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L'Avènement du Grand Monarque

L'Avènement du Grand Monarque

Révéler la Mission divine et royale de la France à travers les textes anciens.

Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #EN FAVEUR DE LA MONARCHIE

IN MEMORIAM

21 JANVIER 1793/21 JANVIER 2014

    portrait_medaillon_louis_xvi.jpg

                                                      LOUIS XVI.

Nous prenons ici position et relevons volontairement le 221ième anniversaire de la décollation de Louis XVI, Roi martyr. Ce choix bien sûr n’est pas anodin. Au contraire et nous nous en expliquerons par la suite.  

          Nous notons que, rétroactivement à 221 ans, nous trouvons l’année fatidique de 1793. Relatons :

1793 

          Louis XVI est reconnu coupable de conspiration contre la Liberté (décision prise le 15 janvier en la Saint Remi, Baptiste de Clovis et de la France).

          Le Grand Roi martyr, Louis le XVIième monte avec honneur et bravoure là où l’impiété de la Révolution le conduit : l’échafaud. (Le 21 janvier dont on sait déjà que l’exacte opposition sur le Zodiaque est le 14 juillet).

        La France entre en guerre contre l‘Europe. En Vendée, les paysans s’arment. C’est le début d’une véritable guerre intestine.

       La Reine, dans sa grandeur et après un procès inique et honteusement faussé (tout comme celui de Louis XVI) par les Forces lucifériennes monte sur l’échafaud ; (Le 16 octobre ce qui, on peut se le demander ne serait pas volontaire. En effet cette date est identique à la dédicace de l’église du Mont Saint Michel !!!).

       Notons, en forme de plaidoirie, que le régicide n’avait nullement sa raison d’être. Pourquoi tuer le Roi sinon par faiblesse et c’est, semble-t-il, ce qui s’est produit. Le Roi aurait du perdurer en tant que symbole divin. Il aurait pu, il aurait du régner sans gouverner.

          Voilà pourquoi il y a lieu de présenter la Révolution et plus encore la Terreur comme une force luciférienne. Tuez le Roi et vous tuerez Dieu. Cette phrase pourrait résumer cet acte sacrilège mais il convient de développer ce sujet, dans les temps à venir, afin de mener les consciences vers un retour prévu à la Monarchie de droit divin.

     Le Sort de Louis XVI, tout comme celui de Marie-Antoinette, semblait scellé. Ils reposaient en effet l’un et l’autre sur un vaste complot dont les protagonistes se révélaient désireux d’annihiler tout symbole religieux. C’est en tout cas ce que semble relever le Pape Pie VI  en date du 17 juin 1793 : « Le Roi très chrétien Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie, et ce jugement s’est exécuté. Nous vous rappellerons en peu de mots les dispositions et les motifs de cette sentence. La Convention nationale n’avait ni droit ni autorité pour le prononcer. En effet, après avoir aboli la Monarchie, le meilleur des gouvernements, elle avait transporté toute la puissance publique au peuple, qui ne se conduit ni par raison, ni par conseil, ne se forme sur aucun point des idées justes, apprécie peu de choses selon la Vérité, et en évalue un grand nombre d’après l’opinion ; qui est toujours inconstant, facile a être trompé, entraîné à tous les excès…

Et nous rajouterons pour conclure que le peuple est versatile, donc manipulable et de fait asservi pour la plus grande joie de ceux qui se frottent la panse en ce jour funeste.

En mémoire du Lieutenant du Christ : Louis XVI, Roi de France immolé en haine de la Foi le lundi 21 janvier 1793. En ce 21 janvier 2014, jour saint, An V (à compter du 21 janvier 2009) de la résurgence de la Monarchie de Droit divin voulu par le Christ, Roi de France. 

 

TESTAMENT DE LOUIS XVI.

 

« Au nom de la Très-Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint—Esprit, aujourd'hui, vingt—cinquième jour de Décembre 1792, moi, Louis XVI du nom, roi de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toutes communications quelconques, même, depuis le dix du courant, avec ma famille ; de plus, impliqué dans un procès dont il est impossible de prévoir l'issue, à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyens dans aucune loi existante, n'ayant que Dieu peur témoin de mes pensées, et auquel je puis m'adresser.

Je déclare, ici en sa présence mes dernières volontés et sentimens.

Je laisse mon âme à Dieu, mon créateur ; je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d'après mes mérites, mais par ceux de notre Seigneur Jésus—Christ qui s’est offert à Dieu son père, pour nous autres hommes, quelqu'endurcîs que nous fussions et moi le premier.

Je meurs dans l'union de notre sainte mère l'Eglise Catholique, Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs, par une succession non interrompue, de Saint—Pierre, auquel Jésus-Christ les a confiés : je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les Commandemens de Dieu et de l'Eglise , les Sacremens et les Mystères, tels que l'Eglise Catholique les enseigne et les a toujours enseignés ; je n'ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d'expliquer les dogmes qui déchirent l'Eglise de Jésus—Christ; mais je m'en suis rapporté, et je m'en rapporterai toujours, si Dieu m'accorde la vie, aux décisions que les Supérieurs Ecclésiastiques, unis à la sainte Eglise Catholique, donnent et donneront conformément à la discipline de l'Eglise suivie depuis Jésus-Christ.

Je plains de tout mon Cœur nos frères qui peuvent être flans l'erreur ; mais je ne prétends pas les juger et je ne les aime pas moins en Jésus-Christ, suivant ce que la charité chrétienne nous enseigne, et je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés ; j'ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m'humilier en sa présence ; ne pouvant me servir d'un Prêtre catholique, je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite , et surtout le repentir profond que j'ai d'avoir mis mou nom ( quoique cela fut contre ma volonté ) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l'Eglise Catholique , à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur. Je prie Dieu de recevoir la ferme, résolution où je suis, s'il m'accorde la vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du ministère d'un prêtre catholique pour m'accuser de tous mes péchés et recevoir le Sacrement de Pénitence.

Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensé par inadvertance, (car je ne me rappelle pas d'avoir fait sciemment aucune offense à personne) ou ceux à qui j'aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou de scandales, de me pardonner !e mal qu'ils croient que je peux leur avoir fait. Je prie tous ceux qui ont de la charité, d'unir leurs prières aux miennes pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.

Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont faits mes ennemis, sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui, par un faux zèle mal entendu, m'ont fait beaucoup de mal.

Je recommande à Dieu ma femme et mes enfans, ma sœur, mes tantes, mes frères et tous ceux qui me sont attachés parles liens du sang ou par quelqu'autre manière que ce puisse être; je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes entons et ma sœur, qui souffrent depuis long-temps avec moi; de les contenir par sa grâce, s'ils viennent à me perdre, et tant qu'ils resteront dans ce monde périssable.

Je recommande mes enfans à ma femme, je n'ai jamais douté de sa tendresse maternelle peur eux ; je lui recommande surtout d'en faire de bon chrétiens et d'honnêtes hommes, de ne leur faire regarder les grandeurs de ce monde—ci ( s'ils sont condamnés à les éprouver ) que comme des biens dangereux et périssables', et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l'éternité ; je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfans, et de leur tenir lieu derrière,' s'ils avaient lé malheur de perdre la leur.

Je prie ma femme; de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi, les chagrins que je pourrais-lui avoir donné dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.

Je te recommande bien vivement à mes enfans, après ce qu'ils doivent à Dieu, qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entr'eux, soumis et obéissans à leur mère et reconnaissans de tous les soins et les peines qu'elle se donne pour eux en mémoire de moi. Je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.

Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens ; il doit oublier toutes haines et tous ressentimens, et notamment tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve; qu'il ne peut faire le bonheur des peuples qu'en régnant suivant les lois mais en même temps qu'un roi ne peut se faire respecter et faire le bien qui est dans son cœur, qu'autant qu'il a l'autorité nécessaire, et qu'autrement étant lié dans ses opérations, et n'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile.

Je recommande à mon fils d'avoir soin de toutes les personnes qui m'étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés de songer que c'est une dette sacrée que j'ai contractée envers les enfans ou les pareils de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu'il y a plusieurs personnes de celles qui me sont attachées, qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont montré de l'ingratitude ; mais je leur pardonne, (souvent dans les momens de trouble et d'effervescence on n'est pas maître de soi) et je prie mon fils, s'il en trouve l'occasion, de ne songer qu'à leur malheur.

Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m'ont montré un véritable attachement et désintéressement; d'un côté, si j'étais sensiblement louché de l'ingratitude et de la -déloyauté de ceux à qui je n'avais jamais témoigné que des bontés, à eux, à leurs parens ou amis ; de l'autre, j'ai eu de la consolation à voir l'attachement et l'intérêt gratuit que beaucoup de personnes m'ont montrés. Je les prie de recevoir mes remercîmens.

Dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre, si je parlais plus explicitement ; mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître. Je croirais calomnier cependant les sentimens de la nation, si je ne recommandais ouvertement à mon fils MM.de Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi avait porté à s'enfermer, avec moi dans ce triste séjour et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry, des soins duquel j'ai eu tout lieu de me louer depuis qu'il est avec moi ; comme c'est lui qui est resté avec moi jusqu'à la fin, je prie MM. de la commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse et les autres petits effets qui ont été déposés au conseil de la commune.

Je pardonne encore très-volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitemens et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. J'ai trouvé, quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles—là jouissent dans leur coeur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.

Je prie M.M. de Malesherbes, Tronchet et de Sèze de recevoir mes remercîmens et l'expression de ma sensibilité pour tous les soins et les peines qu'ils se sont donnés pour moi.

Je finis en déclarant devant Dieu, et prêt à paraître devant lui que je ne  me reproche aucun des crimes qui sont avarices contre moi.

Fait double * à la Tour du Temple, le 25 décembre 1792»          

 

Signé LOUIS.

 

                                                  © Rhonan de Bar.     

 

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