LA SOCIÉTÉ DU RÈGNE SOCIAL DE JÉSUS-CHRIST.
III. – COLLABORATEURS ET VIE DE LA SOCIÉTÉ[1]
Une pléiade d'hommes remarquables attirés à la Société par la franchise de ses déclarations et l'utilité du but poursuivi en devenaient les collaborateurs et les soutiens. Presque tous ont disparu avant Mr de Sarachaga. Pas un ne s'est éteint sans avoir jeté un rayon dans sa sphère d'action. Ainsi le voulait le soleil eucharistique autour duquel ils gravitaient. C'étaient, entre autres le Cte Grimouard de Saint-Laurent, de Vendée, et Mgr Barbier de Montault, de Poitiers, bien connus par leurs travaux archéologiques, le Père Ladislas, Capucin, qui a fourni à la société une documentation de premier ordre sur l'iconographie eucharistique à toutes les époques et dans les différents rites, l'abbé Garnier qui devait plus tard fonder le Peuple français et la Ligue de l’Évangile. Louis de Farcy, d'Angers, qui à l'heure actuelle fait encore bénéficier nos églises, même pauvres, de son goût pour l'ornementation antique, Léon Harmel, du Val des Bois, Jules de Magallon, d'Aix, le Cte Léon de Maricourt, de Blois, M. de la Morlière d'Ainval, de Périgueux, dont les oeuvres sociales avaient toujours comme base et centre la personne royale de Jésus-Christ, les R.R. P.P. de Lachau, Fristot et Zelle[2], S.J. dont les écrits et les prédications jetèrent tant d'éclat sur les hommages à cette royauté d'amour, enfin Mgr Gauthey, futur Archevêque de Besançon. Celui-ci innovait alors sa belle carrière littéraire en photographiant à traits superbes et inédits le musée et la bibliothèque du Hiéron, les temples historiques et artistiques du Sacré-Coeur. Il devait la terminer en publiant sa magistrale et si complète étude sur la Vie et les écrits de Marguerite-Marie, la confidente du Sacré-Coeur [3].
Parmi les femmes, Melle Tamisier, une familière de la Société, vouait sa vie tout entière à l'établissement des Congrès Eucharistiques internationaux et elle avouait loyalement ainsi que nous l'avons vu[4] que leur idée-mère, la Royauté- Sociale de Jésus-Christ, avait eu avant elle comme premier dépositaire et apôtre Mr de Sarachaga.
Par-delà les frontières d'autres hommes de non moindre valeur tendaient la main à ceux-ci. Tout naturellement leurs pensées et leurs coeurs s'orientaient vers Paray-le-Monial, vers la Cité et vers la Société du Règne. C'étaient en Belgique le Père Schoutens avec le Cte d'Alcantara, en Hollande l'abbé Van Groeningen, Eliodore Villafuerte au Chili, au Venezuela Jaurégui-Moreno[5] digne neveu de Garcia Moreno, à l’Équateur le Sénateur Matovelle, en Italie le Cte Acquaderni et le P. Sanna-Solaro[6], en Suisse le chanoine Shorderet[7] promoteur, nous l'avons vu, du célèbre Congrès de Fribourg et Mr de Wuilleret, président du Grand Conseil de cette ville, en Portugal le Docteur de Séabra, de Porto, qui nous rapportait les échos de la « Sœur ainée » de la Société, la Rèv. Mère Marie du Divin Coeur, Comtesse Droste zù Vischering, en Espagne Gras y Granollers fondateur de l'Académie et Cour du Christ, de Grenade, et l'Académicien Don Vicente de la Fuente.
Les bornes d'un article sont trop étroites pour que nous puissions les suivre dans la diversité de leurs actions. Pour se rendre compte des ferments qu'ils jetèrent dans ces divers pays et surtout de la grâce divine qui les féconda il faut lire l'abrégé chronologique de 50 ans d'histoire religieuse touchant la dévotion au Sacré-Coeur [8]. Là aucune éloquence humaine n'intervient.
Seule l'éloquence providentielle des faits marque un contraste frappant. Tandis que les neuf-dixièmes, hélas, de la presse vénale, des théâtres et des cinémas en excitant les trois concupiscences de l'homme le révoltent contre toute autorité et cela sous tous les cieux, sous tous les cieux aussi les élites des peuples, élites de toutes les classes, s'évadent des ténèbres environnantes et fixent un point lumineux, le Sacré-Coeur ! Que leurs gouvernants aveugles soient contre elles, ou qu'ils marchent à leur tête comme en Espagne, en Colombie et ailleurs, ces élites appellent, proclament la domination divine. Pour échapper aux tourbillons révolutionnaires elles tendent les bras vers le régime logique pour toute créature humaine, le régime sain et sauveur, le régime d'obéissance au Règne Social du Christ-Jésus. Fondamentum aliud nemo potest ponere propter id quod positum est, quod est Christus Jésus (1 Cor. III. 11)-—Bienheureux, bienheureux seuls sont ceux qui écoutent la parole divine et la pratiquent (Luc. XI. 28) — Divites facti estis in Illo, ita ut nihil vobis in ulla gratia (I. Cor. I. 5-7).
Mr de Sarachaga recevait chacun de ces collaborateurs avec une dignité et simplicité parfaites. Il donnait beaucoup de sa pensée, de ses travaux, de sa bourse. Il se laissait même piller avec une bonne grâce charmante. On en vint un jour à lui prendre un des titres qu'il donnait à sa Société et nous connaissons tel livre qui eut grand succès dont toute l'inspiration et des pages entières furent prises dans ses propres travaux, sans le citer sinon une fois et d'une façon un peu vague. « Je suis le semeur, disait il, qui commence par rassembler beaucoup de grains dans son aire. Que d'autres les prennent, les volent même pour les semer à leur tour, que d'autres récoltent je m'en réjouis pourvu que les idées germent et fructifient »..
Alors que tant de savants se laissaient imprégner par l'engouement du jour pour tout ce qui était étranger, surtout pour ce qui nous venait du rationalisme allemand plus ou moins déguisé, Sarachaga avait le bon esprit d'étudier et de goûter sa patrie d'adoption, la Cité privilégiée entrer toutes après Jérusalem[9], Paray-le-Monial. Il en aimait passionnément la Dame et maîtresse Notre-Dame de Romay[10], il en aimait tout, le sol physique, le sol moral, le passé et le présent [11]. Et quand aujourd'hui nos visiteurs nous expriment leur satisfaction de la « révélation historique de Paray-le-Monial faite au Hiéron » nous savons à qui nous devons adresser notre reconnaissance.
Pourtant à ce tableau la Vérité nous oblige à joindre quelques ombres.
Mr de Sarachaga était un innovateur merveilleux, un constructeur de plans moraux et matériels à vues amples et profondes. C'est le mérite le plus original, le moins fréquent actuellement. Pour être un bon fondateur de Société il lui eut fallu un second de son âge, de son éducation et doué d'esprit pratique. Cet esprit lui manquait. Attirant à lui et de tous pays des hommes remarquables, les lançant bien dans une action « sociale parce que catholique » selon le mot d'Henri Bazire, leur inspirant ces manifestations collectives, parfois nationales, dont le cercle ira toujours en s'élargissant[12] en l'honneur du Sacré-Coeur, il négligeait ensuite de les grouper en réunions forcément espacées, mais périodiques, de leur trouver des continuateurs, de former des recrues. C'est ce qui nous oblige aujourd'hui à reformer nos cadres, oeuvre délicate et de longue haleine puisque société à nombre limité nous ne pouvons nous adjoindre que des membres de doctrine sûre, de tendances sociales, d'un catholicisme intégral et de caractère apostolique[13] .
En second lieu son origine espagnole et slave lui faisait goûter' les mots sonores et majestueux que notre génie français clair et positif traite volontiers de grandiloquents. Sa familiarité du grec, ses connaissances en sanscrit, en quichua l'amenèrent dans la dernière période de sa vie à se servir dans ses pancartes de musée et ses explications de termes étrangers ou de mots français qui, décomposés selon leurs racines par des traits d'union, affublés d'une majuscule, surpassaient beaucoup de ses visiteurs, étonnaient les autres et masquaient parfois l'orthodoxie de sa pensée au point de faire le jeu de quelques chercheurs d'hérésie.
Enfin, et c'est ce qui nous coûta le plus de patientes expurgations, ce savant presque universel, ce travailleur inlassable, manquait d'esprit critique. Les idées mères de la Société : la Royauté sociale, donc même temporelle du Christ, le « Primogénitus omnis crenturoe», «l'agneau immolé avant tous les siècles» le sacrifice base et centre de toutes les religions sont irréfragablement appuyés sur l'Ecriture, la Tradition, sur l'histoire profane comme sur l'histoire religieuse. Or, trop souvent, dans son désir d'accumuler les preuves Mr de Sarachaga mettait l'hypothèse sur le même pied que la thèse, il acceptait sans un contrôle assez rigoureux les faits qui corroboraient des idées évidentes et en certains cas seulement sa vraie science du Symbolisme chrétien débordait en interprétations hasardeuses[14].
A ses successeurs doués moins brillamment que lui est échu le travail qu'ils ont accompli en premier lieu de remédier à ces lacunes, d'appliquer aux plus belles collections les méthodes chartistes, de simplifier, classer et tamiser selon la mission qu'ils avaient reçue de l'autorité épiscopale et sous son contrôle très aimé.
Cette autorité épiscopale avait passé des mains de l'illustre Cardinal Perraud, membre de l'Académie française, à celles de Mgr Villard, prélat de sens très sûr, de parfaite et délicate bonté[15].
L'un et l'autre voyaient plus haut que quelques détracteurs qui fonçaient triomphants sur des faiblesses de détail. Ils savaient que c'était au fondateur de la Société qu'ils devaient l'origine des grands pèlerinages au Sacré-Coeur. Ils savaient que le monument du Hiéron, sa bibliothèque et ses toiles augmentaient pour les élites l'attrait de Paray-le-Monial. Ils savaient qu'en 1902 Mr de Sarachaga avait terminé la décoration du musée par une salle centrale qui surpassait toutes les autres et était par ses fresques et ses blasons le résumé du Règne de Jésus-Christ à travers les âges, salle unique en sa conception et son exécution.
Ils savaient que Mr de Sarachaga vieilli avait encore trouvé dans son coeur une idée toute moderne qui exerçait sur les foules une bienfaisante attraction vers la Cité de Marguerite-Marie. Il avait imaginé une affiche d'une réelle valeur artistique et acheté à prix d'or sa publicité dans toutes les gares du P.L.M.
Pour réaliser son projet il avait fait appel au maître d'alors Hugo d'Alési qui, dit-on, emporta dans sa tombe le secret de son relief et de sa couleur. Un charmant enfançon s'ébat aux pieds de sa mère, une toute jeune Charollaise[16] à physionomie souriante et grave comme celle d'une Madone, tandis qu'à l'horizon le soleil couchant dore de ses feux la vieille basilique clunisienne et se reflète dans les eaux murmurantes de la Bourbince ; dans un médaillon le beau monument du Hiéron prolonge et complète l'appel suggestif que lance à tous le captivant paysage.
Cette affiche fut pour beaucoup dans l'afflux des pèlerins et des touristes de 1902 à 1905.
En 1912 la Société faisait applaudir au Congrès Eucharistique international de Vienne un rapport sur le musée du. Hiéron.
Et en 1914 au Congrès Eucharistique international de Lourdes[17] la Providence Elle-même daignait intervenir et montrer combien un des grands buts poursuivis par la Société entrait dans, le Plan Divin[18]. Trois rapporteurs, de trois classes différentes, de nationalités diverses, représentant l'Eglise enseignante et l'Eglise enseignée : Mgr de Vasconcellos, Evêque Portugais[19], le R. P. Calot, Directeur Général de l'Apostolat de la prière, dont l'organe le «Messager du Coeur de Jésus,» paraît en trente-cinq langues et cinquante éditions, enfin Mr Çazaux, Président de l'Adoration Nocturne de Montmartre, concluaient leurs trois différents rapports par un même vœu : « qu'une fête mondiale célèbre la Royauté du Sacré-Coeur sur toutes les Sociétés.» Pouvions-nous espérer du Ciel une plus précieuse sanction des efforts passés, un meilleur encouragement des efforts futurs. Gratias Deo super inenarrabili dono ejus (II Cor. IX. 15).
Ce fut le suprême sourire de Notre Dame de Romay à son fidèle serviteur avant qu'il ne descendit dans la tombe. A son avant-dernier séjour à ce Paray où il n'avait prié, écrit, travaillé que pour la gloire du Christ-Amour[20] , appuyé sur celui auquel il léguait sa mission il disait humblement : « J'espère quand même[21] que le Sacré-Coeur et Notre-Dame me recevront dans leur royaume de Là-Haut ; j'ai tant désiré que leur royaume s'établisse ici-bas [22]».
Que l'ultime écho de la pensée du descendant de Sainte Thérèse[23] soit une lumière pour tous les membres actuels et futurs de la Société !
G. DE NOAILLAT, Directeur du Hiéron et de la Société du R.S. de J.C.
[1] * Errata du précédent article (Septembre), p. 259. 4 §. 1873 au lieu de 1875. — p. 262. 4. § 1898 au lieu de 1888 - Note 1. Mr, au lieu de Mgr Caseaux. [2] Le P. Zelle donna pendant 30 années à Paray l'exemple d'un zèle inlassable, surtout dans la direction. Il fut le successeur du Père Drevon pour l'Association de la Communion réparatrice et l'auteur apprécié de plusieurs articles sur Paray, sur le Règne social de J. C. et sur la société qu'il aimait et estimait. Vice postulateur de la cause du P. de la Colombière, il avait obtenu du Hiéron la permission de photographier un précieux authentique que nous possédons, par lequel Marguerite-Marie invoque son Confesseur comme un Bienheureux du ciel, dès 1683 ; il le répandit dans le monde entier à des milliers d'exemplaires. Soldat rigoureux et intrépide il tomba pendant une mission, sur le champ de bataille de l'apostolat, frappé en pleine chaire le mercredi saint de l'année 1921, après avoir prononcé la veille ces paroles : « Pour sauver l'âme d'un seul d'entre, vous, je donnera} volontiers ma vie s. La population entière se porta à ses funérailles. Il eut l'heureuse idée d'inspirer la création d'une Maison de famille, la pension de Nazareth sur l'avenue de Charolles, à prix très réduits pour faciliter les retraites et les pèlerinages aux prêtres et personnes peu aisées.[3] Signalons aussi Félix de Rosnay, pendant quelques années Secrétaire du Hiéron, auteur de deux ouvrages estimés : Le « Hiéron du Val d'Or » et « Histoire de Paray » aujourd'hui presque épuisés. [4] Lettre précitée. [5] Résidant au Venezuela il y transporta les idées de l'éminent Président de l'Equateur. Exilé de ce pays par le président Castro il vient se fixer pendant plusieurs années à Paray-le-Monial auprès du directeur du Hiéron. [6] Voir l'article précédent paru dans le n° de septembre dé „Regnabit ". — A notre dernier voyage à Turin on nous disait de celui-ci « Des hommes de cette trempe auront toujours des contradicteurs, mais leur passage laisse une trace. Au point de vue intellectuel on ne saurait mesurer son influence et cependant elle dépassait celle qu'il exerçait au point de vue charité. Or Turin bénéficie j'encore d'une institution dédiée au Sacré-Coeur où 150 jeunes filles reçoivent grâce à lui une éducation profondément chrétienne. [7] Voir article précédent, n° de Septembre de Regnabit. [8] Deuxième Partie du « Régné Social du Sacré-Coeur » brochure éditée au Hiéron de Paray-le-Monial, Prix 3 fr. [9] Parole de Léon XIII. [10] Et qu'on n'imagine pas ici une affection simplement platonique. M. de Sarachaga chaque jour et par tous les temps se rendait à Romay. Il ne faisait rien sans consulter Celle qui est demeurée au Musée „ Maîtresse de Céans ". La fidélité quotidienne à ce rendez-vous ainsi que les études de la Société sur les origines de Paray remirent en vogue le pèlerinage de Romay. [11] Il fonda même une ''Union parodienne" réservée aux seuls habitants de Paray, pour étudier son histoire à travers tous les âges. Cette union dans laquelle il sut grouper des commerçants, des petits industriels et de simples ouvriers créa parmi eux un courant de sympathie dont nos oeuvres bénéficient encore. [12] Voir encore la brochure précitée « Le Règne Social du Sacre-Coeur ». [13] Nous donnerons plus tard des extraits de nos statuts. [14] L'Église toujours sage veillait à des questions qui la touchent de si près. Outre que les Pères Jésuites, entr'autres le P. Zelle qui fut jusqu'au bout l'ami et le conseiller de l'oeuvre, maintenaient l'intégrité de la doctrine, Mgr Villard, qui avait succédé à l’éminent Cardinal Perraud, faisait appeler le plus jeune et dernier venu des collaborateurs de la Société, alors entièrement adonné à l'A. C. J. F., dont il était Vice-président pour l'Union Régionale de Paris, et surtout aux oeuvres sociales agricoles. Il lui disait en substance : A Dieu ne plaise que sur des dénonciations de détail je jette un blâme sur l'oeuvre magnifique en général de votre Président. Il a bien servi mon diocèse et la France. Mais je vous pense appelé à lui succéder. Et je compte sur vous pour simplifier, pour clarifier et faire disparaître les exagérations. —. Puis dans des entretiens particuliers et en présidant les Congrès et organisations d'oeuvres féminines de celle qui devait être la collaboratrice de Mr de Noaillat il s'était rendu compte de son jugement et de ses études doctrinales et, encourageant leur union, il daignait leur affirmer : J'ai confiance ! — Dieu veuille que malgré notre faiblesse nous ne décevions pas trop les espérances du vénéré prélat et de son digne successeur Monseigneur Berthoin. [15] Mgr Villard appartenait à une très bonne famille de Langres. [16] On sait que Paray-le-Monial est situé dans le Charollais. [17] Congrès présidé par le Légat du Pape S. E. le Cardinal Granito de Belmonté et par 189 Cardinaux, archevêques et Évêques. [18] Nous n'entendons point par ces termes faire pression sur la Sainte église aux décisions infaillibles de laquelle nous nous soumettons d'avance, avec amour. Mais quand le but est noble, surnaturel, approprié aux besoins du temps, le fait de le poursuivre est déjà générateur d'actes de dévouement social et de sanctification. On réalise déjà une partie du plan divin… [19] Maintenant archevêque de Damiette, résidant à Rome, au collège Pio Latino, assistant au trône pontifical. [20] Expression favorite de Ste Catherine de Sienne par laquelle elle termine presque toutes ses lettres et qui ne désigne autre que le Sacré-Coeur. [21] Il faisait allusion à ses détracteurs dont il ne parlait qu'avec réserve et charité. [22] Le Baron Alexis de Sarachaga y Lobanof de Rostof s'éteignit pieusement le 4 mai 1918 à Marseille. [23] Il descendait en ligne-directe d'un frère de Ste Thérèse. (Voir Regnabit n° de juillet, page 79 — Ses armes étaient : d'azur aux douze coeurs et aux deux lévriers sur champ de neige).