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L'Avènement du Grand Monarque

L'Avènement du Grand Monarque

Révéler la Mission divine et royale de la France à travers les textes anciens.

Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #SACRE COEUR, #SYMBOLISME CHRETIEN

LA SOCIÉTÉ

DU REGNE SOCIEL DE JESUS-CHRIST

IV. - APOSTOLAT ACTUEL :

VISITE EXPLIQUÉE DU HIÉRON

Il est un fait de l'histoire contemporaine reconnu par tous les écrivains de bonne foi et logique pour tous les penseurs : Le bien comme le mal nous vient d'en haut, soit par l'action formelle soit par la défaillance des classes responsables du pouvoir.

La bourgeoisie voltairienne, la noblesse sceptique ont les premières embrassé le rationalisme, rompu avec la tradition religieuse, fait ou laissé faire la Révolution. Ce n'est que peu à peu que les erreurs irréligieuses de celle-ci ont pénétré le peuple de nos campagnes.

Maintenant le mouvement se fait au rebours. C'est aux classes très mêlées comme origine mais qui ont une valeur directive quelconque à dégriser le peuple des apparences de liberté dont on l'enivre, à lui faire recouvrer sa vraie grandeur morale et ses droits essentiels en lui donnant la notion et l'estime de ses devoirs. Mais, avant de se jeter dans la mêlée où tant d'idées fausses et homicides revêtent des masques d'affranchissement et de fraternité, il faut une préparation spéciale.

Nous venons de voir la société du R. S. J. C. la donner à ses élites pendant trente ans, leur forger le bouclier d'une foi intégrale et les flèches d'arguments artistiques et historiques.

A la nouvelle direction une nouvelle tâche s'imposait : Appeler les foules à en profiter, rendre les idées et les monuments, par un langage très simple et très clair, assimilables à la mentalité populaire, imiter d'ans sa faible mesure le grand geste du Sauveur : Venite omnes ad me.

Pour cela après avoir remanié tous les objets des collections, écarté les douteux et les inutiles, classé les autres par ordre logique elle commença les Visites expliquées. Ce moyen facile et pratique lui permit dès lors de se livrer à un apostolat d'autant mieux accepté que plus inattendu de la part des visiteurs, apostolat aussi yarié que les connaissances rudimentaires, ou moyennes, pu très étendues des classes laborieuses, des gens instruits ou des savants, pèlerins ou touristes qui chaque année sont attirés par milliers à Paray-le-Monial.

En lui faisant visiter succintement le Hiéron le lecteur verra lui-même les réflexions et ce qui est plus désirable les résolutions qu'il peut inspirer.

VUE EXTÉRIEURE DU HIÉRON

Pour bien jouir de la vue du monument il faut se placer à une cinquantaine de pas en avant, sur le trottoir de gauche du côté de l'Avenue de Charolles. De là l'oeil embrasse à la fois le corps principal du Hiéron et ses deux ailes fuyant l'une dans la rue du Général-Petit l'autre dans la rue des Fossés. L'architecte parisien Noël Bion, orienté par un Comité de la société, a fait preuve d'une vraie science technique en vainquant toutes les difficultés de l'angle de ces deux rues et en donnant au Hiéron une parfaite unité de style ionien.

Partout on y rencontre la ligne horizontale grecque ; elle court à travers les frises de l'entablement elle se développe en éventail et donne l'impression de la stabilité, de la puissance et du calme divin. Elle est la raison de cette « Eurythmie », de cette harmonie que les Grecs recherchaient pour leurs édifices sacrés.

Sur la masse de l'immeuble qui comprend 800 mètres carrés se détache le dôme central éclairé aux quatre points cardinaux par quatre fenêtres à trois baies dans sa lanterne aérienne. Au sommet de la lanterne l'épi de couronnement est formé par la lettre H inscrite dans un cercle et une croix ancrée. Airisi le Hiéron est déjà signalé au loin comme le domaine de l'Hostie-sainte qui par sa mort sur la Croix sauve le monde, cette Hostie dont St Thomas a dit avec vérité qu'elle était le « Microcosme » l'appui et le résumé des mondes.

D'ailleurs si de l'ensemble notre regard se reporte sur le frontispice il y rencontre une audacieuse et fière inscription qui étale dans nos rues modernes sans fausse honte notre profession de foi et tout le sens du Musée : A JÉSUS-HOSTIE ROI.

Elle domine la superbe façade d'entrée encadrée de deux grandes volutes. A côté des larges pilastres surmontés de la lettre emblématique H ornée de palmes se dégagent deux colonnes d'un bel effet.

Le fut en est d'une seule pièce. Les chapiteaux portent en relief le Chrisme ou monogramme du Christ XP surmonté d'une couronne royale et environné de fleurs du lotus sacré.

Au tympan du fronton un emblème symbolique du meilleur travail mérite aussi une attention particulière. Le sujet en est l'onction divine du Christ-Roi et l'alliance éternelle faite par Lui entre Dieu et l'homme.

En effet, le Saint-Esprit représenté par la Colombe dépose la tiare de la triple puissance sur le Tau mystique T qui après avoir marqué anciennement le pouvoir de gouverner les peuples est devenu le signe de l'Agneau Vainqueur et a été longtemps la forme du bâton pastoral de nos Pontifes.

Tout autour de ce médaillon du tympan qui est enfermé dans un cercle d'oves comme un chaton dans sa bague s'étalent des trophées de palmes et de feuilles de chêne, des faisceaux, de piques et des hampes d'étendards. Un flambeau allumé surgit d'en bas et domine tout le sujet : C'est la lumière de la foi et le feu de la Charité que Jésus-Christ a apportés sur la terre et qui seuls peuvent consommer le triomphe du Divin Roi en établissant la paix sociale parmi les nations.

Les écussons sculptés au-dessous des corniches aux huit angles du dôme central appellent tous les éléments et tous les êtres de la création à exalter la gloire de l'Eucharistie... N'est-ce pas justice ? N'est-ce pas ici le cas plus que jamais de répéter le cantique de louange : « Benedicite omnia opéra Domini Domino »!

Sur tous ces cartouches qui sont eux-mêmes ornés de palmes, voyez l'image de l'Hostie Sainte et au-dessous lisez d'abord à gauche cette inscription : « Cieux » C'est le Benedicite coeli Domino : Puis regardez à droite ces caractères enchevêtrés formant le mot « Humanité » C'est le Benedicite Filii hominum Domino.

Vous avez ainsi les deux notes extrêmes, les deux principaux exécutants du concert : l'Ange et l'homme. Il appartient surtout à ce dernier d'achever et d'ordonner cette harmonie. Suivez le contour de l'édifice, vous trouverez les notes intermédiaires « l'Air, la Terre, l'Espace, le Temps, le Feu et l'Eau ». Cet Hymne de pierre chanté dans une gamme parfaite n'est pas pour nous étonner puisqu'il s'agit d'un sujet « où la louange ne peut assez dire, et d'un Thème qui n'a point son égal, Laudis thema specialis (St Thomas off. S. S. Sacr.[1] )

Les connaisseurs techniciens architectes et sculpteurs ne se trompent pas sur le goût très pur et l'art qui ont présidé à cette expressive construction. Mais sauf eux et quelques archéologues membres du Clergé ou non, avec lesquels nous pouvons étudier l'ensemble et les détails extérieurs, tous les visiteurs s'engouffrent à l'intérieur par l'entrée principale orientée à l'Est. Nous allons les y précéder.

INTÉRIEUR DU HIÉRON

Ils pénètrent d'abord dans l'Atrium où comme dans le reste des salles une lumière abondante et douce descend des vastes vitrages dépolis qui remplacent les toits. Ils sont accueillis par la célèbre Vierge de Romay dont on voit une excellente reproduction photographique à droite en entrant.

Pas de meilleure introduction auprès du Divin Roi que sa propre Mère. Nous leur conseillons donc de reporter vers elle avec la sainte Église le gracieux « Salve » que leur adresse la mosaïque : « Salve Regina... et Jesum benedictum nôbis post hoc exilium ostende[2] »

Déjà nous avons eu l'occasion d'éclairer les nombreux étrangers qui reviennent de Romay déçus, nous disent-ils d'avoir trouvé une statue sans beauté dans une chapelle insignifiante sans que nulle personne leur ait indiqué la raison de ce pèlerinage fait par acquit de conscience.

Et cependant cette petite statue de pierre qui a échappé aux hordes révolutionnaires[3] (2) est le témoignage du culte rendu de temps immémorial par les peuplades du Val d'Or à la Virgo Paritura sous, le nom d'Isis et depuis l'évangélisation de la région aux ne et ine siècles, à la Vierge Mère sous le nom de Notre-Dame de Romay.

Son socle, preuve de son antiquité, portait en relief, deux lettres grecques P et B, initiales des mots Phos et Bios, Lumière et vie, séparées par le flambeau de l'amour : Lumière Amour et vie semblent être un résumé de l'Évangile de Saint Jean. Or le pays reçut précisément la foi des missionnaires envoyés par Saint Pothin et Saint Irénée[4], (3) disciples eux-mêmes de Saint Jean.

Ce qui est certain c'est que Notre-Dame de Romay fit au cours des âges de nombreux miracles en ressuscitant de petits enfants mort-nés, le temps nécessaire à la réception du Baptême et justifia ainsi le grand concours de peuple qui se succédait à son sanctuaire[5].

Tandis que le pèlerin se réjouit de connaître enfin la Dame de céans, le touriste murmure « sommes-nous, dans une église ou dans un Musée » ? Qu'il se rassure : près de la porte d'entrée deux sculptures sont signées d'Orcagna (1329-1389) et de Philibert Delorme (1518-1587) tandis qu'en face de lui deux colonnes massives de marbre de Carrare soutiennent deux Tabernacles antiques des écoles de Donatello (1313-1466) et de Bramante (1444-1514).

Il ne les étudiera pas longtemps car aux heures d'entrée publique les trois grandes portes de chêne ouvertes attireront irrésistiblement son regard jusqu'au fond des trois axes de développement du Hiéron et charmé par le chatoiement des vieux ors et des pourpres il se dirige vers la salle de droite.

Si déjà nous avons pu préluder à l'apostolat, ici il commence à battre son plein. Nous sommes dans la première salle ou…

SALLE DU DROIT ET DES DOCTEURS

…Le Christ est Roi, Roi par droit de la Création qu'Il a faite conjointement avec le Père.

Le Christ Homme-Dieu est Roi par droit de conquête ayant racheté le monde par l'effusion de son sang.

Le Christ a tant aimé le monde que l'ayant embrassé dans toute l'horreur de ses crimes, l'ayant purifié dans son sang, Il n'a pu le quitter et que Lui qui domine les Cieux a établi sa demeure parmi nous dans l'Hostie. Dilexit eos usque ad finem.

C'est jusqu'au bout qu'il nous a aimés et ce sera jusqu'à la fin des temps qu'il nous aimera ainsi.

L'Hostie est dons le siège du Roi vivant parmi nous. C'est là, dans cette fonction'sociale par excellence d'Hostie, de sacrifié pour le rachat de la société humaine pécheresse en Adam, c'est là que notre Roi doit recevoir l'adoration et les hommages sociaux, qui lui sont dûs.

L'institution de l'Eucharistie est donc l'acte fondamental de sa royale présence parmi nous et elle est ici représentée dès l'entrée sur le panneau parallèle à la porte par une grande toile de l'ancienne école de Venise précédant de cinquante ans celle de Léonard de Vinci, où S* Pierre interroge, où Jean le disciple de l'amour adore déjà les bras croisés sur son coeur tandis que plus haut le Tiépolo et Ciro Ferri ont peint les deux disciples d'Emmaùs reconnaissant la Vérité et réchauffant leur cœur à la fraction du pain.

L'Hostie n'est-elle pas Lumière, pour les intelligences. Rationis lux [6] (Saint Thomas) Force pour les volontés Volontatis virtus (St Jean Chrysostome) et fournaise embrasante pour les coeurs les plus tièdes Cordis ignis, d'après Si Bonaventure.

Le Christle savait bien et pour vaincre les ténèbres, l'égoïsme et la haine de la société païenne, le Padouan nous Le montre communiant Lui-même de sa propre main les martyrs des Catacombes. — (panneau de gauche n° 48) C'est ainsi que douze millions de héros en versant leur sang comme témoignage de leur foi ont eu raison de l'incrédulité du monde antique.

Dans la seconde vitrine de précieuses ampoules qui ont contenu ce sang sacré et les fac-similés des plus belles lampes des catacombes, dont beaucoup sont surmontées de symboles eucharistiques, achèvent de rendre vivante cette démonstration. D’ailleurs, tous les Docteurs, Pontifes et Thaumaturges ont affirmé et exalté les Droits sociaux du Christ-Hostie.

C'est Augustin (de Bernardino Luini) l'admirable commentateur du discours sur la Cène — Ce sont saint Jérôme, S* Ambroise, St Augustin, St Grégoire-le-Grand réunis autour du sacrement de vie qui rivalisent dans leurs louanges (N° 12).

C'est Ste Claire qui la mohstrance en main adjure le Seigneur des armées de repousser les Sarrazins des murs d'Assise (N°22) et l'on sait que ceux-ci aveuglés par la lumière de l'Hostie dégringolèrent des remparts et s'enfuirent sans retour.

Plus loin, St Thomas d'Aquin recule saisi d'effroi à la pensée de porter son génial regard sur le Dieu trois fois saint. Il a pu traiter de l'Incarnation, de la Rédemption, des Anges ; mais qu'est-il donc pour oser étudier le Mystère qui résume tous les autres. Un Ange l'y contraint. Saint Thomas vaincu se plonge dans l'adoration et s'écrie : Venite Adoremus Christum Regem Dominantem gentibus. (Off. S. S. Sac. Invit.) Mais à sa droite, quelle est donc cette physionomie transfigurée qui resplendit d'une beauté surhumaine ? Saint Philippe de Neri en extase, car dans l'Hostie il vient d'apercevoir[7] le Roi d'amour et ce Roi d'amour lui communique ses secrets pour organiser les ouvriers, pour relever les pauvres, pour créer les premières maisons de louage et de prêts....Il lui apprend tout en lui disant un seul mot : « Aime mes enfants comme je les ai aimés[8].

Le saint écoute, entend, comprend et son regard profond d'humilité comme un abîme répond : « Je ne suis pas digne, mais je ferai tout ce qu'il Vous plaira ».

La sainte Église qui épuise les beautés de sa liturgie à retracer les mystères de son Divin Époux ne fêterait-elle pas sa permanence parmi nous ?

Dès la première moitié du XIIIe siècle Julienne de Mont Cornillon (1258) humble Augustine de Liège l'en supplie avec ardeur. Mais en 1263 Jacques Pantaléon fils d'un simple cordonnier de Troyes[9] tenait prudemment le gouvernail de la barque de Pierre et hésitait encore. Pour le décider il ne faut rien moins que le fameux miracle de Bolsène peint depuis par Raphaël et dont voici la copie par Jules Romain (n° 108)

Dès l'année suivante 1264, Pantaléon pape français sous le nom- d'Urbain IV (n°88) instituait la Fête-Dieu, fête de singulière allégresse et reconnaissance où le Christ-Jésus, où le Corpus Dei processionne solennellement avec tous les honneurs royaux sur les routes de ses campagnes et les grandes rues de ses cités.

Mais ce n'est pas seulement sur la terre que « toute puissance a été donnée au Christ[10]. C'est dans les enfers et sur les Cieux.

Voyez donc ces flammes infernales atténuées ou gisent les condamnés au Purgatoire. Figures torturées de sinistres lueurs, bras d'épouvante, yeux désorbités vers quel point se soulèvent-ils dans un suppliant espoir ? — Vers la blanche Hostie déposée sur un autel, vers le seul divin sacrifié qui dans son propre sang les a achetés, vers Celui qui Per proprium sanguinem introivit in Sancta oeterna redemptione inventa[11].

Au milieu de leur indicible malheur ils peuvent devenir bienheureux par le sacrifice de l'Agneau : Beati qui lavant stolas suas sanguine agni et in civitatem intrent[12].

Et les droits de l'Agneau immolé sur les Cieux, pouvons nous les oublier après que saint Jean dans son Apocalypse nous les a ineffablement chantés.

Sur le panneau du fond un peintre vénitien nous montre le dernier soleil couchant à la fin des temps. Les ténèbres commencent à envahir la basilique de saint Pierre. Mais les anges viennent, chercher sur l'autel le Divin Captif. Pleins d'un indicible respect, ils élèvent dans les Cieux l'Hostie trois fois sainte.

Du Christ vivant émanent des rayons de gloire qui irradient tous les bienheureux Anges et hommes. Ceux-ci sont enivrés, perdus, noyés dans la lumière divine, In lumine tuo videbimus lumen (Ps. 35 C. 10) tandis que le Père et le Saint-Esprit jubilent de recevoir en leur sein leur Égal en puissance et en amour.

« A l'Agneau immolé soient bénédiction, honneur et gloire dans la suite des siècles[13].

Et nous sentons souvent que bien des visiteurs s'unissant aux beati coelicoli de cette apothéose de l’eucharistie répondent en silence Amen !

Ainsi en soit-il de nous un jour.

A dessein nous négligeons ici et les vitrines et quantité de toiles, et des plus belles, signées de Mignard, de Camoncini, du Corrège, de Daniel, Ziegers etc.

Notre dessein n'est point de composer un guide — on en trouvera de tous genres au Musée — mais de dégager l'idée maîtresse de cette salle.

Bien des personnes voudraient s'y attarder, nous les stimulons   passer outre car

« Jésus-Christ n'est pas seulement Roi de droit des sociétés Il l'est de fait ». C'est ce que nous nous proposons d'étudier dans le prochain article en passant en revue la Salle du Fait ou du Règne historique de Jésus-Christ.

Georges de Noaille. Dir. du Hiéron de Paray-le-Monial et de la Société R. S. J. C.

 

[1] Le Hiéron. Explications sommaires par le R. P. Zelle. S. J. 1897. [2] Avant de voir les tableaux des Saints et des Anges proclamant la gloire du Christ nous saluons Marie qui les domine et préside tous. « Ave gloria anglorum, ave proe coelestibus ac terrestribus electa (Liturgie copte, page 261.) Ave quoeproedestina es, quoe consilio ceterno ante soecula proeelecta es... ut habitaculum divini ignis. ] St Jean Damascène. Orat. III. In Deip. dorm.—Migne. t. XLVIII, col. 60. [3] Une jeune fille, Catherine Rouiller, l'arracha au péril de sa vie d'une grange où elle, devait être brisée dès le lendemain avec plusieurs autres objets du culte. Elle la transporta avec son frère jusque dans les eaux de la Bourbince qui coule au pied de la Basilique. Ainsi soustraite à la rage de ces nouveaux iconoclastes elle put après diverses pérégrinations être reportée en grand honneur dans son sanctuaire actuel. [4] Un excellent prêtre, témoin des controverses sur l'âge de la statue primitive, et poussé plus par le zèle de la charité que,par celui de la science, fit effacer pendant la nuit l'inscription grecque objet du litige. Au jour, grande fut la déception des savants... Heureusement le Hiéron en avait pris et en conserve précieusement la reproduction.[5] On a compte environ 295 de ces résurrections. Le Cardinal Boyer, Archevêque de Bourges a affirmé avant de mourir en avoir vu un s'accomplir à Romay alors qu'il assistait comme enfant de choeur le prêtre qui y avait été appelé. [6]Et la Sainte Église divinement inspirée nous fait précisémentlire à l'Épître de la Messe de St Thomas : Optavi et datus est mini sensus... proposui pro luce habëre illam : quoniam inextinguibile est lumen illius. (Sapientioe. 7.) [7] N" 21. Chef-d'oeuvre de Guido Reni. [8] Ama et fac quod vis (St Augustin). Voir la vie de St Philippe de Neri dans les petits Bollandistes (26 mal). [9] Occasion de faire remarquer aux visiteurs que la Ste Église loin d'être « l'éternelle alliée de la force et du capitalisme « selon les théories de l'Humanité et de la Lanterne prend les vraies valeurs où elle les trouve.[10] Voir le magnifique développement de cette phrase dans Mgr Nègre : Le Règne Social du Sacré-Coeur p. 20, déjà cité. Au Hiéron de Paray-le-Monial (3 f.) ut in nonime Jesu, omne genuflectatur, ecclestium, terrestrium et infernorum. (Philipp. II. 10) [11] Epist. Heb. IX. In guern speramus, quoniam et adhuc eripiet (II. cor. I. 10). [12]Apoc. XXI. 14.[13] Et omnis lingUa confiteatur quia Dominus Jésus Christus in gloria est Dei Patris ! (Philippe II, 11.)— Et erat numerus eorum millia millium dicentium voce magna: Dignus est Agnus qui occisus est accipere virtutem et divinitatemet sapientiam et fortitudinem et gloriam et behedictionem (Apoc. V, 13).

 

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