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L'Avènement du Grand Monarque

L'Avènement du Grand Monarque

Révéler la Mission divine et royale de la France à travers les textes anciens.

Publié le par Rhonan de Bar
Publié dans : #FRANCE SECRETE-HERMETIQUE

LE BAPTÊME DE CLOVIS ET DE VOCATION DE LA FRANCE

Par F. LUNET, Chanoine.

D’APRÈS LE 12ième CHAPITRE DE L’APOCALYPSE.

ARTICLE TROISIÈME

CLOVIS REÇOIT LE SCEPTRE DE FER DU CHRIST

§ 1~. Pour protéger l'Eglise.

5. Elle enfanta un enfant mâle qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer. Le saint archevêque de Reims baptise et sacre l'enfant mâle car il doit être un roi puissant il gouvernera tous les peuples avec un sceptre de fer.

L'inflexibilité du fer est l'image de la loi. La loi doit être juste elle doit protéger les bons et faire trembler les méchants. Elle ne doit jamais favoriser le mal ni laisser le crime impuni. Le pouvoir doit être fort et tenace comme le fer. Sa patience doit user toutes les résistances il doit triompher de tous les obstacles et repousser toutes les agressions injustes. Il faut qu'il inspire une crainte salutaire.

Un sceptre d'or n'exprimerait pas aussi bien que le sceptre de fer les qualités d'un pouvoir tutélaire. Lorsque le fer est aimanté, il se tourne vers le pole, et dirige le nautonnier à travers la vaste étendue des mers. Il attire les particules de même métal, leur communique son aimantation, et ne forme qu'un seul tout avec elles. Où trouver une plus belle image du bon roi, qui doit attirer tous ses sujets à lui, vivre de la même vie, veiller sur leurs intérêts, travaillera à leur bonheur et les diriger sans cesse vers leur fin suprême? Le sceptre de fer est donc le symbole du bon gouvernement.

Le Psalmiste nous apprend que Dieu le Père donna à son Fils, au jour de sa naissance, le sceptre de fer. Il fait ainsi parler le Christ : Pour moi, j'ai été établi roi par lui, sur sur Sion, sa montagne sainte, annoncant ses préceptes. Le Seigneur m'a dit Vous êtes mon fils, c'est moi qui aujourd'hui vous ai engendré. Demandez-moi et je vous donnerai les nations en héritage, et en possession les extrémités de la terre. Vous les gouvernerez avec une verge de fer [1].

Pendant sa vie mortelle, le Sauveur a porté cette verge avec fidélité il n'a pas cherché sa gloire, il a toujours lait la volonté de son Père. Il était plein de miséricorde et de bonté pour les petits et les humbles, mais il était sans pitié pour les hypocrites et les superbes. Quand il descendra du ciel pour relever le trône de David et régner à jamais sur la maison de Jacob, il tuera l'Antéchrist du souffle de sa bouche et exterminera tous les impies. En attendant son retour, il a confié à Pierre, et à ses successeurs, le glaive spirituel pour gouverner son Eglise, et saint Jean nous dit ici que l'enfant mâle doit recevoir le glaive matériel pour la protéger.

Elle enfanta un enfant mâle qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer. Puisqu'il reçoit le sceptre pour conduire les peuples dans le chemin du salut, il connaîtra donc le Christ qui est l'unique voie qui mène au Père, et marchera à sa suite avec ses sujets le bon pasteur doit précéder son troupeau et lui indiquer la route.

L'enfant mâle ne sera donc pas hérétique car l'hérétique ne connaît pas le bon chemin, il n'y marche pas il pourrait faire dévier ceux qui le suivent et les entraîner dans l'erreur. Il ne sera pas un libre-penseur car le libre-penseur nie la divinité du Fils et du Père, méprise leur loi, proclame l'indépendance absolue de l'homme, et, comme l'âne du désert, il veut assouvir ses passions et ses instincts le libre-penseur peut corrompre les peuples, il ne saurait les guider dans le chemin de la vertu et de la sainteté. Il ne peut être non plus un libéral. Le roi libéral doit dissimuler sa foi dans la direction de l'état. Il ne s'occupe pas des vérités religieuses et de la fin suprême de ses sujets il ne prend soin que de leurs intérêts matériels. Il sera un prince modèle, digne de toute louange, s'il tient la balance égale entre la vérité et l'erreur, s'il décore avec le même empressement l'écrivain qui blasphème la divinité de Jésus-Christ et l'apôtre qui propage son culte, si aujourd'hui il place la première pierre d'une mosquée et demain celle d'une église catholique. Le sceptre de fer est trop lourd pour ses mains indifférentes et sceptiques; un roseau flexible, pliant au moindre souffle de l'opinion populaire, symbolise mieux son action. Le libéral ne peut porter le glaive du Christ, être son mandataire et faire progresser les fidèles dans la piété. Il ne peut qu'assister officiellement à leur démoralisation et à l'anéantissement de leur foi. L'enfant mâle sera tout autre il conduira son peuple dans le bon chemin il sera donc catholique. L'Evangile réglera sa vie privée et sa vie publique, et ses lois seront en parfaite harmonie avec celles de Dieu et de l'Eglise. Il recevra avec docilité les enseignements du Vicaire de Jésus-Christ, et unira ses efforts aux siens pour moraliser et sanctifier ses peuples. Soumis au pouvoir spirituel dans les choses religieuses, il sera indépendant dans les choses purement temporelles. Il ne sera ni un roi constitutionnel, qui règne et ne gouverne pas, ni un roi parlementaire, qui ne fait qu'exécuter la volonté de la majorité. Usera véritablement le chef de son peuple il fera les lois et les fera exécuter. Il aura égard à la faiblesse humaine, et n'exigera que ce qu'on peut raisonnablement lui demander. Diriger un peuple, ce n'est ni le pressurer ni l'opprimer c'est le conduire avec douceur et avec sagesse. C'est veiller sur lui comme sur un dépôt confié par la Providence c'est se préoccuper avant tout de ses intérêts, c'est chercher le Lien public. Le bon roi doit surtout se prémunir contre les abus du pouvoir, en créant des institutions qui le limitent et le contiennent, et qui ne lui laissent que la liberté du bien en lui ôtant la puissance de mal faire.

Tels sont les principaux devoirs qui incombent à l'enfant mâle, en sa qualité de chef d'une nation catholique et de vicaire civil du Christ, qui recturus erat omnes gentes virga ferrea. Clovis les a connus, et s'est appliqué à les remplir. Il a fondé une monarchie héréditaire, modérée et sincèrement catholique. Comme Pierre, il aimait tendrement le Sauveur, et ses bourreaux n'auraient pas eu beau jeu, s'il eût assisté à la Passion. Le premier, parmi les Francs, il confesse sa divinité, comme Pierre parmi les Apôtres Pierre reçoit les clefs du royaume du ciel pour gouverner l'Eglise, et lui le sceptre de fer, pour la protéger.

Les Papes héritent des clefs, et les rois de France du sceptre de fer, et ils continuent à travers les siècles à être les deux principaux ministres de la Providence pour sanctifier et civiliser les hommes. L'action de l'Eglise est manifeste pour tous et quoique celle de la France n'ait ni la même importance, ni le même éclat, toutefois on ne peut nier que cette nation n'ait constamment marché en tête des peuples chrétiens. L'histoire a reconnu sa mission et sa fidélité à la remplir, par le titre de Fille aînée de l'Eglise qu eue lui a toujours nonne, et par les deux adages qui lui sont familiers de Gesta Dei per Francos et de Regnum Galliae, regnum Mariae. Ces appellations ne sont qu'un écho des jugements de la Papauté, qui s'est plue, dans tous les âges, louer la piété et le dévouement de nos rois, et qui n'a cessé de faire appel à leur puissance pour défendre la chrétienté contre toutes sortes d'ennemis. Nous avons cité plus haut la lettre que le pape Anastase écrivit à Clovis après son baptême, et où il disait « Consolez l'Eglise, votre mère, glorieux et illustre fils soyez pour elle une colonne de fer. Nous louons Dieu, qui a tiré de la puissance des ténèbres un si grand prince, afin de pourvoir l’Eglise d'un défenseur, et l'a orné du conçue du salut pour combattre ses pernicieux adversaires.» « La France, dit Alexandre III, est un royaume béni de Dieu, dont l'exaltation est inséparable de celle du Saint-Siège. » – « Les triomphes de la France, ajoutait Innocent III, sont les triomphes du siège apostolique. » Cette bénédiction a porté ses fruits.

« Il a été donné aux Francs, dit Baronius, grâce refusée aux autres nations, de combattre avec plus d'ardeur pour la défense de l'Eglise que pour la garde de leurs propres frontières.

En récompense des services assidus qu'ils ont rendus à la religion, ils sont devenus dignes de cette bénédiction céleste que saint Remi, inspiré de l'Esprit Saint à la façon des anciens Patriarches, a consignée dans son testament, confirmé par la signature des évêques Saint Vaast, saint Médard, saint Loup, et autres mais aussi il appela la malédiction sur les rois francs qui oseraient violer ce qu'il leur prescrivait par ses dernières volontés. »

Ecoutez, ajoute Baronius, les trésors de bénédictions qu'il fait descendre sur les pieux rois de France «Si mon Seigneur Jésus-Christ daigne écouter la prière que je fais chaque jour pour la maison royale, afin qu'elle persévère dans la voie où j'ai dirigé Clovis pour l’accroissement de la sainte Eglise de Dieu, puissent les bénédictions que l'Esprit Saint a versées sur sa tête par ma main pécheresse s'accroître par ce même Esprit sur la tête de ses successeurs que de lui sortent des rois et des empereurs qui feront la volonté du Seigneur, pour l'accroissement de la sainte Eglise, et qui seront, par sa puissance, confirmés et fortifiés dans la justice ! Puissent-ils chaque jour augmenter leur royaume, le conserver, et mériter de régner éternellement avec le Seigneur dans la céleste Jérusalem»

Saint Vaast, en signant ce testament, ajoute « Je maudis celui que maudit Remi, mon père, et je bénis celui qu il bénit. » Ce que firent également les autres évoques et les prêtres qui signèrent[2].

Le cardinal Pitra, dans la préface de la Vie de saint Léger, cite une oraison du VIIIième siècle qui résume toutes nos traditions « Dieu éternel et tout-puissant, qui avez établi la France comme l'instrument de votre divine volonté dans l'univers, et pour être l'épée et le bouclier de l'Eglise, écoutez les supplications des fils des Francs. » Voila un commentaire très clair de notre texte.

Etienne III, dans la lettre qu'il adresse a Pépin, à Charlemagne, aux évêques, à toutes les armées et à tous les peuples de France, dit « Moi, Pierre, ordonné de Dieu pour éclairer le monde, je vous ai choisis pour mes fils adoptifs, afin de détendre contre leurs ennemis la cité de Rome, le peuple que Dieu m'a confié, et le lieu où je repose selon la chair. D'après la promesse reçue de Notre Seigneur et Rédempteur, je distingue le peuple des Francs entre toutes les nations. Prêtez aux Romains, prêtez à vos frères tout l'appui de vos forces, afin que moi, Pierre, je vous couvre de mon patronage dans ce monde et dans l'autre. »

Grégoire IX, dans sa lettre à saint Louis, répète les mêmes paroles. Après avoir rappelé que la France a été distinguée entre tous les peuples, par une prérogative d'honneur et de gloire, ajoute « Il est manifeste que ce royaume béni de Dieu a été choisi par notre Rédempteur pour être l'exécuteur spécial de ses divines volontés. Jésus-Christ le prit en sa possession, comme un carquois d'où il tire fréquemment des Mèches choisies qu'il lance, avec la force irrésistible de son bras, pour la protection de la liberté et de la foi de l’Eglise, le châtiment des impies et la défense de la justice »

Bossuet dit, dans le discours sur l'Unité de l'Eglise, que Dieu donna Clovis à la France et à tout l'Occident, pour défendre l'Eglise. « Saint Remi vit en esprit qu'en engendrant en Jésus-Christ les rois de France, il donnait à l'Eglise d'invincibles protecteurs. Ce grand saint, et ce nouveau Samuel [3] appelé pour sacrer les rois, sacra ceux-ci, comme il le dit lui-même, pour être les perpétuels défenseurs de l'Eglise et des pauvres. »

Pour justifier ces éloges, il faudrait parcourir l'histoire de France, règne par règne, et noter ce que chaque successeur de l'enfant mâle a fait dans les intérêts de la religion. Mais ce travail nous entraînerait trop loin contentons-nous de rappeler que Clovis, en écrasant les Visigoths ariens à Veuille, et Charles Martel, les Sarrasins dans les plaines de la Touraine, que Pépin et Charlemagne en réprimant l'audace des Lombards et en agrandissant les états du Pape, que saint Louis en marchant à la tête des Croisés, ont bien mérité de la chrétienté. C'est par ces faits et d'autres semblables que la France a acquis le beau titre de Fille ainée de l'Eglise, et le premier rang parmi les nations chrétiennes.

Donc l'histoire, la liturgie, les Papes redisent, chacun à sa manière, que Clovis a reçu le sceptre de fer pour protéger l'Eglise et les pauvres, et qu'il s'est acquis une grande gloire, ainsi que ses successeurs, en remplissant cette mission. Donc il est l'enfant mâle engendré par la femme revêtue du soleil.

§ 2ième. Clovis reçoit le sceptre de fer

pour régir les peuples.

Mais ce n'est pas seulement une primauté d'honneur que doit posséder l'enfant mâle. Saint Jean annonce qu'il régira réellement les peuples : elle enfanta un enfant mâle qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer. Clovis a encore réalisé cette partie de la prophétie.

Quand il fut élevé sur le pavois, après la mort de Childéric, son père, i! ne possédait qu'un petit territoire aux environs de Tournai, et il pouvait à peine mettre en ligne six mille hommes. Quelque temps après, il vainquit Syagrius et s'empara du Soissonnais mais ce ne fut qu'après son baptême qu'il conquit toute la Gaule. En possédant ce beau pays, le roi des Francs peut dire en toute vérité qu'il règne sur toutes les races humaines παυτα τα εθγη ; car les peuples qui s y sont déjà fixés ou qui y ont laissé quelques-unes de leurs familles, sont innombrables il y a des descendants de Sem, de Cham et de Japhet.

Parties des plaines de Sennaar, pour peupler le globe, selon l'ordre de Dieu, les tribus qui s'acheminèrent vers l'Occident, arrivèrent dans la suite des siècles jusqu'à l'extrémité de l'ancien continent, et durent s'arrêter dans les Gaules, sur les bords de l'océan Atlantique qu'elles ne pouvaient franchir. Les peuplades du nord de l'Afrique traversèrent le détroit de Gibraltar, l'Espagne et les Pyrénées les Phéniciens et les Phocéens nous arrivèrent par tous les ports de la Méditerranée les Alpes laissèrent passer les Romains, les Visigoths. Mais c'est du côté de l'Est qu'entrèrent les nombreuses tribus des Gals et des Celtes, des Aquitains et des Ligures, des Basques et des Ibères, des Kimris, des Armoriques, des Teuctosages, des Belges, des Allemands, des Huns, des Suèves, des Bourguignons, des Alains, des Vandales, des Germains et des Francs.

Le Prophète a donc pu dire que l'enfant mâle régirait toutes les races. Clovis qui est si fier de les dominer, qui les a soumises en si peu de temps et qui sait tous les dangers qu'il a courus à Veuille, a une pleine confiance en la promesse que lui fit le Sauveur, la veille de son baptême

Ne craignez rien, mon amour vous garde Nolite timere, manete in dilectione mea. Il s'empresse de faire graver sur sa monnaie la croix accompagnée de l'Alpha et de l'Oméga, symbolisant ainsi la royauté du Christ sur la France, fait déposer en même temps sa couronne sur le tombeau sacré de Pierre, en signe de dévouement, et pose la première pierre de l'église qu'il veut élever dans sa capitale, en l'honneur du Prince des Apôtres, pour cimenter l'union de Rome et de la France.

Il est bon de citer les réflexions que Baronius fait sur l'offrande de Clovis « Nous savons par l'Evangile que les dons des rois sont non seulement précieux, mais pleins de mystères. L'histoire prouve qu'il en fut ainsi de l'offrande que Clovis fit de sa couronne à la confession du Prince des Apôtres. Par cet hommage, Clovis consacrait son royaume à Dieu et lui assurait une perpétuelle durée. En déposant sa couronne sur la pierre et sur la Confession de Pierre, il établissait son royaume sur un solide fondement, comme l'a prouvé la longue suite des événements.

Tous les barbares qui ont envahi l'empire romain, Goths, Vandales, Suèves, Alains, Hérules, Huns, Lombards, ont été détruits la seule couronne de France, en sûreté sous la protection apostolique, est demeurée constamment stable, elle a crû de jour en jour, en territoire et en gloire, comme aussi sa gloire s'est obscurcie et elle a été jetée en des périls extrêmes, quand, ruinée par la perfidie hérétique, elle a été privée du rempart apostolique[4]. (1) »

On voit que les conclusions de l'histoire concordent avec les données de l'Apocalypse : Elle enfanta un enfant mâle qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer.

D'après ce qui précède, ces paroles s'appliquent assez bien à Clovis elles conviennent encore mieux à Charlemagne, qui subjuguait les Saxons, réprimait les Sarrasins, détruisait les hérésies, protégeait les Papes, attirait au christianisme les nations infidèles, rétablissait les sciences et la discipline ecclésiastique, assemblait de fameux conciles où sa profonde doctrine était admirée, et faisait ressentir non seulement à la France et à l'Italie, mais encore à l'Espagne, à l'Angleterre, à la Germanie et partout, les effets de sa piété et de sa justice. Enfin, ce grand protecteur de Rome et de l'Italie, ou, pour mieux dire, de toute l'Eglise et de toute la chrétienté, élu empereur par les Romains, sans qu'il y pensât, et couronné par le Pape Léon III, qui avait porté le peuple romain à ce choix, devint le fondateur du nouvel empire et de la grandeur temporelle du Saint-Siège[5]. On peut bien dire qu'il régissait toutes les nations, puisque ses états comprenaient, outre la Gaule, une partie de l'Espagne, les Pays-Bas, toute l'Allemagne, une partie de la Hongrie, et l'Italie jusqu'à Bénévent. II mit sa gloire à être le père de ses peuples, et il eut la joie d'en être aimé autant qu'il en était craint. Plus redoutable aux ennemis de la religion qu'à ceux de l'Etat, il fut toujours le fléau de l'hérésie et du vice, le protecteur le plus zélé, aussi bien que l'enfant le plus soumis et le bienfaiteur le plus libéral, de l'Eglise. Ses victoires furent pour elle des conquêtes, et le fruit le plus doux qu'il recueillit de tant de combats, ce fut d'étendre le royaume de Jésus-Christ à proportion qu'il étendait le sien. Il fit graver sur sa monnaie l'image de Pierre portant dans ses mains le sceptre royal, mit en tête de ses capitulaires la formule : Sous le règne de Notre Seigneur Jésus-Christ et recommanda, par testament, par dessus tout, à ses fils la défense de l'Eglise. S'ils se fussent souvenus des recommandations de leur père, leur puissance eût été égale ou supérieure à celle du grand empereur.

Si la France eût été toujours fidèle à Dieu, si elle avait toujours marché dans les sentiers de la justice et de la piété, son ascendant n'eût pas eu de bornes la promesse de saint Jean se fût réalisée à la lettre, elle aurait dominé les peuples et aurait répandu la vraie civilisation sur la terre avec la lumière évangélique.

Si son étoile a pâli, si sa gloire s'est éclipsée tant de fois, si elle a éprouvé tant de revers et de malheurs, ce sont ses crimes qui en sont la cause. Dieu la châtie sévèrement pour l'empêcher de se corrompre et la ramener dans la bonne voie. Il la traite comme il traita autrefois son peuple élu. II a introduit Israël dans une terre de froment où coule le lait et le miel, pour qu'il conserve parmi les nations la vérité religieuse et la promesse d'un Rédempteur. Tant qu'il observe la loi, il vit dans l'abondance et la paix. S'il l'oublie, s'il la méprise, s'il se tourne vers les idoles, le châtiment ne se fait pas attendre.

Dieu lâche la bride aux peuples voisins, qui le dominent, le pillent et le rançonnent jusqu'à ce qu'il reconnaisse sa faute et qu'il crie miséricorde. Et le Seigneur lui pardonne et suscite des hommes remplis de son esprit qui le ramènent au devoir et le délivrent de ses ennemis. Telle est la conduite de la Providence à notre égard. « Le châtiment des Français, dit de Maistre, sort des règles ordinaires, et la protection accordée à la France en sort aussi. Ces deux prodiges présentent un des plus étonnants spectacles que l'œil humain ait jamais contemplé.» A l'exemple de l'Eglise, la France se relève plus forte après ses malheurs, quand elle revient au Christ, son roi.

« Bien que sa fortune, dit Lebret, ait été souvent agitée par de furieuses tempêtes, suscitées soit par l'envie de ses voisins, soit par la malice de ses peuples, toutefois Dieu l'a toujours relevée au-dessus de l'orage ! Magna regni Gallorum forfuna semper in malis major resurrexit [6](1).»

Si Débora, dans son cantique, attribue au Seigneur sa victoire sur Sisara si Judith fait lever le siège de Béthulie et met en fuite la puissante armée des Assyriens, Jeanne d'Arc écrit au duc de Bourgogne « Que tous ceux qui guerroyent contre le saint royaume de France, guerroyent contre le roi Jésus », délivre Orléans, et conduit Charles VII, de victoire en victoire, jusqu'à Reims et l'y fait sacrer.

Nos rois, il est vrai, n'ont pas été toujours des modèles de vertu ils ont voulu s'affranchir de la tutelle du pouvoir spirituel, parfois ils ont soutenu les ennemis acharnés de l'Eglise, les Protestants et les Turcs. Mais les rois de Juda ont-ils été plus zélés pour l'observance de la loi ? n'ont-ils pas favorisé le culte des idoles, malgré les avertissements et les menaces des prophètes? Dieu dit à David : Si tes enfants gardent leurs voies, et qu'ils marchent devant moi dans la vérité, en tout leur coeur et toute leur âme, un homme ne te sera pas enlevé du trône d'Israël [7]. Les enfants de David n'ayant pas été fidèles, le Seigneur a brisé leur trône, a renversé leur ville et les a envoyés en captivité à Babylone. Le Christ a dit pareillement au fondateur de la monarchie française restez dans mon amour, et ne craignez rien et lui remit son sceptre de fer, pour régir toutes les nations. C'était une promesse conditionnelle, la condition n'ayant pas été bien remplie, ne nous étonnons pas que la puissance de nos rois ait subi tant d'éclipsés.

S'ils eussent répondu aux désirs du Sauveur, la gloire de la France eût été incomparable. Après douze siècles de défaillances et de fautes, elle est toujours la nation élue et elle peut encore dominer la terre, si son roi, Louis XIV, écoute les appels du Sacré-Coeur. Les derniers temps approchent; Satan, après mille ans de réclusion, va être lâché. Il attaquera la Fille aînée de l'Eglise avec une rage inouïe et une haine implacable, pour se venger des humiliations que lui a infligées saint Michel, à Reims, au baptême de Clovis. Le luxe de la cour et de la noblesse, la richesse des palais, la pompe des fêtes publiques, l'éclat de l'éloquence, de la poésie, des lettres et des sciences, les victoires de généraux illustres, et la pléiade des hommes de génie en tout genre qui entourent le trône et sont le plus bel ornement du grand siècle, ne la mettront pas à couvert des terribles assauts du dragon infernal.

Le Christ, qui aime les Francs, vient lui offrir son Sacré Coeur pour lui servir de lieu de refuge, et renouveler, avec Louis XIV, l'alliance qu'il fit au commencement avec le fondateur de la monarchie, il fait connaître ses volontés à ce roi qui porte le titre de Très chrétien et de Fils aine de l'Eglise, par l'intermédiaire d'une religieuse de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie, comme autrefois il s'était servi de sainte Clotilde et de saint Remi. Le 17 juin 1689, elle écrivit une lettre qui devait être communiquée auro; où l'on lisait les paroles suivantes. « Fais savoir au fils aîné de mon Sacré-Coeur[8] que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle, par la consécration qu'il fera de lui-même à mon Coeur adorable, qui veut triompher du sien, et, par son entremise, de celui des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards, et gravé dans ses armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour le rendre triomphant de tous les ennemis de la sainte Eglise. »

Une autre lettre du 25 août de la même année est plus explicite encore quant au désir qu'avait Notre-Seigneur de se servir de ce prince, pour ses

desseins miséricordieux. Mais Louis XIV, soit faiblesse, soit respect humain ou tout autre motif, repousse les avances du Sauveur. Le roi, alors âgé de 50 ans, était à l'apogée de sa puissance l'Europe était à ses pieds, il allait avoir un empire aussi grand que celui de Charles-Quint, il était héritier du trône d'Espagne, et il semblait que nul n'oserait lui résister on venait de donner son nom à la nouvelle et riche colonie de la Louisiane, en Amérique la France avait fondé la Nouvelle Orléans, et, de cette ville, en remontant le Mississipi et au delà, jusqu'au Canada,tout appartenait à la France; c'était l'empire presque entier de l'Amérique du Nord, complète par les possessions de l'Espagne dans l'Amérique du Sud. La puissance de Charlemagne allait être de beaucoup dépassée, et il eût été manifeste pour tous que nos rois avaient reçu le sceptre de fer du Christ pour régir toutes les nations. Mais, peu à peu, la puissance diminue et la gloire s'éclipse. Les guerres sont malheureuses, le Dauphin est enlevé à la fleur de l'âge, et Louis XIV, a sa mort, laisse le sceptre de fer entre les mains de son arrière petit-fils, Louis XV, âgé de cinq ans, sous la tutelle d'un régent débauché, le duc d'Orléans. Sous ce règne corrompu, Satan aura beau jeu, et Louis XVI expiera sur l'échafaud les crimes et les faiblesses de ses pères.

ARTICLE QUATRIÈME :

CLOVIS ET LES ROIS DE FRANCE SONT CATHOLIQUES

Et son fils enlevé vers Dieu et vers son trône.

― L'enfant mâle, après avoir vécu chrétiennement et régi les nations avec le sceptre du Christ, va recevoir dans le ciel la récompense de ses travaux. Si Clovis est l'enfant mâle, il doit avoir eu la foi et y avoir conformé sa conduite.

« Clovis avait trente ans, lorsqu'il se releva chrétien des fonts du baptême. La fougue de son caractère, l'ardeur de son naturel barbare, ne disparurent sans doute point, comme par enchantement, sous l'action de la grâce régénératrice, mais elles furent considérablement affaiblies et l'on peut dire qu'il était vraiment un homme nouveau, quand, revêtu de la robe des néophytes, il sortit de la basilique de Reims. Les écrivains rationalistes, qui rejettent à priori le miracle, trouvent ici que le miracle ne fut point assez complet. Ils se montrent sérieusement scandalises de rencontrer encore, dans l'histoire du nouveau roi chrétien, des actes politiques qui ne réalisent pas l'idéal d'un prince constitutionnel, patient, débonnaire, inoffensif, tel qu'on le rêve de nos jours. Ces scrupules du rationalisme moderne, outre qu'ils sont souverainement ridicules, accusent une prodigieuse ignorance de la nature humaine. Les hommes, de même que les sociétés, diffèrent à tous les âges. L'éducation chrétienne des Francs ne fut pas l'oeuvre d'un jour. Il fallut à l'Eglise près de trois siècles pour faire pénétrer dans les moeurs des races nouvelles la loi de l'indissolubilité du mariage et celle de la douceur évangélique. Encore aujourd'hui, l'Eglise lutte contre le préjugé national du duel, et n'a pu triompher de ce reste de barbarie transmis avec le sang de génération en génération. Ce qui étonne l'historien impartial, ce n'est point ce que la grâce du sacrement n'a pas produit en un jour, c'est ce qu'elle a fait réellement [9]. »

Les reproches de cruauté envers ses proches, que les auteurs modernes adressent à Clovis, ne paraissent pas suffisamment démontrés. L'abbé Gorini, dans sa Défense de l'Eglise[10], assez bien prouve qu'il ne faisait que se défendre contre des parents criminels, qui voulaient attenter à sa vie et le dépouiller de son empire.

Cette explication est en parfait accord avec la vie de ce prince, après son baptême, et avec les paroles de saint Grégoire de Tours, qui dit que Dieu le bénissait, parce qu'il marchait le cœur droit Prosternebat enim quotidie hostes ejus, eo quod ambularet recto corde coram eo, et faceret quoe placita erant in oculis ejus [11].

Clovis vécut quinze ans après sa conversion, et, jusqu'à sa mort, il donna des preuves non équivoques de sa foi, et se montra sans cesse, dit Aimon [12](2), l'appui de la religion et le soutien de la justice. Il distribua aux pauvres d'abondantes aumônes, fonda plusieurs monastères pour attirer sur sa famille et son royaume les miséricordes du ciel, dota plusieurs évêchés, et donna de nombreuses terres aux églises de Saint-Martin de Tours, de Saint-Hilaire de Poitiers, et de Sainte-Marie de Reims. C'est au nom de la sainte, indivisible, égale et consubstantielle Trinité, qu'il fait ses donations. Il pardonna aux habitants de Verdun qui suaient révoltés contre lui, et mit en liberté les prisonniers faits à Tolbiac. Les catholiques pris à Vouillé turent également rendus aux évêques qui les réclamèrent. Lorsqu'il marche contre Alaric, il défend à ses soldats de commettre la plus petite déprédation dans le territoire de Saint-Hilaire et de Saint-Martin; car comment pourrons-nous vaincre, dit-il, si nous avons ces saints contre nous. Il promet de bâtir, dans Paris, une église en l'honneur de Saint-Pierre et de Saint-Paul, s'il revient vainqueur de son expédition il recommande le succès de ses armes à toutes les personnes pieuses, passe lui-même plusieurs nuits en prières, et au moment du combat, après avoir invoqué les bienheureux Pierre et Martin, appuyé sur sa lance, il fait le signe de la croix sur l'armée et s'écrie En avant, au nom du Seigneur.

Très zélé pour la conversion de ses guerriers païens, il demanda au saint abbé Fridolin qu'il obtienne de Dieu par ses prières un miracle pour dissiper leurs erreurs il fut plein de respect et de déférence pour les évêques et écouta avec docilité leurs conseils. Quelques mois avant sa mort, trente prélats des Gaules, réunis à Orléans, lui adressent la lettre synodale suivante « A leur seigneur, fils de la catholique Eglise, à Clovis très glorieux roi, tous les évêques réunis par ses ordres en concile. L'ardeur de votre zèle pour la religion chrétienne vous a porté à nous rassembler pour répondre aux diverses questions qu'il vous a plu de nous soumettre.

Voici donc les définitions qui ont été prises d'un concert unanime. Nous vous les transmettons dans l'espoir qu'elles obtiendront votre sanction royale. Elles se présenteront ainsi au peuple chrétien, revêtues de la double majesté du sacerdoce et de l'empire. » Suivent trente et un canons auxquels il donna force de loi.

Ce court sommaire de la vie de Clovis suffit pour montrer qu'il a été un prince sincèrement chrétien. Il mourut comme il avait vécu à Paris, sa capitale, à l'âge de quarante-cinq ans, et il fut enterré dans l'église des saints apôtres qui n'était pas encore terminée : Et l’enfant mâle fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Quelques mois après, on déposa à côté de son tombeau les restes mortels de l'illustre patronne de Paris, et, quelques années plus tard, ceux de sainte Clotilde, son épouse.

Clovis, ayant vécu et étant mort chrétiennement, n'a pas été dévoré par le dragon aux sept têtes il est donc l'enfant mâle. On voit paraître, en effet, dans les versets 3 et 4, que nous commenterons dans l'article suivant, un dragon prêt à dévorer l'enfant mâle. C'est-à-dire que Satan veut ramener le nouveau baptisé à l'idolâtrie, ou l'entraîner dans le schisme et l'hérésie ou, tout au moins, en faire un spoliateur et persécuteur de l'Eglise. Mais l'enfant mâle échappe à ses dents et à ses griffes, puisqu'il est enlevé vers Dieu.

C'est ce qu'a mérité Clovis par sa vie et sa mort chrétiennes et ce qui est vrai du premier enfant mâle, l'est aussi de ses successeurs, tous les rois de France ont fait profession de la foi catholique. C'est le devoir principal de nos rois. On a souvent toléré leurs faiblesses, jamais leur incrédulité on p plusieurs fois dérogé à la loi salique dans son objet le plus important, jamais a la loi nationale de la catholicité.

Quand Henri III use dans la débauche le peu d'énergie qui lui reste, semble pactiser avec les huguenots et oublie un peu trop de défendre les intérêts de la religion, les catholiques se liguent pour lui rappeler ses devoirs et pour empêcher Henri IV de monter sur le trône, tant qu'il restera protestant.

La formule des fédérations catholiques ne manque ni de dignité ni d'inspiration patriotique. On y expose que le roi de France ne possède plus les moyens de protéger ses sujets, ni de maintenir la religion et la dignité royale le devoir des catholiques est de ne pas faire moins pour la vraie religion que les huguenots pour l'hérésie. Ils demandent en conséquence qu'on convoque les Etats généraux pour remédier à tous les maux et ramener l'unité religieuse [13].

L'un des inspirateurs de ces résolutions, Sébastien de l'Aubespine, évêque de Limoges, dit que « la Ligue, étant embrassée du roi – Henri III s'y enrôla en 1577, assistée de beaucoup de gens de bien, de vertu et d'honneur, non seulement tend à la gloire de Dieu et de son Eglise, mais aussi à la défense et protection du roi et du royaume. »

Si la ligue désire ardemment le retour à l'unité religieuse et la conversion d'Henri IV, la Papauté ne !e désire pas moins. Voici un passage très remarquable du Cardinal Baronius, ami et confesseur de Clément VIII, qui montre clairement quels sont tes sentiments du Pontife par rapport à la France.

« La couronne des Francs est demeurée constamment stable sous la protection apostolique.

Elle a crû, de jour en jour, en territoire et en gloire, comme aussi sa gloire s'est obscurcie et elle a été jetée en périls extrêmes, quand, ruinée par la perfidie des hérétiques, elle a été privée du rempart apostolique. Elle trouvera le remède à ses maux, si elle retourne à la Pierre immobile, à la confession apostolique, et si elle est replacée honorablement sur les hauteurs où, posée par le premier roi très chrétien des Francs, elle a toujours brillé d'un admirable éclat dans tout l'univers. C'est là ce que désirent tous les catholiques, c'est ce que demandent tous les fidèles, et sur quoi gémit l'église des Gaules, anxieuse et triste, privée de toute consolation.

« Mais vous Bienheureux Père, vous le demandez avec ardeur à Dieu par vos constantes prières et, vous le redemandez avec des larmes incessantes. Enfantez de nouveau les Francs dans une immense douleur, afin que, avant tout, le Christ soit formé en eux. Que Dieu écoute vos voeux et que vos désirs s'apaisent qu'il vous suscite un autre Clovis que tous désirent, afin que, par son secours, le royaume longtemps abaissé des Francs se relève et reparaisse dans sa splendeur antique...[14] » Les prières de Clément VIII, les voeux de l'Eglise, les efforts et les sacrifices de la Ligue obtinrent la conversion du nouveau Clovis Henri IV abjura ses erreurs et reçut le sceptre de fer pour protéger la religion et gouverner le peuple élu du Christ. « Mon royaume, disait-il, est incontestablement le royaume de Dieu. Il lui appartient en propre, il n'a fait que me le confier.

"Je dois donc faire tous mes efforts pour que Dieu y règne, pour que mes commandements soient subordonnés aux siens, pour que mes lois fassent respecter ses lois. » Ses moeurs privées ne furent pas toujours exemptes de reproche mais son respect pour la foi fut sincère et ferme aussi Paul V, à sa mort, disait douloureusement j'ai perdu mon bras droit.

Concluons Les rois de France ont tous été catholiques ils ont régi les peuples avec le sceptre de fer ils sont donc les successeurs de l'enfant mâle que la femme revêtue du soleil enfanta pour la défense de l'Eglise et la protection des pauvres. Dans l'article suivant, nous allons voir, qu'avec le secours de saint Michel, cet enfant mâle échappe aux griffes du dragon aux sept têtes.

 

[1] Ps. II, 6-9. [2] BAKOU.Anal. an 514,24-26.[3] Remi était né d'une mère stérile, comme Samuel, d'après Grégoire de Tours. [4] Annales, t, VI. Lettre dédicace à Clément VIII. [5] Boss. Hist. Uni. [6] La Souveraineté du Roi. [7] (1) III rois II, 4. [8] Louis XIV. [9] DARRAS. Hist. [10] C, VIII, n°19. [11] Hist. Fran. L. I, n°40. [12] Hist. Fran. L. I, n°16. [13] Voir l'hist. de Kérvyn de Lettenhove, public à Bruges. [14] Annales, t, VI, Lettre dédicace à Clément VIII.

 

LE BAPTÊME DE CLOVIS ET LA VOCATION DE LA FRANCE. CHANOINE F.LUNET
LE BAPTÊME DE CLOVIS ET LA VOCATION DE LA FRANCE. CHANOINE F.LUNET
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