grenoble, enfin à Valence, où il succomba, victime des violences du Directoire (D'après le Dicl. de M. Bouillet)

[10] Brebis à la place de berbis.

[11] Le Pape Pie VII monta sur le trône Pontifical le 14 mars 1800. — Bonaparte, alors simple Premier- Consul, et après des fourberies qui nous ont été divulguées par le Cardinal Consalvi, signa avec ce Pape un Concordat (15 juillet 1801) en vertu duquel le libre exercice de la Religion fleurit de nouveau en France. Les Evêques furent rappelés, les Prêtres rétablis en leurs presbytères, les Eglises rendues à leurs solennités. Des fonds assurèrent le bienfait de ce rétablissement. Le Concordat fut inauguré à Notre-Dame de Paris, le jour de Pâques (18 avril 1802), au bruit de l'artillerie et au son des cloches, condamnées depuis dix ans au mutisme, partout où elles n'avaient pas été fondues pour se convertir en canons ou en gros sous. La splendeur de cette cérémonie fut relevée par la magnificence royale dont s'était entouré Bonaparte, après avoir menacé de traduire devant un Conseil de guerre les Généraux qui refuseraient de s'y réunir. D'après M. LE CHANOINE LACOMBE, p. 37.

 

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LA PROPHÉTIE D'ORVAL

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PROPHÉTIE CISTERCIENNE

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Les copies prises sur le texte original portent pour titre : PRÉVISIONS CERTAINES RÉVÉLÉES PAR DIEU A UN SOLITAIRE POUR LA CONSOLATION DES ENFANTS DE DIEU.

 

Dans ces mots « Prévisions certaines » il faut voir un acte d'humilité du Saint, à qui fut révélée la Prophétie.

 

Fragment pour les années 1793 à 1911.

 

La Mort du Roi XVI (1796)[1] 

 

En ce temps-là [2], un jeune homme[3], venu d'outre-mer[4], dans le pays du Celte-Gaulois[5] , se manifeste par conseil de force[6], mais les Grands[7] ombragés[8] l'envoieront guerroyer dans la Terre de la Captivité[9].

 

A suivre....



[1] Le 21 janvier 1793. — « 0 jour de triomphe pour Louis XVI, à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations et la victoire au milieu de son supplice (et in passione virtoriam !) Nous avons la ferme confiance qu'il a heureusement changé une couronne royale toujours fragile, et des lys qui se seraient flétris bientôt, contre cet autre diadème impérissable que les anges ont tissu de lys immortels. »

ALLOCUTION DE NOTRE TRÈS-SAINT PÈRE LE PAPE PIE VI AU SUJET DE L'ASSASSINAT DE SA MAJESTÉ TRÈS-CHRÉTIENNE LOUIS XVI, Roi DE FRANCE.— A Rome de l'imprimerie de la Chambre Apostolique. —1793.

[2] Le contexte fixe l'année 1793.

[3] Napoléon Bonaparte âgé de 24 ans.

[4] De l'île de Corse, dans la mer Méditerranée.

[5] En France, appelée alors « la Celte-Gaule. » Le nom de Gaulois fut donné aux Celtes (d'origine japhétique) habitant le territoire situé entre le Rhin, les Alpes maritimes, la Méditerranée, les Pyrénées et l'Océan. De là le nom composé Celte-Gaulois ou Celte-Gaule.

[6] Au siège de Toulon, dont les Anglais s'étaient emparés à l'aide de la trahison et où les troupes françaises rentrèrent le 21 décembre 1793.

[7] Les hommes qui avaient usurpé le pouvoir en France : le Directoire révolutionnaire composé des nommés : Barras, Rewbel, Larévallière-Lepeaux, Merlin de Douai, et François de Neuf-Château.

[8] L'édition de la Prophétie d'Orval, publiée par M. le Chanoine Lacombe, et qui parut à Paris, chez J. Lecoffre et Ce, en 1848, dit : OMBRAGÉS, que de perfidies du coeur humain, renfermées en ce seul mot. — La signature de Bonaparte, mise au nom de la France, au bas des préliminaires du traité de Campo-Formio, fut un événement qui consterna le Directoire....

« Plus l'habile Général attirait à lui l'attention publique, plus il inquiétait le Directoire et suscitait dans les régions du gouvernement des appréhensions secrètes et des jalousies.... Le Directoire se gardait bien de laisser pénétrer le mystère de ses appréhensions. Il méditait contre Bonaparte un glorieux ostracisme, tel que le commandement d'une armée dans des parages lointains et le 19 mai 1798, la grande flotte cingla vers l'Egypte. » GABOURD. Hist. du Directoire, p. 97 à 509.

[9] Dans l'Egypte, lieu de la captivité des Hébreux.

 

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LA PROPHÉTIE D'ORVAL

D'APRÈS LES COPIES PRISES

SUR LE TEXTE ORIGINAL

dans l'Abbaye d'Orval et à Luxembourg

 

Abbaye-d'Orval-Cour-d-honneur

AVEC LES CONCORDANCES HISTORIQUES

de 1793 à nos jours et les événements à accomplir

en 1883, 1893, 1908 et 1911.

 

DEUXIÈME EDITION.

Augmentée de Prophéties

SUR LE PAPE SAINT ET LE GRAND MONARQUE

 

 

PRÉFACE

 

Il suffisait de faire connaître la Prophétie d'Orval, de l'offrir à l'attention bienveillante d'un public éclairé pour la faire apprécier.

Aussi la première édition a-t-elle été enlevée en quelques semaines.

Mais l'invasion n'est pas refoulée ; la terre des fils de saint Louis s'abreuve encore de sang et de larmes; la paix a fui de l'Europe; la liberté se voile le visage devant ces rêves d'un nouvel empire ; le doux et magnanime Pontife que la Chrétienté vénère a vu l'enfer précipiter contre la Ville Sainte des hordes barbares, et l'on n'a pas encore restitué à l'Eglise le Patrimoine de saint Pierre.

Cette seconde édition répondra donc à de légitimes angoisses, soutiendra encore la foi et l'espérance, consolera les fidèles jusqu'au triomphe promis de la France et de l'Eglise.

Il est des choses qu'il faut savoir attendre. Les quatre lettres adressées, en 1848, à Mgr de Verdun par M. le Chanoine Lacombe, de Bordeaux, ont démontré dans toute son évidence l'origine céleste de la Prophétie d'Orval, et rendu à l'histoire un document inspiré dont la perte aurait été à jamais regrettable.

L'ancienneté de cette Prophétie peut être fixée, par son style ; les mots et la construction des phrases rappellent la manière d'écrire du seizième siècle :

Cependant que (pour pendant que) paraît dans les oeuvres de RABELAIS.

Dans le même temps, gaudir est synonyme, de se réjouir, et le mot endolori se lit dans les oeuvres immortelles de SAINT FRANÇOIS DE SALES.

Guerroyer (faire la guerre) était d'un usage très-fréquent au seizième siècle. " En bienfaisant, l'on guerroie le méchant. „ (RECUEIL DE GRUTHER.)

Le mot ire (courroux, colère.) a été souvent employé à la même époque dans le sens de

la Prophétie d'Orval : " Nous ne pouvons nier „ ni déguiser que Vire de Dieu ne soit justement enflammée contre nous. (L'HÔPITAL.)

Au onzième siècle, on disait irur.

Saoul dérive du latin satur, saturus, rassasié,

— de sat, assez. Dans ces mots : " Le Prince ne fust onques saoul ni lassé, depuis qu'il se commença premièrement à armer, de guerroyer et de tendre à tous hauts et „ nobles faits d'armes, le Chroniqueur FROISSART donne au mot saoul le sens de fatigué, rassasié [1].

Comme ce travail n'a trait qu'au seul fragment de la Prophétie s'étendant entre les années 1793 et 1911, il suffira de prouver son existence au moment où s'ouvrent les événements et d'ajouter aux preuves données dans la préface de la première édition, celles fournies par M. Langdon, dans I'AVENIR (Révélations sur l'Eglise et la Révolution.)

"La matinée du 20 mai 1793, quelques émigrés de distinction, tels que M. de Manouville, logés au château de Margny, arrivaient à l'Abbaye d'Orval (que les dragons autrichiens de Latour avaient une seconde fois sauvée de la violence des bandes incendiaires... la maison était sens dessus dessous, et au lieu d'une hospitalité confortable, une mauvaise soupe, mangée à la gamelle et arrosée de piquette, fut tout ce que l'Abbé put offrir à leur robuste appétit.... Pour abréger, nous dirons qu'un des Pères apporta un petit livre, manuscrit ou imprimé, que les Religieux conservaient dans leurs Archives et dont la lecture eut pour effet d'apaiser les plaintes et les murmures.

«Ce livre, suivant M. le Baron de Manouville, contenait la fameuse Prophétie d'Orval » 

M. Langdon ajoute, en note, que l'on doit ces détails à M. de Manouville lui-même, lequel les a transcrits dans une lettre du 29 mars 1849 sur la Prophétie d'Orval. Cette lettre, que nous possédons, a été imprimée dans celles écrites à Monseigneur de Verdun par M. le Chanoine Lacombe (page 191)[2].

Dans le " Recueil complet des Prophéties les plus authentiques „ publié en 1870, à Lyon,

par M. P.-N. Josseranel, nous trouvons cette nouvelle preuve de l'existence de la Prophétie d'Orval à la fin du siècle dernier : " Ce qu'il y a de certain, c'est qu'en 1793, Mgr de Chaînon, Evêque de Saint-Claude, et plusieurs personnages de distinction prirent connaissance de cette fameuse Prophétie dans l'Abbaye d'Orval même, où ils s'arrêtèrent en émigrant....

Le texte complet de cette Prophétie concernait tous les événements antérieurs à cette époque, en remontant jusqu'au temps où elle fut inspirée ; puis il s'étendait dans l'avenir, comme nous le voyons ici, jusqu'à la persécution de l’Antéchrist, et à la fin des temps.

Le fragment relatif aux événements futurs d'alors, c'est-à-dire à partir de Bonaparte et de sa campagne d'Egypte, fut copié en présence de l'Evêque de Saint-Claude, par un Prêtre de ses amis qui l'accompagnait en exil.

Durant l'émigration française, cette pièce fut communiquée à un grand nombre d'Evêques et de personnes distinguées.... „

Quelques jours après le passage de Mgr de Saint-Claude à Orval, et toujours en 1793, l'Abbé et les Religieux quittèrent leur Monastère qui bientôt devint la proie des flammes et durent se réfugier auprès du Maréchal de Bender dans la place de Luxembourg. Mais les fils de St-Bernard n'oublièrent point d'emporter avec eux leur Prophétie et, bientôt, à Luxembourg, il s'en fit de nouvelles copies.

La visite de M. de Manouville à l'Abbaye d'Orval et sa présence dans le Réfectoire lorsqu'on y lut la célèbre Prophétie sont confirmées par l'attestation de Madame la Marquise de Saint-Germain (née Demoiselle de Feydeau), âgée de 89 ans, et habitant le château de Struss, près de Fribourg (Diocèse de Lausanne).

La chronologie de la Prophétie d'Orval n'est pas moins digne d'attirer l'attention des esprits sérieux « qui selon le conseil de l'Apôtre, ne méprisent pas les prophéties, mais qui éprouvent tout et s'attachent à ce qui est bon. » On peut même dire que le caractère distinctif de cette Prophétie, que son cachet propre est d'avoir été ordonnée sur un système chronologique, de porter depuis le commencement jusqu'à la fin de son texte des dates d'une merveilleuse précision. Le mot lune désigne l'unité de temps qui sert aux supputations.

La Prophétie a donc pour chronologie le mois lunaire, jadis en grand usage chez les juifs et les Gentils, et employé encore dans le comput ecclésiastique où il est un des éléments qui fixent le jour dans lequel on doit solenniser la Pâques.

En calculant les pleines lunes pour chercher le jour où les prédictions s'accompliraient, quelques personnages ont pu annoncer à l'avance la chute de Louis-Philippe. Un prêtre des plus respectables, M. l'Abbé F, a été ainsi violemment incarcéré à Lyon, sans doute par des esprits forts dédaigneux de lire les prophéties et d'y conformer leur vie. A Paris, plusieurs personnes voyaient également dans le mois de février 1848 la date fatale où devait tomber une royauté usurpée.

La somme de 500 francs déposée dans les mains du R. Père de Ravignan, comme gage d'un pari, fut ainsi distribuée aux pauvres.

Après de pareils faits, il devenait utile de compléter l'oeuvre de M. H. Dujardin et de dresser un tableau indiquant le jour du mois où commence chaque nouvelle lune de 1793 à 1911.

Ainsi il sera très-facile de vérifier les calculs et de prendre à l'avance ses précautions.

Cette deuxième édition contient en outre le texte de quelques prophéties appuyant par leur concordance la révélation faite au Solitaire d'Orval et dont l'authenticité peut être historiquement prouvée, la célèbre Prophétie de S. Malachie sur la succession des Papes, et l'interprétation que le Vénérable Holzhauser donne des versets de l'Apocalypse concernent le Pape Saint et le grand Monarque. La traduction du latin en français est de M. le Chanoine de Wuilleret, du Vénérable Chapitre de Saint-Nicolas à Fribourg[3] .

Le lecteur remarquera le rapport qui existe entre l'Abbaye d'Orval et la dynastie de France.

« L'infortuné Louis XVI devait s'y réfugier dans son voyage à Luxembourg pour échapper à la fureur de la révolution. Mais, par l'arrestation de la Famille Royale à Varennes, le saint asile n'eut pas le privilège de recevoir l'illustre fugitif[4]. » On peut ainsi comprendre pourquoi, en annonçant le futur Roi de France, la Prophétie de Blois (1808) porte : " Mais ce ne sera pas celui qu'on croit qui régnera : ce sera le Sauveur accordé a la France et sur lequel elle ne comptait pas. „

En 1279 , la Prophétie du bienheureux Werdin, d'Otrante, l'annonçait en ces termes: « Lorsque sur la Chaire de Pierre, brillera une étoile éclatante, élue contre l’attente des  hommes, au sein d'une grande lutte électorale, étoile dont la splendeur illuminera l'Eglise  Universelle...

«  Alors, un gracieux jeune homme de la postérité de Pépin, se trouvant en pays étranger viendra pour contempler la gloire de ce Pasteur; lequel Pasteur placera, d'une manière admirable, ce jeune homme sur le trône de France[5]..... „

Ailleurs on voit que ce Prince est jeune encore, d'une dynastie que l'on croyait éteinte, de la Race de S. Louis. La Prophétie d'Orval le nomme : « Le Rejeton de la Cap. »

Lorsque le grand Apôtre des nations écrivait aux fidèles de son temps et de tous les siècles à venir de respecter les Prophéties, il affirmait que Dieu peut, en tout temps, en tous lieux, se révéler aux hommes.

Est-ce à dire que la Prophétie d'Orval ait été inspirée par Dieu ?

Oui, c'est évident; nous l'affirmons avec hardiesse. En voici la preuve.

La prophétie d'Orval est connue en Europe depuis l'année 1792[6]. Dans les premières années de ce siècle, elle était répandue dans plusieurs Diocèses, au nombre desquels on peut nommer ceux de Trêves et de Lausanne.

Or, en cette année 1870, plus de soixante-dix années d'histoire et d'événements prédits par cette Prophétie avant 1792 se sont réalisés.

Les faits, ainsi annoncés dès longtemps à l'avance, ont été accomplis par les personnes désignées, dans les circonstances prévues, à la date prédite. Donc, il faut  nécessairement croire que la science humaine n'est pour rien dans ces révélations, que l'auteur de la Prophétie a été inspiré, et, comme chacun de ses mots retourne à la gloire de Dieu et au salut des hommes, que Dieu seul a pu parler par sa bouche.

Ainsi, la raison humaine affirme que la prophétie d'Orval a été inspirée par Dieu.

La Sainte Eglise Romaine, qui a mission, autorité et pouvoir de prononcer sur les choses de cet ordre, n'a certes pas érigé la prophétie d'Orval à l'état de dogme ; mais, en permettant de la publier, plusieurs Evêques en ont affirmé l'utilité et encouragé la lecture.

Le nom de Prophétie d'Orval vient de l'Abbaye d'Orval, de l'Ordre de Cîteaux, qui est située dans l'ancien Diocèse de Trêves, dans une des gorges de la forêt de Chiny (Ardennes)[7]. Le village où se voient encore les ruines imposantes de l'Abbaye d'Orval appartient aujourd'hui à la Province et au Vicariat Apostolique de Luxembourg.

L'histoire fournit, sur la révélation et la publication de la célèbre Prophétie, les renseignements que voici. Ils ont été critiqués et vérifiés avec un soin tout particulier. C'est dire qu'on a retranché tout ce qu'une main téméraire, qui avait eu le malheur, en matière aussi grave, de blesser les lois de la vérité, s'était permis d'y ajouter.

A la fin du siècle dernier, alors que la grande Révolution sévissait dans toute sa fureur, l'Abbé et les Religieux d'Orval durent se réfugier avec un grand nombre d'émigrés lorrains dans la place forte de Luxembourg, où commandait le Maréchal de Bender. Ils apportaient avec eux les vases sacrés de l'Abbaye, les ornements les plus précieux, une partie des archives et la Prophétie d'Orval, ou les Prévisions d'Orval, révélées à un Religieux de l'Abbaye à qui son amour de la retraite et du silence avait fait donner le surnom de Solitaire. Aussitôt l'Abbé crut devoir la communiquer au Maréchal de Bender, qui, dit-on, en rit beaucoup.... Quelques Français de distinction, présents dans le salon du Maréchal, demandèrent cependant à pouvoir en prendre des copies. C'était assez pour que, dans peu de jours, la Prophétie d'Orval se fut répandue dans toute la ville de Luxembourg et au-delà. Elle parvint ainsi dans notre Diocèse de Lausanne, soit par les copies levées à Orval même, avant 1793, soit par celles que prirent les hôtes du Maréchal de Bender à Luxembourg.

Maintenant, pourquoi les Précis Historiques de Belgique, en l'année 1870, et dans un article intitulé les Prophéties en vogue, ont-ils ouvert la lutte contre la Prophétie d'Orval? Un fait aussi étrange exige une réponse, car il sort des attaques vulgaires.

La réfutation sera pourtant facile, et la prophétie du fils du Saint-Bernard sortira victorieuse de la lice.

Nous dirons d'abord que toute l'argumentation des Précis Historiques est nulle, parce qu'elle part d'une base fausse. Ils portent, en effet : " Ce qu'il y a d'authentique quant à „ l'antiquité de la Prophétie d'Orval, c'est „ qu'elle a été communiquée en manuscrit „ pour la première fois en 1828 !!... „ Mais, pour être magistrale, cette affirmation n'en est pas moins erronée, car nous avons déjà donné des témoignages historiques de l'existence de cette prophétie d'Orval en 1792.

 

(Voir la préface de la nouvelle édition).

 

La lettre de Mgr l'Evêque de Verdun, du 6 février 1849, citée mal à propos par les Précis

Historiques, frappe le Prêtre M. D..., Curé de B...., qui a altéré l’Histoire de la Prophétie, en publiant des choses qu'il n'avait pas suffisamment étudiées et dont la critique a prouvé, en partie, l'inexactitude; mais elle n'atteint point la Prophétie, protégée au contraire, par la Sentence Episcopale.

Ayant ainsi rendu justice à une critique qui portait à faux, tout en ayant les meilleures intentions de sauvegarder l'honneur de l'Episcopat et les droits de la vérité, il convient de mettre en évidence que, dès 1793, chacun des mots du texte prophétique s'est réalisé à la lettre. La Prophétie d'Orval a prédit tout ce qui s'est passé en France depuis la mort si tragique du Roi Louis XVI et l'emprisonnement dans la cour du Temple du Dauphin Louis XVII. Pour les événements qui restent à accomplir, c'est sa recommandation auprès du public, sa valeur et son titre. Elle n'en saurait désirer de meilleur...

 

A suivre.

 

 

[1] L. DOCHBZ, Nouveau Dictionnaire de la langue française; Paris, lib eccl. et class. de Cb. Fouraut, 1860.

[2] HENRY D. LANGDONY, Avenir, 7e édition ; Bruxelles, H. Goemaere, lib.-édit. 1870. Voir aussi : M.JBANTIN, les Ruines et Chroniques de l'Abbaye d'Orval ; Paris, Tardieu, éditeur, 2e édit., 1857.

[3]  Paris, Louis Vives, libraire-éditeur, rue Cassette, 23. 1857.2ième édition,

[4]  L'AVENIR, ouv. cit., dans l'Introduction.

[5] Texte latin : «Cum in sede Petri fulgebit Stella coruscans, praeter hominum expeotationem electa, in maxima  electorum controversiâ, cujus splendor universatem Ecclesiam irradiabit.,.. Tunc gratiosus juvenis de posteritate Pipini veniet peregre, ad videndum hujus Pastoris claritatem, —qui Pastor  mirifice collocabit hune juvenem in Gallicane Sede , hactenus vacante, —eique imponet diadema Regni, ipsumque in  adjutorium Regni vocabit. »

M.H. Dujardin a publié le texte complet de la Prophétie du bienheureux Werdin (mort au mois de novembre 1279) dans le 1ersupplément à l'Oracle pour 1840, p. 183. Cet auteur dit au sujet du Pape que la Prophétie appelle une Etoile Resplendissante. « Je pourrais rappeler ici une Prophétie célèbre (celle de S. Malachie) qui annonce un Pape qu'elle surnomme Luminen Coelo, c'est-à-dire Lumière dans le Ciel.» Or, d'après tous les interprètes, ce Pontife {Luminen Coelo) doit être le successeur de Sa Sainteté le Pape Pie IX dont la gloire et la majesté remplissent l'univers.

[6] Cette date de 1792est historiquement fixée par une lettre de M. le Chanoine Mansuy, Supérieur du Séminaire de Verdun en 1822, adressée à M.Dujardin, auteur de l’Oracle. En voici le texte, publié, en mars 1840, dans l’Oracle (p. 83, Paris, lib. Camus, rue Cassette, 20) : « Verdun-sur-Meuse, le 25 novembre 1639. » Il est vrai, et très-vrai, Monsieur, que j'ai entendu raconter souvent, depuis 1810,alors que j'étais Vicaire à Verdun, Or en cette année 1870, plus de soixante-dix années d'histoire et d'événements prédits par cette Prophétie avant 1792 se sont réalisés.

Les faits, ainsi annoncés dès longtemps à l'avance, ont été accomplis par les personnes désignées, dans les circonstances prévues, à »jusqu'en 1823 que j'y étais Supérieur du Séminaire, les  événements annoncés dans les Prévisions d'Orval, par un  Magistrat, qui, veuf, se fit Prêtre en 1817, et mourut Chanoine de Verdun en 1823. (Il s'agit de M.Lagrellette.) Un de ses amis, aussi pieux que lui et  Juge à Varennes, avait j lu la pièce, à Orval même, en 1792, et lui en avait rapporté » tous les points les plus remarquables, qu'il nous racontait » sans en avoir tiré copie.... D'autres avaient fait des copies » de la Prévision, etc.  (Signé) MANSUY Chanoine-Doyen.

Alors qu'il était encore Grand-Vicaire de l'Evêché de Verdun, et dans une lettre adressée, le 4 novembre 1831, à M.de la S***, de Nancy, Chevalier.de Saint-Louis, M. l'Abbé Mansuy avait déjà affirmé qu'un Prêtre bien respectable et qui, alors, n'était pas encore ordonné, avait vu la Prophétie, au moment de la révolution, à Orval.

Le Journal des Villes et des Campagnes, du 19juillet 1839, cite le texte de cette lettre et nomme diverses personnes, non moins dignes de foi, qui, toutes, affirment que la Prophétie d'Orval était répandue dans le monde à la fin du XVIIIe siècle.

« Mme la Comtesse Adèle de Ficquelmont, Chanoinesse de Porchais, en émigration avec son père, en entendit lire des  copies chez le Comte de la Tour, son oncle (depuis Ministre  de la guerre à Vienne). M. le Baron de M***, ex-Colonel au service d'Autriche,  alors en garnison à Luxembourg, en a entendu parler à la  même époque, vers 1792.La Comtesse Alexandrine de Raigecourt, Chanoinesse de Saint-Louis, à Metz, affirme l'avoir » entendu lire à son Chapitre, lors de l'émigration. Un Chevalier de Saint-Louis, M. D***, de Nancy, en possède une copie prise, sur celle que sa mère eut à Luxembourg, à la  même époque. »

Le journal ajoute encore qu'une vieille Religieuse, « qui habite à Trouard, près de Nancy, » en possédait une copie prise également à la fin du siècle dernier. Extrait de la Revue l'Invariable, t. XIV, liv. 81, pages 181et 182,1839. Fribourg en Suisse, imprimerie S. Delisle, à Lausanne. —Voyez aussi : Le Chroniqueur de Fribourg, n° 127, jeudi 20 octobre 1870.

Dans le Diocèse de Lausanne et Genève, plusieurs personnes du canton et de la ville de Fribourg peuvent encore affirmer avoir vu la prophétie vers le même temps.       

[7] Voir: Les Saintes Montagnes et Collines d'Orval et de Clairvaux, par André Vulladier, Abbé de Saint-Arnould de Metz. —Luxembourg, 1629,in-4°.

 

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Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #GRAND MONARQUE

Voici, en cette vigile de la Saint Michel un extrait de notre ouvrage "Grand Monarque et Souverain Pontife. Chroniques de la Fin des Temps" paru aux Editions Lacour à Nîmes. L'importance de l'Archange est capitale dans l'Histoire secrète de notre Royaume. C'est donc, en partie seulement, que nous révélons de celle-ci dans cette courte démonstration. Le texte ci-dessous est la propriété intellectuelle de l'auteur : Rhonan de Bar.  Outre cela, et selon le principe chrétien,  nous autorisons sa reprise, à condition que les emprûnteurs fassent, par les guillemets qui s'impose, référence à celui qui en est la source.

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CHAPITRE Quatrième :

L’Archange et La France.

                                                                

Le présent chapitre, avant que d’être exposé, nous a bien évidemment interpellés. En effet, nombreux sont les auteurs ayant avancé la théorie selon laquelle Saint Michel, après avoir été missionné par Dieu à la protection du peuple hébreu est-il devenu, suite à l’infidélité de ce denier, le saint Patron de la France !

Nous ouvrons ici une courte parenthèse qui rejoint nos propos tenus dans notre ouvrage[4]. Pour nous, tout comme le Christ marque le lien  au plan générationnel entre les Monarques du royaume de Judée et ceux du royaume de France, Saint Michel, ne faisant que répondre aux injonctions du plan divin a-t-il adopté, par glissement logique, ceux qui devaient constituer et marquer le Cycle du Lys au service du Roi du Ciel. Il devenait alors de toute évidence le Gardien fidèle de notre pays.

Ainsi donc, la sanction divine à l’encontre du peuple juif résultant de son infidélité ne nous satisfait-elle pas ou peu. Pour cause, comment expliquer que, malgré l’acte révolutionnaire de 1789 qui constitue quand même un événement majeur, la France elle-même impie aux promesses de son Baptême, bénéficie encore et toujours de la protection dudit Archange !

 Les puristes en la matière nous objecterons que la France est, par excellence, Le pays à qui l’Eglise du Christ doit sa force et sa puissance temporelle… Certes mais tout de même ! Que bien des sanctions ont été apportées à maintes reprises, ce qui somme toute pourrait constituer un allègement de la peine qui prévaudra dans les temps à venir. Mais cela suffit-il à expliquer la clémence de Dieu vis-à-vis de notre pays ? Non, voilà pourquoi il est primordial que la France se relève de son amnésie. Que le pays d’élection ne reste pas sourd aux imprécations du Roi du Ciel lancées à diverses reprises. Auquel cas, nous craignons qu’une autre nation[5] prenne la suite de la France tout comme celle-ci s’est substituée à la lignée royale de Judée en des temps plus anciens. A moins que, dans un élan insoupçonné et, une fois sorti de sa frénésie, la France retourne à sa fonction primordiale, celle de gardienne de la Tradition.

Revenons à l’Archange, à ce don du Ciel offert par Dieu à la France et à son rapport privilégié avec celle-ci. Les théologiens, ainsi que les fidèles n’ont jamais douté du rôle protecteur de l’Archange à l’égard du « peuple franc ». Ce peuple qui constituait en l’Age d’Or et d’Argent du Christianisme, le Porte Glaive de l’Eternel. Il existe un lien étroit et substantiel unissant le hérault de Dieu à notre Pays. Un lien extrêmement fort qui fait dire à Victor Alet [6]: « Si Saint Michel a été le patron spécial de l’Ancien Testament chargé seulement de garder le feu sacré de la promesse, combien plus légitiment ne doit-il pas l’être du peuple nouveau, chargé de défendre, de propager, de consolider le règne du Sauveur déjà venu et vivant dans son Eglise ».

Ces quelques lignes expriment le rapport très étroit qui a été fixé entre le Généralissime en Chef de l’Armée céleste et la France, bras armé de Dieu. Si l’apparition du Mont Saint Michel, aux confins de la Normandie, eut lieu en 708, ce n’est qu’un an plus tard, à la date du 16 octobre 709 que Saint Aubert décide d’édifier ce qui deviendra la « Merveille de l’Occident ». L’évolution sera constante et la particularité du lieu, là où comme nous l’avons dit, souffle l’esprit de l’Etre de Lumière, est d’avoir été élevé sur trois niveaux ce qui nous incite, bien évidement,  à y voir la présence indiscutable de la Tri-unité ou du nombre 111.

Si la Foi est constante envers l’Archange dans le cœur du peuple Mérovingien, il faut attendre Charlemagne[7] pour qu’une fête solennelle soit étendue à ses Etats. Nous sommes en 813. De là, le jour béni devient une date très importante non seulement pour la Foi, mais aussi pour la Loi. En effet,  « les engagements les plus sacrés et les plus irrévocables » seront pris sous l’égide de l’Archange ! Un temps encore où Dieu et ses Ministres avaient leur place parmi les lois humaines.

Si les siècles passent, la ferveur demeure. Plusieurs Rois de France n’hésitent pas à battre le pavé pour aller prier en ce lieu saint (entre autres Louis IX, Louis XI et François 1er). Mais le gros du pèlerinage est constitué du peuple. Le Mont de Lumière reçoit, malgré l’Age d’Airain qui règne, en hommage et remerciement de ses grâces offertes aux « Francs », une dévotion toute particulière. Henri III et Henri IV accorderont, en leurs âmes et consciences, des « privilèges » à la confrérie des pèlerins du Mont Saint Michel (association pieuse et laïque avant l’heure).

Les Seigneurs ne seront pas en reste. L’Archange aura son Ordre. Si c’est la volonté de Dieu, c’est essentiellement là le devoir des hommes ! Fondé dit-on, en « contraste » à celui de « la Toison d’or », il fut établi par Louis XI (Fils aîné de Charles VII. Né à Bourges en 1423 ; Mort à Plessis-lez-Tours 1483). Charles VII aurait pourtant eut en tête, selon certains historiens, l’intention de concevoir ledit Ordre. Faute de document, la paternité sera attribuée à son fils. Les statuts furent déposés par « lettres de cachet » le 1er août 1469[8]. Cet Ordre est auréolé d’un grand prestige et les Rois suivant sa fondation, s’honoreront si ce n’est s’enorgueilliront d’en porter le titre.

Toujours selon Victor Alet, en 1.777,  alors que le Mont est toujours prison d’Etat (il le sera de 1793 à 1863), deux personnages qui devaient compter pour la suite des événements de l’Histoire s’y rendent en visiteurs : Charles X (Comte d’Artois) et Louis-Philippe (Duc de Chartres). Le premier ayant été détrôné par le second à cause de sa politique « réactionnaire et autoritaire » !!!

Le Dernier acte (que nous considérons comme hautement Contre-Révolutionnaire), et non des moindres, re-liant en cela la métaphysique du Mont Saint Michel à la Foi du peuple de France remonte au 3 juillet 1877. Là, alors que le Cycle de « Jason[9] » vient tout juste de s’ouvrir, se prépare un évènement sans commune mesure. Pas moins de 1200 prêtres avec, à leur tête, le Cardinal de Bonnechose [10] inaugurent, au mon de « l’Eglise et de la Patrie » la statue de l’Archange qui peut encore aujourd’hui s’admirer en l’église paroissiale Saint Pierre (voir photo page 134).

Cette consécration venait amplifier le renouveau de la Foi et de la Ferveur du à celui qui couvrait de la Force et de la Puissance de ses ailes le Royaume de France depuis des siècles déjà. Notre Pays, sur le plan horizontal et d’un point de vue topographique, homonymique est méthodiquement rattaché au Ciel. Non seulement par la Sagesse de certains hommes, mais aussi du fait que les Rois de France possédaient symboliquement et secrètement « la Clef des Villes ».

 Cette clef, toute auréolée de mystères, mais qui permit aux initiés de faire évoluer constamment l’architecture religieuse, constitue l’une des vérités fondamentales qui relie la Terre au Cosmos. Le Mont n’a pas échappé à cette règle ancestrale, du reste il ne pouvait pas en être autrement, nous allons exposer le pourquoi de cette assertion dans le chapitre suivant.

 

 CHAPITRE Cinquième :

Les Mystères du Mont et

de l’Ordre de Saint Michel.


 

Le Mont Saint Michel  est un haut lieu de la Tradition, cela s’avère incontestable. Une Tradition qui remonte à des temps immémoriaux ne se limitant pas, bien sûr, aux événements liés aux apparitions de l’Archange en 708 mais s’étendant par delà les âges à un culte plus ancien. S’il est bon de le dire, il est aussi essentiel d’en apporter les preuves. Pour cela, suivons certains auteurs[11] qui ont eu l’intellection de percevoir les « facultés » dévolues à la « Merveille de l’Occident » et à ses répercussions, non seulement sur la France, mais aussi sur le Monde puisque cette influence ne s’arrête pas à notre pays mais s’étend sur un vaste réseau cosmo-tellurique.

Ce qu’a relevé Jean Phaure, dans un premier temps, c’est le rapport entre la « physionomie » du lieu et la Tétraktis (1+2+3+4 = 10 qui symbolise l’Univers et l’ensemble des connaissances humaines) dans sa forme triangulaire (voir photo page 135).  Il a également noté le rapport entre les hiérarchies angéliques, réparties en trois sections[12], et les trois étages du Mont dans sa structure.

 Concernant le lieudit même, il relève ceci : « l’orientation de cette crypte (Notre Dame sous Terre) est une des clés métaphysiques du mont. En effet, cette double nef est bâtie vers l’ouest/sud-ouest, exactement en direction du mont Dol, c'est-à-dire selon une inclinaison de vingt-six degrés sur le parallèle ».

Or, 26[13] est la valeur guématrique du « Tétragramme divin » que l’on rencontre dans la langue hébraïque. Il est issu des lettres composant l’un des nombreux noms (72 –3 x26- en tout !) de Dieu (Iod-He-Vau-He). Cette symbolique sacrée émanant de l’axe de 26° démontre une relation, si ce n’est intime, du moins très étroite entre Dieu, le Mont Saint Michel[14] et son Ministre : l’Archange.

Nous évoquions une influence, par forme de réseau –et il se peut que le tellurisme joue ici une importance capitale-, du Mont sur le reste de la planète. Cette « chaîne d’union » est représentée par un axe qui ne doit, semble-t-il,  rien au hasard. Lucien Richier, dans un article paru en Atlantis[15] met en avant le fait que plusieurs des lieux consacrés à l’Archange constitue « un alignement très net à la surface de la Terre ».

Voici les points qui constituent cette « Ligne sacrée » :

 Skellig Michael Saint-Michael’s Mont – Mont Saint-Michel – Bourges – Sacra di San-Michele – Pérouse – Monte Sant’Angelo – Kerkyras – Delphes – Athènes – Delos – Lindos – Mont Carmel. Elle est orientée à 60° SW-NE et correspond à l’axe zodiacal Poissons-Vierge !

            Revenons au pays des Gaules. L’un des deux points de cette « Ligne sacrée » est Bourges[16] ! Quelle suprématie ! La « méridienne archangélique » marque alors de son empreinte la ville qui, pendant un temps certain, constitua le « Centre » de la France ! Plus encore, c’est le lieu où, alors que le pays semble perdu et acquis en grande partie aux forces obscures, le lieu où, disions-nous, Charles VII alors en proie au doute le plus profond vînt se réfugier. Ceci bien sûr ne résultant en rien d’une quelconque coïncidence. Charles VII, alors au plus bas et réduit à l’impuissance, se trouvant à Bourges, était en réalité dans l’attente du réveil des Forces protectrices du Royaume de France. Cette assistance arrivant à point ressort d’une surprenante triangulation (Mont Saint MichelBourgesVaucouleurs[17]) ! Un fait s’avère  certains, c’est à partir des apparitions de l’Archange Saint Michel que les forces actives de Lorraine, par l’entremise de Jehanne d’Arc, viennent au secours du « petit roi de Bourges » et lui permette d’être sacré à Reims.

            Pourquoi un tel lien n’avait-il jamais été relevé jusqu’à aujourd’hui ! La mission johannite de la « Bergère » n’est plus à démontrer. La portée mystique qui en résulte non plus. Il existait un Ordre préfigurant celui qui allait être fondé officiellement par  Louis XI, fils de Charles VII. Car bien sûr, rien ne résulte du hasard ! La fonction de l’Ordre de Saint Michel peut être perçue sous deux aspects différents.

1°) Fondation de l’Ordre en remerciement de l’action menée par Jehanne d’Arc soutenue par l’Archange.

2°) Fondation de l’Ordre par connaissances objectives de la « méridienne solaire sacrée ».

Si le premier point nous satisfait peu, c’est parce qu’il repose sur une évidence trop simpliste quand bien même il s’avère légitime. Le second, par contre, trouve  chez nous un écho particulièrement favorable à notre démonstration.

En effet, la description du collier des Chevaliers de l’Ordre de Saint Michel, tiré en la circonstance de l’ouvrage du Comte Garden de Saint-Ange n’est pas sans rester muette, du moins pour qui sait l’interpréter. Saint Michel repose, en la circonstance, dans une médaille de forme ovale apposée sur une croix à huit pointes  (proche de celle de l’Ordre du Temple ou bien encore de Malte !) flanquée de Quatre fleurs de Lys. Outre l’Archange terrassant le Dragon, cette représentation évoque le Mont Saint Michel qui marque, du moins en ce qui concerne le Royaume de France, la fin de la « méridienne solaire sacrée. »

Au revers, mais cette fois-ci dans une médaille de forme ronde, une représentation de Notre Dame du Mont Carmel[18]. Celle-ci fait explicitement référence à l’Ordre du Carmel dont l’origine est quelque peu confuse. Et, plus encore, cette médaille marque l’extrémité de la « méridienne solaire sacrée » en terre d’Israël !

Donc, plus qu’une reproduction réductrice évoquant à la fois l’Archange et un culte marial de très grande importance dans le catholicisme de l’époque, nous sommes en présence, dans une moindre mesure, comme à une échelle réduite, de la matérialisation de notre « méridienne solaire sacrée. »

Il ne fait aucun doute que Louis XI, peut être sur les recommandations de son père et d’un cénacle d’initiés, a consciemment et sciemment choisi d’apposer ces deux reproductions symboliques afin que l’Ordre de Saint Michel en lui-même irradie, au travers de l’élite intellectuelle de l’époque, et ce sur la France, puis à travers le monde, les influences célestes émanant de la «méridienne solaire sacrée. » marquée au sol par un savoir et une connaissance ancestrales.

            Le lien entre le Ciel et la Terre établi, nous souhaitons démontrer que ledit Ordre de Saint Michel était aussi régit, de par la volonté divine, par l’Arithmosophie. En effet, au moment de sa mise en place, Louis XI fixe à 36 le nombre de Chevaliers qui seront recrutés parmi les plus grands noms du Royaume. Pas un de plus, pas un de moins.

Par éthique, une condition sine qua non était imposée. Il était strictement interdit aux membres d’appartenir à une autre Institution[19]. Mais comme toute société, l’Ordre subira des modifications notamment durant les Guerres de religions. Dès lors, les rangs se verront augmentés mais les futurs pénétrants n’auront plus besoin de faire partie de l’Elite du pays. C’est déjà l’heure de la vulgarisation du, en l’occurrence, à la générosité excessive de Catherine de Médicis.

Mais venons-en à 36 qui est justement le nombre du Ciel ! Alors que 72 (son double) lui-même nombre de la Terre se retrouve dans le grand collier de l’Ordre[20] (voir photo page 136). Autant d’éléments qui ne peuvent laisser indifférents, pas plus qu’ils ne peuvent résulter d’une simple « coïncidence ».

Il y avait, en ces temps reculés, une croyance profonde dans la loi des nombres qui nous échappe aujourd’hui et cela s’avère bien regrettable.  Cet axe, cette « méridienne solaire sacrée » de par l’influence céleste qu’elle exerce, devait permettre au « petit roi de Bourges » de revenir, grâce à l’intervention de Jehanne d’Arc et des forces célestes, sur le devant de la scène.

Mais Jehanne, en la circonstance répondait-elle aux seules voix du Ciel ? Certes probablement mais il semble évident, si ce n’est inévitable qu’elle fut épaulée dans sa mission terrestre par des personnes[21] très influentes faisant partie d’une chaîne ininterrompue d’initiés. Ceux-ci devaient laisser au monde chrétien un héritage assez surprenant dont saint Malachie, Nostradamus, et plus proches de nous, des peintres, des auteurs se sont faits les héraults.

 

Cassiaux1Rhonan de Bar.

 28.09.2011
 



[1] Ces Forces gèrent le monde des Hommes au moins depuis l’Age d’Airain qui représente le 2/10 du Cycle de l’Humanité qui s’étend, dans ce cas précis sur une période de 64800 ans. Nous renvoyons le lecteur en annexe pour plus de précisions.

[2] On sait que les Forces Lucifériennes ont pris leur essor en France quelque temps avant 1789. Jean, dans son rôle de Prophète, avait anticipé la fonction particulière de la Royauté française. La protection  de l’Eglise durant 1260 ans ! Soit 496+1260=1756. Ajoutons 36 ans (dont le Trigon est…666 !!!) et nous obtenons 1792. Année où de nombreux Prêtres jurèrent fidélité à la Constitution ! La « Grande Prostituée » symbolise, du reste, la coalition des Forces lucifériennes menant l’homme à végéter dans un état de conscience lamentable, oublieux de l’essence divine qui est en lui.

[3] Le Cavalier Blanc, selon les auteurs auxquels on se réfère, ne détient pas la même identité selon le cas. Voilà pourquoi, tour à tour, il représente le Christ, l’Antéchrist ou le Faux Prophète. Mais si l’on se place dans l’optique de cette étude, le Cavalier Blanc chevauchant en tête des Quatre est l’Archange de Lumière précédant les fléaux qui toucheront l’Homme à la Fin des Temps.

[4] Saint Graal et Monarchie Française. Editions Lacour (Nîmes).

[5] Yves Christiaen : « La Mutation du Monde » avait pour sa part avancé le Brésil comme potentiel prétendant à cette fonction.

[6] « La France et le Sacré Cœur. » Editions Pays et Terroirs.

[7] Charlemagne, Empereur d’Occident a laissé un bien curieux héritage à la postérité. Il s’agit d’une pièce confectionnée par des moines érudits dit : le « A » de Charlemagne. Il en fit don à l’abbaye de Conques. Particularités : C’est un triangle avec au sommet un cercle qui renferme 14 (2x7) cercles de moindre grandeur. Au centre un autre cercle faisant sûrement référence au Soleil dont les anciens savaient déjà qu’il constituait le Centre primordial du système planétaire. Divisons 365 par 14, on obtient 26. Le lecteur découvrira l’importance de ce nombre plus tard. Mais mieux, A vaut 1 soit Dieu ou, et nous pensons que les moines en avaient connaissance, A est Aleph qui nombre 111 !!! selon l’alphabet hébreu dont il serait surprenant qu’il fut étranger à l’Empereur et aux concepteurs dudit « A ».

[8] La Fondation de l’Ordre se situe, à condition de prendre la date de l’apparition de l’Archange (708) à 761 ans de celle-ci. Du reste, c’est selon nous cette manifestation qu’il faut retenir et non pas la dédicace de 709. En effet, la seconde ne pouvant avoir sa raison d’être sans la première. La seconde n’étant que la répercussion logique de la première Or, 761 est la valeur  numérale grecque de l’Epée qui symbolise l’Etat militaire. L’Epée c’est aussi symboliquement la Lumière et l’Eclair !  le Verbe divin. L’Epée est l’attribut de l’Archange.

[9] JASONvaut Juillet-Aout-Septembre-Octobre-Novembre.

[10] Il est bon de préciser que cet Evêque avait, comme son protégé, fait couler beaucoup d’encre. En effet, avant que d’être à regrets muté au diocèse de Rouen, il fût l’éminence grise de l’abbé Saunière, curé de Rennes-le-Château !!! Et là nous pénétrons, abstractions faites des influences résiduelles qui courent autour de ce lieu, dans une approche conséquente du mystère, du secret, qui entourent le Cycle du Lys.

[11] Jean Phaure dans une étude intitulée : « Aperçus sur la métaphysique du Mont Saint Michel » parue chez Albin Michel « Question de » et Philippe Lavenu (lui-même préfacé par Jean Phaure dans son ouvrage : « L’ésotérisme du Graal. Secret du Mont Saint Michel » aux Editions Trédaniel.

[12] 1ère section : Séraphins, Chérubins et Trônes. 2ième section : Dominations, Vertus et Puissances. 3ième section : Principautés, Archanges et Anges. Il est pour le moins curieux que Dieu ait, dans son infinie sagesse, choisit Son ministre parmi l’une des sphères les plus proches du règne humain pour présider au rang de Chef suprême de Sa Milice! Si ce n’est pour des raisons bien spécifiques qui nous échappent mais que nous pouvons découvrir dans le symbolisme rattaché aux correspondances entre la fonction et la position qu’il occupe dans l’Arbre de la Connaissance.

[13] Nous retrouvons le nombre 26 issu du « A » de Charlemagne. Remarquons que l’alphabet français contient 26 lettres et que ceci n’est sûrement pas un hasard.  C’est aussi le nombre de lettres qui constitue l’alphabet Rose+Croix dont la genèse est un…triangle !

[14] Certes nous relevons la prédominance du lieu dans le rapport unissant les hommes au divin mais il existe en France d’autres endroits consacrés à l’Archange. Jean Markale découvre la double fonctionnalité de Saint Michel. Cette fonction s’exprime différemment, mais complémentairement selon l’emplacement d’élection.

[15] Atlantis n°293 : « l’ « Axe » de Saint Michel et d’Apollon. Etude de géographie sacrée. » Ce titre intéressant et évocateur, ainsi que le travail de l’auteur, démontre un lien étroit entre les lieux consacrés à l’Archange (dont l’aspect solaire est indéniable) et ceux dévolus, en des temps plus reculés, à l’Apollon-Lycien dont le culte solaire n’est plus à prouver (voir à ce sujet l’ouvrage fort intéressant de Jean Richer : « Géographie sacrée du monde grec ». Editions Julliard.  

[16] Cette ville doit son nom actuel aux Bituriges (Rois du Monde), ancien peuple celte. Bourges, capitale du Berry, est une des villes de France où les symboles alchimiques (établissons d’emblée l’opportunité de lier ce lieu et ses trésors au reste de notre analyse) sont omniprésents. Sur ce point il faut relever la demeure de Jacques Cœur, le palais Lallemant... Noter aussi que l’argentier de Charles VII fut aux côtés de Jehanne d’Arc lors de sa mission qui consista aux renouvellements des vœux du Baptême de 496. 

[17] C’est de Vaucouleurs, par la « Porte de France » que Jehanne se rend à Chinon. C’est elle qui redonne courage à Charles VII. Vaucouleurs 48°36 est quasiment sur la même latitude que le Mont Saint Michel ! De plus, reliant les points entre eux, Bourges constituant le sommet de l’angle, celui-ci vaut…111 degrés !!!

[18] Notre Dame du Mont Carmel est fêtée le 16 juillet. Cette célébration marque la fin des apparitions Mariales de Lourdes en 1858. C’est aussi le 16 juillet 1429 que Charles VII arrive à Reims pour être sacré le 17.

[19] Cette obligation peut résulter des éventuels secrets liés à l’Ordre.

[20] Celui-ci comporte en effet 8 mérelles. Entre chacune d’elle, on dénombre 9 nœuds et 8x9 = 72

[21] On trouve en effet, dans l’entourage de Jehanne, des personnages très influents  entre autres René d’Anjou, Yolande d’Anjou… Jehanne demandera également à Charles VII, mais pour quelle raison, de faire anoblir nombre de Chevaliers de l’Ordre de Saint Hubert devenu par la suite l’Ordre du Lévrier Blanc

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Publié le par Rhonan de Bar
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Le Souverain Pontife.

 

(Complément du Grand Monarque.

Extrait de notre ouvrage paru aux Editions Lacour.

"Grand Monarque et Souverain Pontife.")

 

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                « Lorsque sur la chaire de Pierre brillera une étoile éclatante, élue, contre l’attente des hommes, au sein d’une grande lutte électorale, étoile dont la splendeur illuminera l’église universelle, le tombeau qui renfermera mon corps sera ouvert. Ce bon pasteur, gardé par les anges, réparera bien des choses par son zèle et sa sollicitude. Par son zèle et sa sollicitude, des autels seront construits et les églises détruites seront relevées ». Abbé Werdin[1].

 

                « Je donnerai à mon Eglise un pasteur saint et rempli de mon esprit, qui réformera mon troupeau par son grand zèle ». Elizabeth Canori Mora.


                « Il (le Souverain Pontife) réformera l’univers, principalement par la puissance de ses exemples et la vénération profonde qu’il aura inspiré. Il ramènera les ecclésiastiques à la manière de vivre des temps apostoliques[2]… ». Jean de Vatiguerre.

 

                « Il sera élu d’une manière extraordinaire[3]…. Il fera la réforme de l’Etat et des mœurs des peuples. Il reformera l’Eglise et le clergé séculier et régulier, les rappelant à l’observance exacte… Le bras tout-puissant de Dieu[4] sera avec lui et le fera triompher ». Anna Maria Taïgi.


                « Elle refleurira cette religion sainte ; mais ce ne sera ni le Pape ni le Roi actuellement régnant qui la feront refleurir, mais un roi selon son cœur. Il fera de grandes choses avec un Pape que je donnerai à mon Eglise dans ma miséricorde… Le nouveau Pape sera un grand personnage ». Une religieuse[5].

 

                « Cet angélique Pasteur ne s’immiscera en rien dans les affaires du siècle, mais la houlette à la main, il visitera les régions et les terres. C’est pourquoi par les soins et sollicitudes du dit Pasteur, et sous le gouvernement d’un monarque temporel, il s’établira entre les églises grecque et latine[6] une union perpétuelle. Elles ne formeront plus qu’un centre unique à perpétuité ». Liber Mirabilis.

 

« Le Pape Angélique, avec ce Roi de France, réformera l’Eglise ; beaucoup de chrétiens abandonneront leurs biens et tous les Ordres religieux étant supprimés, il fondera UN SEUL ORDRE RELIGIEUX qui l’emportera sur tous ceux qui l’ont précédé. » Saint Vincent Ferrier.

 

« Le pasteur que Dieu aime et choisit, au temps donné, dans le temple ; Rome[7] sera renouvelée en ces jours et présidera au monde entier… Il joindra l’Eglise Occidentale avec l’Orientale dans une union perpétuelle… Il enverra des légats apostoliques dans l’univers, afin qu’ils prennent soin des brebis de Dieu ; la paix universelle et la réformation apparaîtront ». Amadée.

 

« Un Pasteur choisi montera sur le trône de Pierre et il sera gardé par les anges… Il rétablira les affaires de l’Eglise dont il recouvrera le domaine temporel… Il réformera le siècle, et le trône de France sera rendu au souverain légitime… Ce pape auguste opérera toutes sortes de réformes, et soumettra à l’église les nations les plus éloignées. Uni avec le Monarque Fort, toutes les résistances contre la vérité seront brisées, et une félicité incomparable règnera parmi les hommes ». Benoît XII.

 

« Bientôt un oiseau gigantesque surgira comme du sommeil ; redoutable par le bec et l’ongle[8]… il dévorera les entrailles iniques [9]du dragon. Il jettera à terre les couleurs gauloises[10]. Il rétablira les rois dans leurs propres possessions. Il y aura un Pasteur, homme juste et équitable, né de la terre de Galatie[11]. La concorde surgira dans le monde entier ; il n’y aura plus qu’une seule Foi. Un seul Prince règnera sur toutes choses ». Prophétie de Plaisance.

 

« Un ange, viendra du Christ, sera transmis du ciel à la terre, parti du cœur[12] même du Christ ; il fera toutes ses volontés et ramènera les ecclésiastiques au mode de vivre de Notre Seigneur et de ses apôtres ». Jean de Rochetaillée.

 

« Dieu purifiera la Sainte Eglise par un moyen qui échappe à toute prévision humaine, et il y aura une réforme si parfaite de la Sainte Eglise de Dieu, et un si heureux renouvellement des saints pasteurs qu’en y pensant mon esprit trésaille dans le Seigneur ». Catherine de Sienne.

 

« Dieu suscitera un Pape d’une vie si sainte que les anges eux-mêmes en seront dans l’admiration. Eclairé d’En-Haut, il réformera le sacerdoce, le rappellera à la vie des Apôtres, il transformera presque le monde entier par sa sainteté et ramènera tout le monde à la vraie Foi. Partout règneront la crainte de Dieu, la vertu, les bonnes mœurs Il ramènera au bercail toutes les brebis égarées et il n’y aura plus sur la terre qu’une seule Foi, une Loi, un Baptême, une même vie». Jean de Roquetaillade[13].


« ... Un pasteur remarquable s’assiéra sur le trône pontifical, sous la sauvegarde des anges. Pur et plein d’aménité, il résiliera toutes choses, rachètera par ses vertus aimables l’état de l’Eglise, les pouvoirs temporels dispersés… il l’emportera sur toute autre puissance, et reconquerra le royaume de Jérusalem. Alors un monarque gracieux de la postérité de Pépin viendra en pèlerinage voir l’éclat du glorieux pasteur dont le nom commencera par un R. Un trône temporel venant à vaquer, le pasteur y colloquera ce roi qu’il appellera au secours… Le saint pontife (lui-même français) invoquera l’aide du monarque généreux de la France… ». Merlin Joachim[14].

 

« Lequel bon Pape, natif de France, sera élu miraculeusement et fera une grande et merveilleuse justice, sur les mauvais et infidèles chrétiens, miraculeusement réformera l’Eglise, la réduira et retournera au premier état comme elle fut commencée. Et à Rome jamais plus il n’y aura Pape de France ». Prophétie de Limoges. [15]

 

«  En ce temps là, un moine qui aura la paix dans son nom et dans son coeur sera en prière ; il aura la même mission de Jeanne d’Arc ». Abbé Souffrand.

 

« Lors un seul Pasteur sera vu dans la Celte-Gaule et elle annonce la résurrection de l’Eglise ». Prophétie d’Orval.

 

Nous terminerons par quelques citations mettant en commun nos deux personnages. Ceci tendrait à prouver qu’ils sont indissociables.

 

« Le Grand Monarque mettra sa main dans celle du Grand Pontife et celui-ci oindra la tête du Grand Monarque de l’Huile Sainte. Il marquera son étendard[16] d’un signe sacré et le levant avec l’Eglise, il volera de conquête en conquête ; les conversions s’étendront par tout l’univers… »

 

« Avec le Grand Pasteur surgira le Grand Roi[17], qui obtiendra le royaume de la cité nouvelle ; et bientôt après il appesantira sa mains sur les infidèles… » Bienheureux Amédée.

 

 « « Le pape aura avec lui un empereur, homme très vertueux, qui sera des restes du sang très saint des rois de France[18]. Ce prince lui sera en aide et lui obéira en tout pour réformer l’univers… » Jean de Vatiguerre.

 

« Le Grand Pontife sera ramené par le Grand Monarque. Toutes les vertus refleuriront dans l’Eglise de Dieu, surtout dans le sacerdoce ». Prophétie des Catacombe[19].

 

« Par eux aura lieu le rétablissement de toutes choses : le Pape sera en même temps roi, pontife et juge tandis qu’il n’y aura sur terre qu’un seul culte. »

 


[1] Moine de l’Ordre des Carmes déchaussés, il prend l’habit en 1768. L’étoile qui sera en charge du Saint Siège reste un symbole fort mais assez vague. Faut-il le prendre au pied de la lettre et ainsi considérer que le Souverain Pontife brillera par ses exploits ou bien ce symbole sera-t-il inscrit dans les armoiries ? Etonnant aussi cette allusion à l’ouverture du tombeau ! La construction d’Autels semble évoquer un renouveau de la Foi, semblable, nous osons l’espérer, à celui du « Printemps du Christianisme ».

[2] Cette vision, tout comme celle qui la suit, évoque sans conteste un retour à la doctrine de la primitive Eglise, à ses dogmes ce qui, au regard de l’Histoire pourrait expliquer la conversion aussi soudaine qu’inexpliquée de nombreux juifs. Jean-Paul 1er avait tenté une telle réforme mais à quel prix !!! Les Forces lucifériennes on eu raison de lui parce que, aussi étrange que cela puisse paraître, il était encore trop tôt.

[3] Il semble que cette vision plaide en notre faveur nous qui pensons, avec beaucoup de culot et d’aplomb, que le Souverain Pontife ne sera pas issu directement de la Curie Romaine. Du reste, seul un être élu de Dieu, en dehors du système osera et pourra opérer cette spectaculaire réforme. 

[4] Dieu accompagne tout autant le Souverain Pontife que le Grand Monarque.

[5] Nous avons hésité un temps avant de classer cette vision parmi celles attribuées au Souverain Pontife. Cette prophétie date du 19ième siècle (1816). Le Roi régnant est alors Louis XVIII, le Pape siégeant : Pie VII.  Mais ce Roi (tout comme Charles X et Louis-Philippe 1er) n’est que Roi des Français et non Roi de France. Au temps futur, il ne fait aucun doute que le Grand Monarque sera l’Elu de Dieu « selon son cœur ». Ce choix, hautement symbolique, remet indéniablement en cause les légitimistes attachés à la Loi du sang ou Lex Saliqua (Loi Salique), à moins, et cela est aussi envisageable, que le prétendant ait toutes les qualités de Cœur requises pour régner.

[6] Nous pouvons noter le travail planifiant les voies du futur Souverain Pontife ouvert par Jean-Paul II (1er décembre 1989) et Benoît XVI (3 décembre 2009) soit approximativement à 20 ans d’intervalle. Un trait d’union certain est désormais établi entre les deux Eglises qui, à la « Fin des Temps » ne feront qu’une sous la houlette du Grand Monarque et du Souverain Pontife.

[7] La conversion ou le renouvellement de l’Eglise de Rome est omniprésent dans les textes prophétiques ce qui constitue le fait qu’elle soit assimilable à la Cité aux sept collines. Nous osons parler ici de restructuration des « équipes »  ainsi qu’un renouveau de l’apostolat.

[8] « Le bec et l’ongle » nous évoquent l’Aigle. Le plus royal des oiseaux certes, mais plus encore la dynastie des Habsbourg-Lorraine dont les prétentions au Trône de France semblent plus qu’évidentes.

[9] Nous nous demandons s’il ne s’agirait pas là des lois édictées par la Révolution. Le dragon est en effet assimilé aux forces lucifériennes elle-même responsables de la chute de la Monarchie.

[10] Ces couleurs gauloises sont bien sûr le « Bleu, le Blanc, le Rouge » autrement dit le drapeau tricolore identitaire de la France nationaliste.

[11] Cette Galatie n’est rien d’autre que la Gaule, donc la France.

[12] Cette prophétie annonce ce que peu on fait jusqu’alors. La France est en effet détentrice de l’un des plus merveilleux joyaux que compte la Religion (religere = qui relie à). Il s’agit du culte du Sacré Cœur en cela lié à celui du Christ Roi, son siège : Paray-le-Monial. Ne pouvant nous étendre ici, nous renvoyons le lecteur à « Saint Graal et Monarchie Française » éditions Lacour (Nîmes). On peut déduire de l’expression « parti du cœur même du Christ » que le Souverain Pontife sera ou un disciple, ou un apôtre du Sacré Cœur. 

[13] Cette prophétie date du 13ième siècle. Mais comme pour tant d’autres la précédant ou la suivant, il semble bien que les visionnaires ait perçu les ravages de la Révolution et, plus encore, le désastre de la grande réforme de Vatican II. Que le programme de restructuration s’annonce immense !!!

[14] Cette prophétie datant également du 13ième siècle remet en cause, comme ses consœurs, l’état d’esprit qui règne depuis plusieurs décennies au Saint Siège. Le R qui détermine en quelque sorte l’identité du Souverain Pontife n’est certainement à prendre au pied de la lettre. Il s’agit plutôt d’une invitation à la recherche du symbolisme qui s’en dégage. Outre les informations déjà fournies (voir annexe 1) sur le R, Voyons ce qu’exprime Jean Phaure à son sujet : « …le R est tout simplement le X (khi grec)… » puis « le X (grec) : c’est la création, c’est le quatre, ce sont les quatre âges de l’humanité ». Ces quatre saisons se présentent de la manière suivante : l’ère du Taureau et du Bélier appartiennent au Père ; l’ère des Poissons est celle du Fils ; l’ère du Verseau, quant à elle, appartient au Saint Esprit. Selon l’alphanumérisation AJS=1 ; BKT=2… R vaut 9 qui, dans le langage des oiseaux, évoque phonétiquement ce qui est nouveau (neuf). Donc cette lettre, attribuée au nom de l’ultime Pontife de Rome, n’est en réalité que la mise en avant d’une ère nouvelle et notamment celle du Saint Esprit.

[15] La constante, au travers des différentes prophéties, de cette « élection miraculeuse » nous a interpellés. Qu’est-ce à dire ? Soit que le Souverain Pontife sera issu de la Curie Romaine ou, comme nous le pressentons, qu’il n’en sera pas. Cette élection, cet acte si soudain et impromptu alors incompris de la chrétienté se révèlera à l’âme humaine comme la Rose se montre au jardin. Ce Pape de France et qui sera tel qu’il n’y en aura plus à Rome n’est pas sans nous rappeler la longue lignée des « Benoît » qui, selon certains esprits avant-gardistes, constitue une Eglise parallèle à celle du Saint Siège.

[16] Il est bon de s’interroger sur la nature même de cette marque. Nos réflexions nous ont mené à la définir comme étant celle du Sacré Cœur.

[17] Le Grand Roi s’inscrit ici, mais également en d’autres textes, comme le Fléau de Dieu. 

[18] Ce texte doit tout particulièrement retenir notre attention. En effet, il date du 13ième siècle et prouve que le Royauté devait s’éteindre et la Monarchie renaître. Quelle vision !!! 

[19] Dans cette prophétie, qui en corrobore d’autres, c’est le Grand Monarque qui établira le Grand Pontife sur le Saint Siège. Plus ancienne encore, elle prévoyait la décadence du sacerdoce que nous devons sans conteste à la réforme de Vatican II. 

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Publié le par Rhonan de Bar
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Nous présentons ici les textes prophétiques indissociables de l'un des personnages central qui compose notre ouvrage paru aux Editions Lacour : "Grand Monarque et Souverain Pontife."

Ces textes anciens, nous les y avons commentés, à nos risques et périls, nous les livrons :

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TEXTES ET PROPHÉTIES COMMENTÉS

 RELATIFS AU GRAND MONARQUE.                                                            

La multitude des textes et prophéties, que ce soit concernant l’un ou l’autre des personnages centraux de cet ouvrage, a rendu notre choix extrêmement difficile. Nous ne présentons ici, malgré le nombre déjà conséquent, qu’une infime partie de l’étendue de ces prédictions.

Nous avons volontairement choisi le sens du titre de notre ouvrage : « Grand Monarque et Souverain Pontife » pour une cause bien précise. Les prophéties sont unanimement claires à ce sujet : Le Grand Monarque sacralisera le Souverain Pontife. Le premier représente le Pouvoir Temporel, le second l’Autorité Spirituelle.

 Cet acte, cette sacralisation de l’Autorité Spirituelle par le Pouvoir Temporel est un fait hautement symbolique puisqu’il vient en réalité rétablir l’Unité entre ces deux fonctions. Unité qui, il faut bien l’avouer, avait été entachée par le roi Philippe le Bel. Nous voyons, pour notre part dans cet acte sacrilège les prémices à la chute de la Royauté de droit divin en France.

LE GRAND MONARQUE :

« Vers la fin des temps, un descendant des francs règnera sur tout l’empire romain. » Saint Remi[1].

 « Quelques uns de nos docteurs disent qu’un roi franc possédera un jour l’empire romain dans toute son étendue. Ce roi viendra dans les derniers temps du monde ; il sera le plus grand et le dernier de tous les rois. Il rendra l’âme à Jérusalem sur le mont des Oliviers ». Saint Augustin.

 « Et je vis venir de l’Orient un jeune homme remarquable, monté sur un Lion[2]. Et il tenait une épée flamboyante à la main. Et le coq [3]chantait devant lui. Et le Lion mit le pied sur la tête du dragon…. Et il vint sur les ruines de  Sion, et il mit sa main dans la main du pontife… »  Puis : « Voici ceux que j’ai choisis pour mettre la paix entre l’archange et le dragon… » Prémol.

 « Vers la fin des Temps, il  paraîtra un grand monarque de la nation des très illustres lys…Il détruira tous les ennemis du Saint-Siège, soumettra l’Europe à sa puissance… » Anonyme.

 « Il surgira un roi de la nation très illustre des lys. Il fera mourir les membres du clergé qui auront envahi le siège de Pierre, et la même année il obtiendra une double couronne[4] » David Paréus.

« Il (le Grand Monarque) portera lion et coq sur son armure[5]…et ainsi seront pourchassés (les communeux[6]) du palais des rois par l’homme valeureux et par après les immenses Gaules déclarées par toutes les nations grande et mère nation… » Olivarius.

         « Les deux tiers de la France perdront la Foi ; l’autre la conservera, mais mollement. La religion revivra cependant. Il paraîtra un Grand Monarque qui rétablira la foi et restaurera la société. L’Eglise sera florissante ». Notre Dame à la Salette.

             « Uni avec le Monarque fort, toutes les résistances contre la vérité[7] seront brisées, et une félicité incomparable règnera parmi les hommes ».  Benoît XII.

               « Le Dieu tout-puissant exaltera un homme[8] très pauvre, mais noble, du sang de l’empereur Constantin…Il aura une grande armée, et les anges combattront avec eux et ils tueront tous les rebelles au Très-Haut ». St François de Paul. 

                « Lorsque mon peuple se repentira, qu’il comprendra mes voies et qu’il acceptera et conservera la justice, alors enfin, viendra l’homme qui le délivrera et apportera la paix parmi les peuples, et qui sera la consolation des justes. Car il s’élèvera enfin un Roi du peuple et la race antique des Francs ; il excellera dans le service de Dieu…». Saint Ange[9].

              « Alors naîtra, au milieu des lys, le plus beau des princes, dont le nom sera grand parmi les rois, tant à cause de ses grâces corporelles que de la perfection de son esprit … Ce monarque[10] surgira de l’illustre lys… Il fera aux faux chrétiens une guerre constante ». Antonin.

             « Après que l'univers entier et en particulier la France, et dans la France les provinces du nord, de l'est, et particulièrement la Lorraine et la Champagne, auront été en proie aux plus grandes misères et aux plus grandes tribulations, ces provinces seront secourues par un prince captif dans sa jeunesse, qui recouvrera la couronne du lys. Juvenis captivatus qui recuperabit coronam lilii. Ce prince étendra partout sa domination, et dominatibur per universum orbem». Saint Césaire.

             « Grande révolution [11]éclatera en Europe. La paix ne reparaîtra que lorsque l’on verra les lys, descendant de saint Louis, sur le trône de France ». Rosa Colomba.

            « La République sera proclamée, mais elle durera peu [12]; ensuite nous serons gouvernés par un prince d’une grande sagesse et d’une grande piété…Il viendra au moment où on s’y attend le moins ». Abbé Mattay.

            « Dans une figure prophétique, le Grand Monarque est enveloppé, des pieds à la tête, des replis d’un long serpent, le python révolutionnaire[13] ». Le Bienheureux Joachim.

              « Le Tout-Puissant interviendra par un coup admirable que personne ne pourrait imaginer. Et le puissant Monarque viendra de la part de Dieu mettre les Républiques à néant, subjuguera tous ses ennemis, transformera l’Empire des Français, et règnera de l’Orient à l’Occident ». Barthélémy Holzhauser.

               « Dieu enverra un Grand  Monarque, appelé tantôt Auxitium Dei[14], tantôt Lilifer[15], tantôt Monarque Fort… On croira la race du grand duc éteinte : point du tout.  Un duc[16] paraîtra contre toute attente… » Barthélémy Holzhauser.

          « Celui que saint Jean vit sur la nuée est le Grand Monarque…. Il est représenté ayant sur la tête une couronne d’or, c’est-à-dire qu’il sera un grand monarque, riche et puissant, et le dominateur des dominateurs… » Commentaire[17] de B. Holzhauser sur Apocalypse de Jean.

            « Le Lion couronné, figure le Grand Monarque, l’envoyé providentiel qui relèvera des ses ruines le royaume de Saint Louis, et le couvrira d’un éclat immense ». Anonyme.

  Nous exposons ci-après quelques prophéties tendant malheureusement à démontrer qu’un conflit accompagnera la venue du Grand Monarque et du Souverain Pontife.

               « Cet homme (le Grand Monarque) doit venger véritablement le royaume des chrétiens, l’arracher au joug d’Ismaël, le conquérir sur les Sarrasins ». Saint Thomas d’Aquin.

               « Les Turcs même s’y attendent, qu’un Roi de France lèvera main forte sur eux… Ce roi réunira l’empire divisé en l’Orient et en l’Occident, et sera seul empereur du monde, aimé et redouté de tous les hommes ». Prophéties des Saints Pères.

 « Un prince d’Aquillon [18]parcourra l’Europe avec une grande armée ; il renversera les République et exterminera les rebelles. Son épée tenue par Dieu défendra l’Eglise du Christ, exaltera la foi orthodoxe et soumettra l’empire de Mahomet… » Ridolpho Gilthier (17ième siècle).

 

[1] En ce jour de la Noël 496, Remi donnera un sens profond au Baptême de Clovis, édictant un Testament avec autant de louanges que de malédictions. Les châtiments se sont abattus sur la France dont le plus grand fut le vote de la mort de Louis XVI.  [2] Le Lion, dans la Tradition est un animal solaire. Significativement parlant, est-ce à supposer que ce « jeune homme » serait issu de la Tribu de Juda ?  [3] Le coq, ici sans majuscule, ce qui est pour le moins significatif est également un symbole solaire. On peut penser, dans ce cas précis, qu’il représente les troupes françaises venant en appui au Grand Monarque dont l’attribut est le Lion.[4] Nous nous interrogeons sur cette « double couronne ». Il semble qu’elle définisse une double Autorité que le Grand Monarque partagera avec la Souverain Pontife (lui rendant ainsi son investiture) une fois que les forces lucifériennes auront été chassées du Saint-Siège. [5] Là encore nous avons l’empreinte d’un symbolisme solaire particulièrement fort. Le Lion (la Monarchie), le Coq (la République) mais cette fois-ci sur l’armure de « l’homme valeureux ». L’Armure revêtait un aspect propre à la personnalité, les différents éléments la constituant étant métaphoriquement en lien non seulement avec les planètes mais également avec les vices et vertus. Et l’armure est aussi l’esprit ! Cet « homme valeureux » sera-t-il une âme monarchique née en République d’où la présence de ces deux animaux solaires ? [6] Le gouvernement républicain serait-il contraint de fuir la capitale ! [7] Le Grand Monarque et le Souverain Pontife auront aussi à lutter contre le mensonge dont on sait qu’il est LE fer de lance de toutes les Républiques. [8] « Un homme très pauvre, mais noble… » Force ici est de constater que cette noblesse n’est en rien liée à l’argent. Elle est celle du Cœur en cela alliée au culte du Sacré Cœur. [9] Le Visionnaire expose clairement que c’est lorsque l’homme sera au plus au haut point de compréhension des lois Christiques, uniquement permises par la Tradition, que le « Sauveur » paraîtra. On comprend le peu d’empressement de certains à voir poindre le règne de l’Esprit Saint caractérisé par le signe du Verseau. Le rapport au couple Lumière/Intelligence prend ici toute sa dimension. La conversion en masse des âmes par le culte du Sacré-Cœur et une des conséquences du retour du Lieutenant du Christ.[10] Le Lieutenant du Christ, le futur Grand Monarque aura dominance sur la Grande Croix cosmique. L’univers entier lui devra obéissance. Le Nord, le Sud, l’Est, l’Ouest…[11] Il est probable que cette « Grande révolution » soit le 3ième conflit mondial précédant la venue du Grand Monarque. Nous remarquons, pour notre part, que chaque début de siècle fut entaché de guerres, et pas de moindres. 1914-1918 avec son lot de victimes colossal et, pour le début du 19ième siècle, la grande épopée napoléonienne s’étant soldée par la fin de l’Empire. Les 16ième et 17ième siècles ne sont pas en reste. [12] « Elle durera peu ». Il faut savoir que d’ordinaire, les visionnaires ignorent l’unité temps dans leurs extases. Il nous est donc impossible de conjecturer sur cette fameuse durée qui reste à l’appréciation de tout à chacun. Notre ouvrage « Saint Graal et Monarchie Française » Editions Lacour, donne à ce délai une envergure de 216 ans ! Ce Temps correspond au dimanche de repos accordé à la Monarchie pour renaître de ses cendres. [13] Malgré cette emprise des forces lucifériennes, l’Elu ou l’Enfant Mâle de la lignée du Lys, le Fils donné de Dieu réussira à revêtir  « le diadème, à tenir ferme la main de justice et à vaincre les factions tyranniques ». Il est le Roi caché, non par facétie, mais par prudence car pour reprendre une jeune mystique, Marie-Julie Jahenny : « Personne ne connaîtra le Roi. Il est le Roi caché et Dieu ne veut pas qu’on le connaisse avant l’heure de sa Providence ». Ceci nous semblant tout à fait approprié puisqu’il s’agit là d’une garantie de sauvegarde contre les forces arhimaniennes.  [14] Auxitium Dei signifie Providence Divine ou secours de Dieu. Ceci sous-entend une intervention céleste imprévisible comme nombre de textes l’exposent. [15] Lilifer signifie le Porte Lys. Il se peut s’agir de l’antique représentation de l’Oriflamme des Rois de France. [16] Duc dérive du DVX latin qui signifie Chef. Sa valeur arithmologique est égale à 515, nombre extrêmement riche de symbolisme. Ce Duc ne serait-il pas de Lorraine ? Ne serait-il pas de Guise dont l’ancêtre fut assassiné à Blois et dont on connaissait les prétentions légitimes à gravir les marches du Trône ?   [17] Ce commentaire est, dans son essence, en contradiction avec les autres images données d’un Monarque pauvre mais riche de cœur. D’où vient donc cet or ? A ce stade, nous exposons notre théorie toute intuitive qui surprendra peut être le lecteur. Cette théorie rejoint la légende trésoraire de Rennes-le-Château dont nous pensons qu’il est dévolu au Grand Monarque et uniquement à ce personnage. Ce village est en étroit rapport avec l’Elu. Saunière était royaliste, le sulfureux village se trouve dans l’Aude (11) !!! [18] La fonction de ce donné de Dieu est à priori double. Il devra mettre fin aux Républiques (émanation des Forces Lucifériennes) et ainsi établir une Europe Monarchique. Il aura également à lutter contre les forces mahométanes mais à ce stade de nos réflexions, nous ignorons l’origine de ce conflit tout comme nous ignorons s’il résultera d’une volonté humaine ou divine.

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