ESSAI
SUR
LE PRINCIPE GÉNÉRATEUR
DES CONSTITUTIONS POLITIQUES
ET DES AUTRES INSTITUTIONS HUMAINES.
SIXIEME EXTRAIT.
XLI. Pour appliquer ces maximes générales à un cas particulier, c'est par la seule considération de l'extrême danger des innovations fondées sur de simples théories humaines, que, sans me croire en état d'avoir un avis décidé par voie de raisonnement, sur là grande question de la réforme parlementaire qui agite si fort les esprits en Angleterre, et depuis si longtemps, je me sens néanmoins entraîné à croire que cette idée est funeste, et que si les Anglais s'y livrent trop vivement, ils auront à s'en repentir. Mais, disent les partisans de la réforme (car c'est le grand argument), les abus sont frappants, incontestables: or, un abus formel, un vice peut-il être constitutionnel?
— Oui, sans doute, il peut l'être ; car toute constitution politique a des défauts essentiels qui tiennent à sa nature et qu'il est impossible d'en séparer ; et ce qui doit faire trembler tous les réformateurs, c'est que ces défauts peuvent changer avec les circonstances, de manière qu'en montrant qu'ils sont nouveaux, on n'a point encore montré qu'ils ne sont pas nécessaires[1]. Quel homme sensé ne frémira donc pas on mettant la main à l'œuvre? L'harmonie sociale est sujette à la loi du tempérament, comme l'harmonie proprement dite, dans le clavier général. Accordez rigoureusement les quintes, les octaves jureront, et réciproquement. La dissonance étant donc inévitable, au lieu de la chasser, ce qui est impossible, il faut la tempérer, en la distribuant. Ainsi, de part et d'autre, le défaut est un élément de la perfection possible. Dans cette proposition, il n'y a que la forme de paradoxale. Mais, dira-t-on peut être encore, où est la règle pour discerner le défaut accidentel, de celui qui tient à la nature des choses et qu'il est impossible d'éliminer? — Les hommes à qui la nature n'a donné que des oreilles, font de ces sortes de questions, et ceux qui ont de l'oreille haussent les épaules.
XLII. Il faut encore bien prendre garde, lorsqu'il est question d'abus, de ne juger les institutions politiques que par leurs effets constants, et jamais par
leurs causes quelconques qui ne signifient rien[2], moins encore par certains inconvénients collatéraux (s'il est permis de s'exprimer ainsi) qui s'emparent aisément des vues faibles et les empêchent de voir l'ensemble. En effet, la cause, suivant l'hypothèse qui parait prouvée, ne devant avoir aucun rapport logique avec l'effet, et les inconvénients d'une institution bonne en soi, n'étant, comme je le disais tout à l'heure, qu'une dissonance inévitable dans le clavier général, comment les institutions pourraient-elles être jugées sur les causes et sur les inconvénients ? Voltaire, qui parla de tout pondant un siècle sans avoir jamais perçu une surface[3], a fait un plaisant raisonnement sur la vente des offices de magistrature qui avait lieu en France ; et nul exemple, peut-être, ne serait plus propre à faire sentir la vérité de la théorie que j'expose. La preuve, dit-il, que cette vente est un abus, c'est qu'elle ne fut produite que par un autre abus[4] (1). Voltaire ne se trompe point ici comme tout homme est sujet à se tromper. 11 se trompe honteusement.
C'est une éclipse centrale du sens commun.
Tout ce qui naît d'un abus est un abus! Au contraire, c'est une des lois les plus générales et les plus évidentes de cette force à la fois cachée et frappante qui opère et se fait sentir de tous côtés, que le remède de l'abus naît de l'abus, et que le mal, arrivé à un certain point, s'égorge lui-même, et cela doit être ; car le mal, qui n'est qu'une négation, a pour mesures de dimensions et de durée celles de l'être auquel il s'est attaché et qu'il dévore. Il existe comme le chancre qui ne peut achever qu'en s'achevant. Mais alors une nouvelle réalité se précipite nécessairement à la place de celle qui vient de disparaître ; car la nature a horreur du vide, et le bien... Mais je m'éloigne trop de Voltaire.
XLIII. L'erreur de cet homme venait de ce que ce grand écrivain, partagé entre vingt sciences, comme il l'a dit lui-même quelque part, et constamment occupé d'ailleurs à instruire l'univers, n'avait que bien rarement le temps de penser, « Une cour voluptueuse et dissipatrice, réduite aux abois par ses dilapidations, imagine de vendre les offices de magistrature, et créa ainsi, (ce qu'elle n'aurait jamais fait librement et avec connaissance de cause), elle crée, dis-je, une magistrature riche, inamovible et indépendante ; de manière qui- la puissance infinie qui se joue dans l'univers [5](1) se sert de la corruption pour créer des tribunaux incorruptibles autant que le permet la faiblesse humaine». Il n'y a rien, en vérité, de si plausible pour l'oeil du véritable philosophe, rien de plus conforme aux grandes analogies et à cotte loi incontestable qui veut que les institutions les plus importantes ne soient jamais le résultat d'une délibération, mais celui des circonstances. Voici le problème presque résolu quand il est posé, comme il arrive à tous les problèmes : Un pays tel que la France pouvait-il être jugé mieux que par des magistrats héréditaires? Si l'on se décide pour l'affirmative, ce que je suppose, il faudra tout de suite proposer un second problème que voici : La magistrature devant être héréditaire, y a-t-il pour la constituer d'abord, et ensuite pour la recruter, un mode plus avantageux que celui qui jette des millions au plus bas prix dans les coffres du souverain, et qui certifie en même temps la richesse, l'indépendance et même la noblesse (quelconque) des juges supérieurs?
Si l'on ne considère la vénalité que comme moyen d'hérédité, tout esprit juste est frappé de ce point de vue qui est le vrai. Ce n'est point ici le lieu d'approfondir la question ; mais c'en n’est assez pour prouver que Voltaire ne l'a pas seulement aperçue.
XLIV. Supposons maintenant à la tête des affaires un homme tel que lui, réunissant par un heureux accord la légèreté, l'incapacité et la témérité : il ne manquera pas d'agir suivant ses folles théories de lois et d'abus. Il empruntera au dernier quinze pour rembourser des titulaires, créanciers au dernier cinquante ; il préparera les esprits par une foule d'écrits payés, qui insulteront la magistrature et lui ôteront la confiance publique. Bientôt la protection, mille fois plus sotte que le hasard, ouvrira la liste éternelle de ses bévues : l'homme distingué, ne voyant plus dans l'hérédité un contrepoids à d'accablants travaux, s'écartera sans retour ; et les grands tribunaux seront livrés à des aventuriers sans nom, sans fortune et sans considération ; au lieu de cette magistrature vénérable, en qui la vertu et la science étaient devenues héréditaires comme ses dignités, véritable sacerdoce que les nations étrangères ont pu envier à la France jusqu'au moment où le philosophisme, ayant exclu la sagesse de tous les lieux qu'elle hantait, termina de si beaux exploits par ici chasser de chez elle.
XLV. Telle est l'image naturelle de la plupart des réformes ; car non seulement la création n'appartient point à l'homme, mais la réformation même ne lui appartient que d'une manière secondaire et avec une foule de restrictions terribles. En partant de ces principes incontestables, chaque homme peut juger les institutions de son pays avec une certitude parfaite ;
il pout surtout apprécier tous ces créateurs, ces législateurs, ces restaurateurs des nations, si chers au dix-huitième siècle, et que la postérité regardera avec pitié, peut-être même avec horreur. On a bâti des châteaux de cartes en Europe et hors de l'Europe.
Les détails seraient odieux ; mois certainement on ne manque de respect à personne en priant simplement les hommes de regarder et de juger au moins par l'événement, s'ils s'obstinent à refuser tout autre genre d'instruction. L'homme en rapport avec son Créateur est sublime, et son action est créatrice : au contraire, dès qu'il se sépare de Dieu et qu'il agit seul, il ne cesse pas d'être puissant, car c'est un privilège de sa nature ; mais son action est négative et n'aboutit qu'à détruire.
XLVI. II n'y a pas dans l'histoire de tous les siècles un seul fait qui contredise ces maximes. Aucune institution humaine ne peut durer si elle n'est supportée par la main qui supporte tout : c'est-à-dire si elle ne lui est spécialement consacrée dans son origine.
Plus elle sera pénétrée par le principe divin, et plus elle sera durable. Étrange aveuglement des hommes de notre siècle I ils se vantent de leurs lumières, et ils ignorent tout, puisqu'ils s'ignorent eux-mêmes. Ils ne savent ni ce qu'ils sont ni ce qu'ils peuvent. Un orgueil indomptable les porte sans cesse à renverser tout ce qu'ils n'ont pas fait ; et pour opérer de nouvelles créations, ils se séparent du principe de toute existence. Jean-Jacques Rousseau, lui-même, a cependant fort bien dit ; Homme petit et vain, montre-moi ta puissance, je te montrerai ta faiblesse. On pourrait dire encore avec autant de vérité et plus de profit. Homme petit et vain, confesse-moi ta faiblesse, je te montrerai ta puissance. En effet, dès que l'homme a reconnu sa nullité, il a fait un grand pas ; car il est bien prés de chercher un appui avec lequel il pout tout. C'est précisément le contraire de ce qu'a fait le siècle qui vient de finir. (Hélas 1 il n'a fini que dans nos almanachs.)
Examinez toutes ses entreprises, toutes ses institutions quelconques, vous le verrez constamment occupé à les séparer de la Divinité. L'homme s'est cru un être indépendant, et il a professé un véritable athéisme pratique, plus dangereux, peut-être, et plus coupable que celui de théorie.
XLVII. Distrait par ses vaincs sciences de la seule science qui l'intéresse réellement, il a cru qu'il avait le pouvoir de créer, tandis qu'il n'a pas seulement celui de nommer. Il a cru, lui qui n'a pas seulement le pouvoir de produire un insecte ou un brin de mousse, qu'il était l'auteur immédiat de la souveraineté, la chose la plus importante, la plus sacrée, la plus fondamentale du monde moral et politique[6]; et qu'une telle famille, par exemple, règne parce qu'un tel peuple l'a voulu ; tandis qu'il est environné de preuves incontestables que toute famille souveraine règne parce qu'elle est choisie par un pouvoir supérieur. S'il ne voit pas ces preuves, c'est qu'il ferme les yeux ou qu'il regarde de trop près. Il a cru que c'est lui qui avait inventé les langues, tandis qu'il ne tient encore qu'à lui de voir que toute langue humaine est apprise et jamais inventée, et que nulle hypothèse imaginable dans le cercle de la puissance humaine ne pout expliquer avec la moindre apparence de probabilité, ni la formation, ni la diversité des langues. Il a cru qu'il pouvait constituer les notions, c'est-à-dire, en d'autres termes, qu'il pouvait créer cette unité nationale en vertu de laquelle une nation n'est pas une autre.
Enfin, il a cru que, puisqu'il avait le pouvoir de créer des institutions, il avait à plus forte raison celui de les emprunter aux nations, et de les transporter chez lui toutes faites, avec le nom qu'elles portaient chez ces peuples, pour en jouir comme eux avec les mêmes avantages. Les papiers français me fournissent sur te point un exemple singulier.
XLVIII. Il y a quelques années que les Français s'avisèrent d'établir à Paris certaines courses qu'on appela sérieusement dans quelques écrits du jour, feux olympiques. Le raisonnement de ceux qui inventeront ou renouvelèrent ce beau nom, n'était pas compliqué. On courait, diront-ils, à pied et à cheval, sur les bords de l’Alphée ; on court à pied et à cheval sur les bords de la Seine : donc c'est la même chose. Rien de plus simple; mais, sans leur demander pourquoi ils n'avaient pas imaginé d'appeler ces jeux parisiens, au lieu de les appeler olympiques, il y aurait bien d'autres observations à faire. Pour instituer les jeux olympiques, on consulta les oracles : les dieux et les héros s'en mêlèrent ; on ne les commençait jamais sans avoir fait des sacrifices et d'autres cérémonies religieuses : on les regardait comme les grands comiques de la Grèce, et rien n'était plus auguste. Mais les Parisiens, avant d'établir leurs courses renouvelées des Grecs, allèrent-ils à Rome ad limina Apostolorum, pour consulter le pape? Avant de lancer leurs casse-cous, pour amuser des boutiquiers, faisaient-ils chanter la grand'messe? A quelle grande vue politique avaient-ils su associer ces courses? Comment s'appelaient les instituteurs? — Mais c'en est trop : le bon sens le plus ordinaire sent d'abord le néant et même le ridicule de cette imitation.
XLIX. Cependant, dans un journal écrit par des hommes d'esprit qui n'avaient d'autre tort ou d'autre malheur que celui de professer les doctrines modernes, on écrivait, il y a quelques années, au sujet de ces courses, le passage suivant dicté par l'enthousiasme le plus divertissant : Je le prédis, les jeux olympiques des Français attireront un four l'Europe au Champ-de-Mars.
Qu'ils ont l'âme froide et peu susceptible d'émotion ceux qui ne voient ici que des courtes ! Moi, j'y vois un spectacle tel que jamais l'univers n'en a offert dû pareil, depuis ceux de l’Elide, où la Grèce était en spectacle à la Grèce. Non, les cirques des Romains, les tournois de notre ancienne chevalerie, n'en approchaient pas [7].
Et moi, je croîs, et même je sais que nulle institution humaine n'est durable si elle n'a une base religieuse ; et, de plus (je prie qu'on fasse bien attention à ceci), si elle ne porte un nom pris dans une langue nationale, et né de lui-même, sans aucune délibération antérieure et connue.
L. La théorie des noms est encore un objet de grande importance. Les noms ne sont nullement arbitraires, comme l'ont affirmé tant d'hommes qui avaient perdu leurs noms. Dieu s'appelle : Je suis ; et toute créature s'appelle : Je suis cela.
Le nom d'un être spirituel étant nécessairement relatif à son action, qui est sa qualité distinctive de là vient que, parmi les anciens, le plus grand honneur pour une divinité était la polyonymie, c'est-à-dire la pluralité des noms, qui annonçait celle des fonctions ou l'étendue de la puissance.
L'antique mythologie nous montre Diane, encore enfant, demandant cet honneur à Jupiter ; et, dans les vers attribués à Orphée, elle est complimentée sous le nom de démon polyonyme (génie à plusieurs noms[8]. Ce qui veut dire, au fond, que Dieu seul a droit de donner un nom. En effet, il a tout nommé, puisqu'il a tout créé. Il a donné des noms aux étoiles[9], il en a donné aux esprits, et de ces derniers noms, l’Ecriture n'en prononce que trois, mais tous les trois relatifs à la destination de ces ministres. Il en est de même des hommes que Dieu a voulu nommer lui-même, et que l'Écriture nous a fait connaître en assez grand nombre : toujours los noms sont relatifs aux fonctions[10]. N'a-t-il pas dit que dans son royaume à venir il donnerait aux vainqueurs UN NOM NOUVEAU [11], proportionné à leurs exploits? Et les hommes, faits à l'image de Dieu, ont-ils trouvé une manière plus solennelle de récompenser les vainqueurs que celle de leur donner un nouveau nom, le plus honorable de tous, au jugement des hommes, celui des nations vaincues [12]? Toutes les fois que l'homme est censé changer de vie et recevoir un nouveau caractère, assez communément il reçoit un nouveau nom. Cela se voit dans le baptême, dans la confirmation, dans l'enrôlement des soldats, dans l'entrée en religion, dans l'affranchissement dos esclaves, etc. ; en un mot le nom de tout être exprime ce qu'il est, et dans ce genre il n'y a rien d'arbitraire. L'expression vulgaire, il a un nom, il n'a point de nom, et très juste et très expressive ; aucun homme ne pouvant être rangé parmi ceux qu'on appelle aux assemblées et qui ont un nom[13], si sa famille n'est marquée du signe qui la distingue des autres.
[1] Il faut, dit-on, recourir aux lois fondamentales et primitives de l'étal qu'une coutume injuste a abolies; et c'est un jeu pour tout perdre. Rien ne sera juste à cette balance; cependant le peuple prête aisément l'oreille à ces discours. (PASCAL,Pensées, prem. part., art. 6. Paris, Renouard, 1803,p. 121,122.) On ne saurait mieux dire ; mais voyez ce que c'est que l'homme ! l'auteur de cette observation et sa hideuse secte n'ont cessé de jouer ce jeu infaillible pour tout perdre; et en effet le jeu a parfaitement réussi. Voltaire, au reste, a parlé sur ce point comme Pascal : « C'est une idée bien vaine, dit-il, un travail bien ingrat, «de vouloir tout rappeler aux usages antiques, etc. » (Essai sur les Mœurs de l'Esprit, etc., chap. LXXXV.) Entendez-le ensuite parler des papes, vous verrez comme il se rappelle sa maxime
[2] Du moins, par rapport au mérite de l'institution : car, sous d'autres points de vue, il peut être très important de s'en occuper.
[3] Dante disait à Vigile en lui faisant, il faut l'avouer, un peu trop d'honneur : Maestro di eolor chesanno. — Parini, quoi qu'il eût la tête absolument gâtée, a cependant eu le courage de dire à Voltaire, en parodiant Dante : Sei Maestro... di coloro che redon disapere. (Il Mattino). Le mot est juste.
[4] Précis du siècle de Louis XV, chap. XLII.
[5] Ludens in orbe terrarum. Prov., vin, 3.
[6] Le principe que tout pouvoir légitime part du peuple est noble et spécieux en lui-même, cependant il est démenti par tout le poids de l'histoire et de l'expérience. HUME, Hist. d'Angl., Charles 1er, ch. LIX, ann. 1642. Édit. angl. de Bâle, 1789, in-8°, p. 120.
[7]Décade philosophique, octobre 1797, n« 1, pag. 31, (1809). Ce passage, rapproché de sa date, a le double mérite d'être éminemment plaisant et de faire penser. On y voit de quelles idées se berçaient alors ces enfants, et ce qu'ils savaient sur ce que l’homme doit savoir avant tout. Dès lors un nouvel ordre de choses a suffisamment réfuté ces belles imaginations ; et si toute l'Europe est aujourd'hui attirée à Paris, ce n'est pas certainement pour y voir les jeux olympiques(1814).
[8] Voyez la note sur le septième vers de l'hymne à Diane de Callimaque (édition de Spanhelm) ; et Lanzi, Saggio di letteratura etrusca, etc., ln-8», t. Il, page 241, note. Les hymnes d'Homère ne sont, au fond que des collections d'épithètes ; ce qui tient au même principe de la polyonymie.
[9] Isaïe, XL,26.
[10] Qu'on se rappelle le plus grand nom donné divinement et directement a un homme (Pierre). La raison du nom fut donnée dans ce cas avec le nom, et ce nom exprime précisément la destination, ou, ce qui revient au même, le pouvoir.
[11] Apoc, III, 12.
[12] Num., xvi, 2.
[13] Hérod. Therpsyc. v, 3.