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L'Avènement du Grand Monarque

L'Avènement du Grand Monarque

Révéler la Mission divine et royale de la France à travers les textes anciens.

Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #EN FAVEUR DE LA MONARCHIE

Photo 010

 

 

III

 Il convient, dans un premier temps, de distinguer ce qui a occasionné la chute de la Monarchie et, plus essentiellement encore, pourquoi et comment s’est-on ingénié à un tel effondrement. Comprendre également à qui pouvait bien profiter cette aubaine[1] ?

 

1789, nous l’avouons sans peine, avait ses raisons. Il fallait, et c’est peut-être bien ce qui échappe à nos historiens modernes, composer avec les changements, les mutations, tant dans les mœurs que dans les esprits, et ainsi faire face, comme a su si bien le pressentir Louis XVI, aux permutations qui s’annonçaient, irrémédiables parce que voulues par le Temps[2]. Ces mutations furent amenées, peut être inconsciemment, par des penseurs, en somme des agents, tels Rousseau ou bien encore Diderot. Pour reprendre Paul Le cour, sans ces hommes : « Robespierre ne s’expliquerait pas ».

 

Ainsi la précision qui suit est-elle fondamentale et nécessaire pour que le lecteur comprenne notre démarche et notre raisonnement ; les actes inscrits aux « registres de 89 », que nous pouvons considérer comme Le testament des « Trois-Ordres », n’avaient nullement pour objectif de venir à bout de la Monarchie en France. Ils souhaitaient simplement lui donner une dimension plus humaine, plus acceptable, mais surtout plus accessible et profitable au peuple dont, malgré les esprits malveillants et les langues rétives, notre Roi Louis, 16ième du nom, avait une profonde estime.

 

Et comme a pu s’interroger Pouget de Saint-André,[3] si la Révolution avait pour seul objectif l’acquis de la Liberté, il lui fallait s’arrêter en 89, si elle œuvrait pour un changement de régime, elle devait prendre fin le 10 août…Un Granier de Cassagnac [4] ne sera pas, quant à lui, sans se demander pourquoi il fallut verser autant de sang, autant d’argent pour une liberté que le Roi Louis offrait pour rien !

  

Dans un deuxième temps, nous exposerons et tenterons de comprendre pourquoi 93, fille bâtarde de 89, soudainement, s’est dressée devant elle, devant ceux qui, quatre années auparavant, avaient œuvré à faire de la France un Etat nouveau avec, à son sommet, une monarchie nouvelle par le biais d’un roi aimant !

 

         Voici ce que prétendaient les acteurs de 93 : « Nous sommes d’hier, avant 89, nous n’existons pas. Nous datons de cette glorieuse époque qui a fait de nous des hommes nouveaux ». Objectons : Rien de nouveau chez ces hommes, bien pis, ils avaient déjà occultés les vraies valeurs de 1789 inscrites au cahier des charges. Ces hommes, se basant sur cette phrase bien prétentieuse et inappropriée n’avaient plus rien, absolument plus rien de commun avec ceux de 1789. Du reste, il suffit de regarder les faits pour constater qu’ils mèneront eux-mêmes, dans une tragédie sanglante que nous ne pouvons que désavouer,  les hommes de 89 à la guillotine. Par la même occasion, ils conduiront à l’échafaud nombres des amis de Louis XVI dont les noms, marqués de sa main, furent retrouvés, ô comble du hasard, au verso d’un jeu de carte, au milieu de ses affaires personnelles, lors de la sortie du Palais des Tuileries dans la nuit du 19 au 20juin 1791! 

 

Autre point significatif, un simple regard sur les documents d’époque nous prouve que ce qui régit nos lois aujourd’hui, sont déjà celles qui sévissaient sous le Cycle du Lys. Elles-mêmes répondant largement à celles des empires Romains, Grecs et ce qu’ignorent peut-être nos lecteurs, à l’amalgame des lois des différents peuples qui ont composés la Gaule. D’une race à l’autre, d’un mode de gouvernement à l’autre, elles furent à peine modifiées, tout juste remaniées, lissées pour le bien du peuple sous la Monarchie. Ce n’est qu’à partir des événements révolutionnaires, qu’elles serviraient désormais aux avantages de la Constituante et de ceux qui en édifièrent les principes. Principes faussés, puisqu’outranciers et mensongés, qui ont en partie favorisé le déluge de sang venu alimenter le sol de notre pays.

 

         Tout comme il est essentiel, dans le même esprit, de noter que le tracé de nos frontières, certes conservé par la ferveur républicaine avec l’appui de la divine Providence, est en grande partie dû aux nombreux conflits, traités,  menés au cri de « Montjoye Saint-Denis », durant treize siècles d’histoire de nos rois. Treize siècles selon lesquels, pour citer A.Cheruel s’est forgée : « l’unité d’une langue, de mœurs, d’institutions de principes communs. »

 

         Ce qui nous manque aujourd’hui, ce qui constituait la force de notre pays, c’est l’homogénéité ou, plus succinctement exprimé : l’unité. De cette unité, Cheruel dit « qu’elle fut bien plus que l’étendue en elle-même de sa territorialité ». C’est pour dire que la division qui règne aujourd’hui sur la France fait bien plus le malheur de ces habitants que ne le fit le prétendu absolutisme de la Monarchie. En effet, la République a divisé pour mieux régner. Sauf qu’aujourd’hui, à bien regarder, le «citoyen» ne sait plus à quel saint se vouer.

 

Droite, Gauche, Centre, puis les Extrêmes… parmi tous ces clivages règne, à l’heure actuelle, la subdivision ce qui, pour le commun des mortels, ne fait que compliquer l’opinion qu’il pourrait se faire d’un gouvernement fédéré autour d’un Monarque[5]. Car, pour nuire, pour bafouer l’image de la Monarchie, de nos jours encore, on se prévaut, dans les manuels scolaires d’histoire, de réduire le fabuleux Cycle du Lys à ce qui correspond en réalité à l’extraordinaire volonté, à la pugnacité et, peut-être le conviendrons-nous, à l’extrême limite, à la prétendue mégalomanie d’un Souverain[6] d’exception qui contribua, à sa juste valeur, à la grandeur et à la puissance de notre pays.

 

         Quelque chose nous mène à penser, au-delà des erreurs conservant les hommes, mais plus encore les enfants d’aujourd’hui dans l’ignorance du bienfondé de la Monarchie, qu’il est fondamental, crucial, de maintenir loin d’eux les ouvrages ou les sources qui pourraient, ne serait-ce qu’un instant, leur ouvrir les yeux et leur faire prendre pleinement conscience des mensonges qui leur sont servis depuis près de deux siècles.

 


[1] Il existe à ce sujet diverses hypothèses qui, semble-t-il, n’ont toujours pas trouvé de réponses probantes à ce jour. Nous livrons ici les principaux courants ayant pu favoriser la chute de la Monarchie en France : la maçonnerie (du moins une catégorie), certaines puissances étrangères, les juifs, les mouvements philosophiques, les journalistes. Il ne s’agit pas là de notre point de vue mais bien d’un résumé de ce que nous avons pu constater parmi nos nombreuses lectures.

[2]  Il est un fait majeur qui régit la vie de l’Homme mais qu’il se garde bien, en ces heures sombres, de reconnaître, c’est le facteur Temps. Et lorsqu’il y a considération pour ce dernier, l’estimation en est toute linéaire ce qui, selon nous est une erreur de plus.

[3] Les auteurs cachés dela Révolution Française. LAP. 1923

  Causes deRévolution Française T1-T2.

5  Emprunté au grec μόναρχος«souverain» adj. et subst., formé de μον(o)-, de μόνος «seul, unique» et de -αρχος, «celui qui conduit», d'où «guide» et «chef», de αρχω «guider» d'où «commander»; cf. le lat. tardif monarchus «monarque, chef unique» (vie s. ds Latham). Le Monarque ou Roi règne MAIS ne gouverne pas.

Louis XIV avouait lui-même ne pas porter grand intérêt aux « choses de l’état ». Ce n’est que lorsqu’il prit conscience que la France était au plus mal, qu’il fut amené à prendre des décisions radicales, qu’on le jugea sévère par les différents arrêts qu’il dut mettre en place afin de redresser la situation. L’injustice est là et uniquement là. Pas ailleurs.

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